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déconnecté

Drôle vous me le demandiez. En fait, j'ai un peu de température quand je m'en vais.

Auteur: Gascoyne David

Info: en réponse à la question ambigüe d'un Nightclubber à Berlin : Sind Sie normal ? Cité par Jonathan Keates in The delightful Lord David dans le Times Literary Supplement du 1 mars 1991. Keates décrit également que Cecil avait avoué que s'il avait visité Sodome et Gomorrhe, il n'aurait probablement remarqué que la cathédrale

[ fuite ]

 

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nouveau testament

Les auteurs chrétiens des premiers siècles hésitent à employer le vocabulaire de l’expérience pour décrire ou définir la relation de l’homme à Dieu. Peut-être cette réticence s’explique-t-elle par le souci de démarquer le christianisme naissant des cultes à mystères très émotionnels, et des mystiques ambigües du paganisme tardif.

Auteur: Lobrichon Guy

Info: Dictionnaire de l'extraordinaire chrétien

[ question ] [ sémantique ] [ bible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Parfois, l'envie d'une femme d'être aimée prend le dessus sur sa conscience, et même si elle est angoissée à l'idée de traiter un homme avec cruauté, elle l'encourage alors qu'elle ne l'aime pas du tout. Puis, quand elle le voit souffrir, ses remords s'installent et elle fait tout ce qu'elle peut pour réparer le mal.

Auteur: Hardy Thomas

Info: Jude the Obscur

[ ambigüe ] [ complexe ]

 

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croissance psychologique

L’enfant aux prises avec le complexe d’Œdipe souffre. Il mérite compassion. Il a besoin d’amour chaste de la part de ses parents, et de paroles vraies concernant le désir interdit entre géniteurs et engendrés, comme entre enfants d’une même famille. Les parents doivent s’abstenir autant de le taquiner que de le blâmer, s’abstenir aussi de propos amoureux équivoques à son égard, de privautés ambigües, sous le couvert de câlins incendiaires, de joutes rivales soi-disant ludiques où l’enfant peut encore espérer triompher dans son désir incestueux. Tout cela ne ferait que retarder son développement psychosexuel.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 1, éditions du Seuil, 1977, page 179

[ soutien parental ] [ attitude juste ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

ambivalence politique

En ces années-là, le Parti communiste italien s'était proposé, entre autres fonctions, d'incarner un idéal libéral qui n'avait jamais encore, dans ce pays, trouvé son expression. De ce fait, le corps d'un simple communiste pouvait abriter deux personnages à la fois : un révolutionnaire intransigeant et un libéral olympien. Plus le communisme mondial, au cours de cette période de tension, s'était fait schématique et dépourvu de nuances dans ses expressions officielles, plus, dans l'âme du militant, ce que le communisme perdait en richesse intérieure à se modeler sur un rigide bloc de fonte, le libéral le retrouvait en facettes et iridescences.

Auteur: Calvino Italo

Info: La Journée d'un scrutateur, p 52

[ ambigüe idéologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bipolarité

La pensée et l'art, me disais-je essaient d'explorer ce que nous sommes, ils révèlent notre infinie variété, ambigüe et contradictoire, ils cartographient ainsi notre nature: Shakespeare et Dostoievski, me disais-je, éclairent les labyrinthes de la morale jusque dans leurs derniers recoins, ils démontrent que l'amour est capable de conduire à l'assassinat ou au suicide et ils réussissent à nous faire ressentir de la compassion pour les psychopathes et les scélérats; c'est leur devoir, me disais-je, parce que le devoir de l'art (ou de la pensée) consiste à nous montrer la complexité de l'existence, afin de nous rendre plus complexes à analyser les ressorts du mal pour pouvoir s'en éloigner, et même du bien, pour pouvoir peut-être l'apprendre.

Auteur: Cercas Javier

Info: L'Imposteur, p.18

[ littérature ]

 

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femmes-par-femme

- Comment savoir si une femme vous aime ? - Il est difficile d'être sûr de quoi que ce soit en amour, dit l'abbé en poussant la poupée vers l'enfant. - Et si une femme dit qu'elle a peur que l'homme ne revienne pas quand il va faire une course ? - Alors il se peut que ce soit elle qui ait envie de partir seule. (...) - Et quand une femme a l'esprit ailleurs, est-ce que cela veut dire qu'elle n'est pas amoureuse ? - Cela peut vouloir dire ça, mais aussi qu'elle est amoureuse. - Et si une femme dit à un homme qu'il ne doit pas tomber amoureux d'elle ? - Cela peut vouloir dire qu'elle l'aime. Il me vient à l'esprit un vieux film italien que tu aurais peut-être plaisir à voir et qui traite du même problème. Le metteur en scène fait assurément fi des dialogues pour démêler les sentiments. - Et si elle dit qu'elle n'est pas prête pour une union ? (...) - Ça peut vouloir dire qu'elle est prête mais qu'elle ne sait pas si toi, tu l'es et qu'elle redoute que tu la rejettes. - Et si elle dit qu'elle a envie de partir et qu'elle veut être seule ? - Ça peut vouloir dire qu'elle veut que tu viennes avec elle.

