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évolution des savoirs

La difficulté [pour comprendre l'histoire des sciences] est d'autant plus grande que cette histoire n'est pas, et ne peut former une entité unie ou resserrée. Les différentes branches de la science sont elles-mêmes diverses dans leurs complexités, leurs techniques et leurs philosophies. Elles ne sont pas toutes affectées de la même manière, ou en même temps, par des facteurs historiques similaires, qu'ils soient internes ou externes. Il n'est pas même possible de retracer le développement d'une méthode scientifique unique, d'une formulation de principes et de règles de fonctionnement que l'on pourrait imaginer applicables à toute enquête scientiste, car il n'en est rien.

Auteur: Hall Alfred Rupert

Info: La révolution scientifique, 1500-1800. Introduction (p. xiv) Longmans, Green & Company. Londres, Angleterre. 1954

[ désordonnée ]

 

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rapports humains

Rien dans ces années n'égalait l'impact de cette déclaration constante et incontournable que je n'avais pas d'importance, que ma vie n'était plus qu'un moment personnel, pour moi-même. Nous acceptons qu'une seule personne sur un million ait une importance réelle pour la race, mais chacun d'entre nous reste le centre de son univers, le pivot de l'énergie et de l'esprit. Cet homme m'avait dit en une seule phrase que le monde ne vacillerait pas si je cessais d'exister, que cela ne l'aurait affecté en rien si je n'avais jamais existé et que la poursuite de mon existence ne modifierait rien dans le déroulement du temps.

Auteur: Turner George

Info: Drowning Towers 1987

[ démoralisant ] [ humilier ] [ dévaloriser ]

 

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censure

Ce grand feu rassemblait, grondait et hypnotisait, poursuivait Livio, le feu gagnait, cette fois sans pitié, réduisait toutes les pages, mangeait tous les mots, le feu avalait la pensée, exactement comme l'avaient espéré les nazis, le feu dévorait la science, la connaissance, la littérature, le théâtre, l'idée même de la vie et de sa complexité, et en premières lignes, les œuvres de Freud, de Marx, d'Einstein, de Heine, de Remarque, de Brecht, de Döblin, de Zweig, de Tucholsky, balancées dans les flammes, parce que jugées trop juives, trop communistes, trop pacifistes, trop libérales, trop pulsionnelles, trop décadentes, trop traîtres, trop libres, trop vraies, trop affectées.

Auteur: Giraud Brigitte

Info: Jour de courage

[ autodafé ]

 

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source

[Je suppose] qu’il existe une abstraction centrale inconnue parce qu’inconnaissable, mais qui nous est cependant révélée sous une forme impure par des formulations comme "contenant" ou "contenu" -et que c’est à cette abstraction centrale seule que peut être appliqué correctement le terme d’ "élément psychanalytique" ou que peut être affecté le signe ♀♂. Cette définition montre clairement que l’élément psychanalytique supposé n’est pas observable. En ce sens, il ressemble assez au concept kantien de chose en soi -il n’est pas connaissable mais ses qualités primaires et secondaires le sont. Mais c’est aussi ce qui le différencie du concept de chose en soi. Les phénomènes de contenant et de contenu sont connaissables en tant que qualités secondaires.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Éléments de la psychanalyse

[ inatteignable ] [ ontologie ]

 

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être humain

Enfin, de cette nature de l’homme et de l’inconstance de son jugement, de ce que l’homme juge souvent des choses d’après son seul sentiment, et que les choses qu’il croit faire pour éprouver de la joie ou de la tristesse – et c’est pourquoi […] il s’efforce de les faire se produire ou de les écarter- ne sont souvent qu’imaginaires (pour ne rien dire d’ailleurs des autres causes d’incertitude que nous avons montrées dans la seconde partie) : à partir de toutes ces raisons, nous concevons facilement que l’homme peut souvent être l’auteur tant de sa tristesse que de sa joie, autrement dit qu’il est affecté tant d’une tristesse que d’une joie qu’accompagne l’idée de lui-même comme cause.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique

[ instable ] [ faussement rationnel ] [ émotif ]

 
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secondéité contextualisée

("L’énonciation sera pour nous l’activité langagière exercée par celui qui parle... ") : c’est l’émetteur du message ; privilège que connote et conforte à la fois le terme un peu malencontreux d’"énonciation", car même si l’usage linguistique prétend en faire un archilexème* neutralisant l’opposition encodage/décodage, l’usage commun ("énoncer", c’est produire, plutôt qu’interpréter, un message) tend obstinément à le contaminer. C’est pourquoi le terme d’"énonciation", outre le transfert métonymique précédemment signalé, est fréquemment affecté d’un autre type de glissement sémantique, qui lui relève de la "spécialisation" (réduction d’extension) : au lieu d’englober la totalité du parcours communicationnel, l’énonciation est alors définie comme le mécanisme d’engendrement d’un texte, le surgissement dans l’énoncé du sujet d’énonciation, l’insertion du locuteur au sein de sa parole.

Auteur: Kerbrat-Orecchioni Catherine

Info: L'énonciation : De la subjectivité dans le langage. *Lexème représentant, sur le plan du signifiant, des sèmes communs à deux ou plusieurs unités lexicales. (Par exemple siège est l'archilexème de la série pouf, tabouret, chaise, fauteuil, canapé, etc.) C'est aussi un hyperonyme

[ entité formulante ] [ destinateur ] [ linguistique ]

 

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futur

Les saisons aujourd'hui exceptionnellement chaudes devraient y devenir la norme, parfois dès 2030, et même avec un réchauffement limité à +2°C. Pics de chaleur plus notables, moindres précipitations, sécheresses durables sont attendues en de nombreux endroits. Sur ces zones, plus de la moitié de la surface (56%) resterait vivable à +2°C. A +4,5°C, cette part pourrait tomber jusqu'à 18%: ce que le WWF appelle des zones "refuges".

Les plantes devraient être particulièrement affectées, plus lentes à s'adapter, bougeant moins facilement. Ce qui en retour pourra nuire aux animaux en dépendant. A +4.5°C, 69% des espèces de plantes risquent de disparaître en Amazonie. Du côté animal, reptiles et amphibiens ont plus de risques d'être "dépassés" que les oiseaux ou les mammifères, plus mobiles.

Auteur: Internet

Info: Journal L'Express, https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/rechauffement-climatique-50-des-especes-de-la-planete-pourraient-etre-menacees_1992217.html

[ biodiversité ] [ population ] [ réchauffement climatique ]

 
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nature humaine

"Les lois sont des rapports nécessaires qui dérivent de la nature des êtres." [Montesquieu]

Il y a, dans cette définition adoptée par Bonald, un mot, le mot nature que l’on retrouve souvent dans le vocabulaire révolutionnaire, et notamment chez Rousseau. Mais ce mot a chez Rousseau et chez Bonald des acceptions absolument différentes, et même contradictoires.

[...] J.-J. Rousseau, "le romancier de l’état sauvage, le détracteur de l’état civilisé", écrit Bonald, "place l’état naturel de l’homme individu ou social, dans l’état natif ou imparfait. De là sa prédilection affectée pour les enfants, au moins pour ceux d’autrui, et son admiration insensée pour l’état sauvage."

Pour Bonald, au contraire, l’état naturel est opposé à l’état natif ou imparfait, l’état naturel est l’état parfait, et l’état parfait est l’état de société.

Auteur: Montesquiou Léon de

Info: Dans "Le réalisme de Bonald", La délégation des siècles, 2021, page 28

[ bien-mal ] [ vacherie ] [ conceptions philosophiques opposées ]

 
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autolyse humaine

Gabriel Chardin, dans un esprit plus critique, s'est employé à calculer la durée d'une civilisation planétaire affectée d'un taux de croissance annuel de 2% de la consommation des ressources en général, c'est à dire le taux de croissance du PIB qu'ont connu au maximum les anciens pays industriels de 1870 à 1920, avant d'y revenir récemment. Rappelons que sur Terre (sic), avant 1820, la croissance s'élevait en moyenne à 0,06 % par an. Une telle civilisation détruirait la Terre est l'univers entier si elle ne s'effondrait d'abord. Un taux de croissance de 2% de la consommation des ressources, dont l'énergie "grillerait" en quelques centaines d'années la Terre et en 5 000 à 6 000 ans l'univers observable, soit dans un rayon de 10 milliard d'années-lumière... Une perspective qui devrait relativiser le déni moderne de toute dignité du donné naturel* !

Auteur: Bourg Dominique

Info: Une nouvelle Terre. *tout ce qui se trouve à l'état de nature avant transformation et marchandisation par l'homme : minerais, énergies fossiles, terres arables, etc.

[ impasse consumériste ]

 

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pragmatisme

La relativité du temps et de l’espace dont nous parlent les astrophysiciens n’a de sens – tout comme les propriétés paradoxales mises en lumière par la physique des particules – qu’à une échelle de phénomènes qui n’est pas la nôtre. Dans notre expérience vécue, la remarque de Kant reste entièrement pertinente : "Si nous sortons de la condition subjective sans laquelle nous ne saurions recevoir d’intuitions extérieures, c’est-à-dire être affectés par les objets, la représentation de l’espace ne signifie plus rien." De même, nous avons beau savoir que la Terre tourne sur elle-même et autour du soleil, il n’en reste pas moins que, pour nous, comme le dit Husserl, "la Terre ne se meut pas". Enfin, il n’est pas vrai que "nous avons un corps potentiel, virtuel, capable de toutes les métamorphoses", ni qu’il "varie à l’infini" (Michel Serres, L’Expansion, 20 juillet 2000).

Auteur: Mandosio Jean-Marc

Info: Après l'effondrement : Notes sur l'utopie néotechnologique

[ bon sens ]

 

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