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érotisme

Fabienne se laissait guider par son intuition.Cette présence était féminine. Elle sentait dans sa chair le contact délicat et maternel propre aux femmes. Elle n'avait pas besoin de voir. D'ailleurs, elle ne voyait rien. Les rideaux de la douche s’écartaient lentement et alors commençait l'extase; l’extase de l'inconnu... Il y eu un léger cliquetis; celui des oeillets autour de la barre. Ses yeux embués regardèrent. Comme sous le souffle d'une vie qui s'approche, le rideau s’écarta davantage. Son visage laissa échapper un sourire. Elle sentait, devinait mais ne voyait rien ; pas même la chute de l'eau ne trahissait les contours d'une forme . Pourtant la chose était là, la frôlant déjà avec finesse. Sans l'once d'une appréhension, Fabienne se laissa toucher. D'abord les jambes, puis le haut des cuisses...

Auteur: Flamion Jean-Charles

Info: Annabelle

[ surnaturel ] [ invisible ]

 

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subjectivité

Si la notion de réalité peut varier dans ses fondements d’une culture à l’autre, elle n’est pas pour autant stable à l’intérieur d’une culture, ni même chez un individu particulier.
La psychologie transpersonnelle s’est attaquée à une facette de ce problème en mettant en lumière de larges variations dans notre appréhension de la réalité lorsque nous changeons d’état. S’étant donné pour objectif la compréhension des états de conscience dans leur vécu subjectif ainsi que dans leurs effets sur la personnalité, elle décèle que la conscience n’est pas uniforme et statique comme les définitions classiques tendaient à le laisser supposer.
[…] Dans cette nouvelle optique transpersonnelle, certains ethnologues commencèrent à s’intéresser aux transes dans leurs fonctions psychologiques et leurs effets sur la personne et sur le groupe. Ainsi naissait l’ethnopsychologie (psychological anthropology).

Auteur: Hardy Christine

Info: La connaissance de l'invisible

[ relativité ] [ relatif ]

 

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quête sémantique

La problématique d'une appréhension linguistiques de concepts qui se situent hors d'un rationalisme, restrictif par essence, est passionnante. Dans le cadre de FLP nous voulons l'aborder ici sous deux angles. Primo dans le cadre "priméité-secondéité-tiercité" de Peirce on s'aperçoit que c'est principalement la secondéité qui est en cause, càd l'interprétant, càd l'homme, ici le poète/écrivain si possible.

Nous réfléchissons donc à une formulation qui indiquerait que tel auteur, au-delà de sa profession (celle sous paramètres des auteurs) présente une plus grande spécificité et/ou correspond à un cadre "plus ouvert" - où, par exemple le non-rationnel trouverait mieux place et correspondrait donc, et pour rester dans les formulations FLP, au "spectre continu" tel que décrit par Dan Radin.

Auteur source, secondéité médium, qui se transforme ainsi presque en tiercité.

Pour une formulation sympa le concours est lancé.

Auteur: Mg

Info: Mai 2020

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

musée

Mais voici que pour la France, Beaubourg [le Centre Pompidou] change tout ! Nous assistons au triomphe, à la glorification de l’image, du spectacle, de la culture par la représentation. Tout est voué au visuel dans cet univers culturel, tout est monstratif (car la bibliothèque géante est une plaisanterie à côté des kilomètres d’images, et ce sont encore les livres d’images qui y attirent le plus !). Nous sommes à Beaubourg en présence de la concentration des méthodes, objectifs, attentes et réalisations de la civilisation de l’image. Images de tout et sur tout. un million de visiteurs reçoivent une appréhension du monde dans lequel ils vivent par cette surimpression d’images. On leur fait comprendre l’évolution de leur société par l’image, la photo, le prototype, le plan, le croquis, le schéma, les diapos. Ancrage plus forcené que jamais dans le réel. Le réel seul. Beaubourg a porté l’ex-position (absence du réel par présentation de ce réel) à son comble.

Auteur: Ellul Jacques

Info: Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 187

[ conviction visuelle ] [ critique ] [ réductionnisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rencontre

Il avait croisé un jour Etienne Klein, par hasard dans un aéroport, Klein s'ennuyait et avait du temps. Du coup ils avaient discutés une bonne heure dans une halte-bistrot. Sympatique, accessible et méfiant à la fois, Klein avait toutes les apparences de l'ouverture ; mais lui par ses questions sur les sorties hors du corps, la télépathie et autres mystérieux niveaux vibratoires, avait eu le sentiment d'agacer le philosophe des sciences en le mettant face à des problématiques ne donnant aucune prise aux savoirs rationnels du monde incarné. Et d'un, Klein devait le considérer comme un peu allumé, et de deux il avait eu l'impression de cornériser le savant parce que ce dernier ne semblait plus à même d'accorder quelque magie mystique à l'univers. Démuni de la naïve et enfantine appréhension du cosmos, engoncé dans une réalité établie via de construites et complexes configurations mentales. Le tout enchevêtré avec une image et une position sociale patiemment construites. Oui, la notoriété obère perceptions et rapports humains.

Auteur: Mg

Info: 19 mars 2021

[ . ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

procrastination

Je désire méditer. Puis j’oublie purement et simplement cette velléité.

Je désire méditer. Mais des doutes se lèvent sur l’utilité de la méditation ou sur mon aptitude à la pratiquer. De fait, je remets à plus tard.

On voit ici le rôle stérilisant du doute et tout particulièrement de ce doute fondamental sur soi-même qu’on peut traduire caricaturalement par "c’est beaucoup trop beau et trop difficile pour moi". Il y a dans cette sous-estimation une méconnaissance de ce que chaque être possède la nature de Bouddha.

Je désire méditer. Hélas, mon appartement est trop bruyant ; le soir tard ou le matin de bonne heure, ne serait-il pas meilleur pour ma santé de me reposer ? je dors.

J’avais résolu de méditer. Mais, à l’heure dite, je me souviens soudain que je dois écrire une lettre, ce que je fais. A posteriori, je réalise que j’aurais bien pu l’écrire plus tard. Etc…

Et chaque lecteur, en s’observant, pourra enrichie cette liste de ses exemples vécus.

Auteur: Schnetzler Jean-Pierre

Info: La Méditation bouddhique : Une voie de libération

[ bonnes excuses ] [ appréhension ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autocritique

Il n’a jamais été aussi difficile qu’aujourd’hui de vivre simplement, de vivre une vie simple et sincère. 

La société a de plus en plus tendance à se diviser en groupes, à rechercher des leaders qui parlent d’une voix forte, à exclure ceux qui sont différents. La sincérité de la pensée individuelle est bien souvent raillée, parfois même considérée comme dangereuse. 

Ce livre, je le regardais à l’époque avec une certaine appréhension en me demandant à qui il pourrait être utile, à part à moi-même et aux femmes ayant une nature similaire à la mienne. Maintenant que j’ai presque l’âge de la grand-mère de Mai, c’est avec sérénité que je le vois être à nouveau publié et partir pour un autre voyage. Bon vent !  Qu’il parvienne à ceux qui en ont besoin, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, qu’il les accompagne, les soutienne et les encourage du mieux qu’il peut.  Nous n’avons pas besoin de parler d’une voix forte, nous pouvons tout à fait parler et communiquer avec une petite voix.  Que ce livre leur chuchote ce message.

Auteur: Nashiki Kaho

Info: L'été de la sorcière. Postface de l'auteur

[ a posteriori ] [ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyse

Tout un chacun ici se gargarise avec le terme de sens. Je ne crois pas que ce terme soit là autre chose qu’un affaiblissement de ce dont il s’agit à l’origine, tandis que le terme de désir, dans ce qu’il noue et rassemble d’identique au sujet, donne toute sa portée à ce qui se rencontre dans cette première appréhension de l’expérience analytique. C’est à cela qu’il convient de revenir si nous voulons rassembler à la fois le point où nous en sommes et ce que signifie essentiellement, non seulement notre expérience, mais ses possibilités – je veux dire, ce qui la rend possible.

C’est aussi ce qui doit nous garder de céder à la pente, au penchant, je dirais presque au piège où nous sommes impliqués nous-mêmes avec le patient que nous introduisons dans l’expérience – ce serait de l’induire dans une voie qui reposerait sur un certain nombre de pétitions de principe, je veux dire l’idée qu’une solution dernière puisse être donnée à sa condition qui lui permette en fin de compte de devenir, disons le mot, identique à un objet quelconque.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, pages 323-324

[ piège de la facilité ] [ réponse à la demande ] [ solution miracle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

climat

En 2010, deux universitaires, Karin Becker et Olivier Leplatre, se sont mis en tête de rassembler, pour un volume futur ayant pour titre La Pluie et le Beau Temps dans la littérature française, un ensemble d'études analysant les liens que les écrivains entretiennent avec la météorologie ainsi que les modalités de leur compréhension du phénomène : anthropologiques, sociales, scientifiques, hygiéniques, poétiques, narratives. Au moment où le livre que vous avez entre les mains partait à l'imprimerie, Becker et Leplatre en était toujours à s'interroger : "Quelle place l'écrivain accorde-t-il au temps qu'il fait? Peut-on aller jusqu'à parler chez tel ou tel écrivain d'un véritable climat qui donne une cohérence à son univers?" Nous aimerions pour notre part ajouter deux points à cette réflexion. Un : peut-on imaginer une appréhension barométrique des œuvres littéraires, qui irait nécessairement de "Tempête" à "Très sec"? Et deux : en quoi l'air conditionné a-t-il renouvelé la littérature policière ?
Pour terminer, participons modestement à la météocritique littéraire en observant que dans Madame Bovary, Flaubert utilise dix-huit fois le mot pluie, mais jamais aucun des mots suivants : averse, ondée, bruine ou crachin. Chez Emma, quand ça tombe, ça tombe, voilà tout.

Auteur: Launet Edouard

Info: De la jouissance en littérature : 50 leçons

[ imagination ] [ écriture ]

 

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matérialisme

Paradoxe de Berkeley : L'évêque de Cloyne, Berkeley, est le dernier qui, par cent sophismes captieux, a prétendu prouver que les corps n'existent pas. Ils n'ont, dit-il, ni couleurs, ni odeurs, ni chaleur ; ces modalités sont dans vos sensations, et non dans les objets. Il pouvait s'épargner la peine de prouver cette vérité ; elle est assez connue. Mais de là il passe à l'étendue, à la solidité, qui sont des essences du corps, et il croit prouver qu'il n'y a pas d'étendue dans une pièce de drap vert, parce que ce drap n'est pas vert en effet ; cette sensation du vert n'est qu'en vous : donc cette sensation de l'étendue n'est qu'en vous. Et, après avoir ainsi détruit l'étendue, il conclut que la solidité qui y est attachée tombe d'elle-même, et qu'ainsi, il n'y a rien au monde que nos idées. De sorte que, selon ce docteur, dix mille hommes tués par dix mille coups de canon ne sont dans le fond que dix mille appréhensions de notre entendement ; et quand un homme fait un enfant à sa femme, ce n'est qu'une idée qui se loge dans une autre idée, dont il naîtra une troisième idée.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique <p.149-150>

 

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