Auteur: Ava Audur Olafsdottir

Info: Rosa Candida

[ complexité ] [ ambigües ]

 

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rapports humains

Il était une fois un lieu avec un petit enfer et un petit paradis, et les gens allaient et venaient, et l'enfer et le paradis ils le rencontraient et les faisaient leurs, et ils l'étaient pour de vrai. Les gens étaient petits, mais ils faisaient beaucoup de bruit. Et ils disaient : c'est mon enfer, c'est mon paradis. Et il ne faut pas mépriser ce genre de mythologies, parce qu'elles font partie des gens et, pour ce qui est des gens, le mieux c'est de les aimer. Et alors on aime leurs mythologies. A part ça le lieu était exécrable. Les gens couinaient comme des rats, et ils prenaient les choses et ils les jetaient, et ils se prenaient et ils se jetaient. Ils disaient : bonjour, bonsoir. Et ils s'agrippaient, couchaient les uns avec les autres, puis se réveillaient. Parfois ils se réveillaient au coeur de la nuit et ils s'agrippaient avec frénésie. J'ai peur - disaient-ils. Et ils s'aimaient à la va-vite et se lavaient, et ils disaient : bonsoir, bonsoir. C'était là une partie de leur vie, et c'était une des zones (attendrissantes) de leur humanité, et ce qui est humain est terrible et possède une sorte de beauté palpitante et ambigüe. Et alors on aime ça parce qu'on est humain et que c'est bon d'aimer, de comprendre, bien sûr, etc.

Auteur: Herberto Hélder de Oliveira

Info: Les cent pas, P47

[ contemplation ] [ littérature ]

 

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relation amoureuse

C’est dans une sorte d’engluement corporel de la liberté que s’exprime la nature du désir. Nous voulons devenir pour l’autre un objet qui ait pour lui la même valeur de limite qu’a, par rapport à sa liberté, son propre corps. Nous voulons devenir pour l’autre non seulement ce en quoi sa liberté s’aliène – sans nul doute, il faut que la liberté intervienne, puisque l’engagement est un élément essentiel de notre exigence d’être aimé – mais il faut aussi que ce soit beaucoup plus qu’un engagement libre. Il faut qu’une liberté accepte de se renoncer elle-même pour être désormais limitée à tout ce que peuvent avoir de capricieux, d’imparfait, voire d’inférieur, les chemins dans lesquels l’entraîne la captivation par cet objet que nous sommes nous-même.

Ainsi, devenir par notre contingence, par notre existence particulière dans ce qu’elle a de plus charnel, de plus limitatif pour nous-même, pour notre propre liberté, devenir la limite consentie, la forme d’abdication de la liberté de l’autre, c’est l’exigence qui situe phénoménologiquement l’amour dans sa forme concrète – le genital love, comme disait tout à l’heure notre ami Balint. C’est là ce qui l’institue dans cette zone intermédiaire, ambigüe, entre le symbolique et l’imaginaire.

Si l’amour est tout pris et englué dans cette intersubjectivité imaginaire, [...] il exige dans sa forme achevée la participation au registre du symbolique, l’échange liberté-pacte, qui s’incarne dans la parole donnée.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 334

[ structuration ] [ couple ] [ régulations narcissiques ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

romantisme psychiatrique

Les propagandistes de l’antipsychiatrie se complaisent fort souvent dans des situations ambigües. C’est ainsi que Laing voit dans la schizophrénie " une stratégie particulière qu’une personne inventerait pour supporter une situation insupportable " (Politique de l’expérience, p.80). Or il faut bien reconnaître que le schizophrène n’est nullement un stratège et qu’il n’invente rien du tout, car on ne devient pas schizophrène à volonté ; le mystère de la maladie mentale, comme celui de l’amour, c’est qu’il est toujours possible de lui trouver des causes, des motifs, des mobiles, mais que pourtant, pas plus qu’on ne décide de tomber amoureux de quelqu’un, pas davantage on ne décide de devenir un malade mental.

En outre, Laing et Cooper affirment que la société est folle, ce qui, hélas, est fort souvent incontestable ; mais Laing se souvenant des analyses de Hegel et de celles de Sartre sur l’être-pour-autrui affirme que le schizophrène est celui que la société force à devenir tel en le schizophrénant, en le chosifiant comme schizophrène et en se donnant ensuite le beau rôle de décréter : C’est un schizophrène. Mais on pourrait retourner cette argumentation contre Laing en lui faisant remarquer qu’il a commencé par chosifier la société comme société-repoussoir pour pouvoir affirmer ensuite qu’elle était effectivement folle et repoussante.

Enfin l’attitude de Laing à l’égard de la folie est des plus équivoques. D’un côté il reconnaît que la maladie mentale existe, qu’elle exige des soins, une mise en observation dans une clinique psychiatrique et qu’il faut tenter de réinsérer le malade dans la société (cf. R. D. Laing, Le moi divisé, p.25). Mais d’un autre côté, la maladie mentale le fascine et jouit à ses yeux d’un grand prestige ; il voit, en effet, en elle la possibilité d’un extraordinaire voyage et les premiers pas d’une initiation à l’inconnu. Il est ainsi tenté de s’embarquer sur la nef des fous car il trouve dans la folie une démarche de créativité proche de ce que le Zen appelle Satori. C’et pourquoi l’on peut lire, chez Laing, de nombreux récits et analyses de maladies-voyages (cf. La politique de l’expérience, p. 101).

Auteur: Brun Jean

Info: "Les vagabonds de l'occident", Desclée, Paris, 1976, page 105

[ critique ] [ ambivalence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson