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réparties

L'age venu, sa fortune croquée, Madeleine Rohan vécu les dernières années de sa vie sous les combles d'un immeuble Montmartrois. Quelques anciens admirateurs venaient encore parfois la visiter. Il entraient dans sa chambre essoufflés, pantelants "Déménagez, ma chère, votre escalier nous tuera". Elle souriait, coquette : - C'est le seul moyen qu'il me reste pour faire battre le coeur des hommes.

Auteur: Brohan Madeleine

Info: la comédienne

 

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illusion

Toutes les choses qui existent sont en réalité pareilles. Nous attachons du prix à celles qui sont belles et rares, et celles qui sont laides nous les considérons comme fétides et pourries. La pourriture peut parfois être transformée en une chose rare et chère, et inversement. C'est pourquoi il est dit qu'une seule énergie baigne le monde. En conséquence, le sage chérit l'Unité.

Auteur: Tchouang-Tseu

Info:

[ unicité ]

 

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guerre

Ma chère Soazig,
Chez nous, sur notre île, c'est vrai qu'on est seuls, mais c'est rien comparé à cette armée de combattants qui doit assassiner pour survivre. Le premier qu'on tue, c'est l'humain qu'on a dans le coeur. C'est pas possible autrement : sinon on se fait sauter avec une grenade pour ne plus voir les copains démembrés, les cadavres mis en pièces...

Auteur: Morice Sébastien

Info: Facteur pour femmes, p. 62

[ atroce ] [ déshumanisation ]

 

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déclaration d'amour

Je ne pourrai vous voir aujourd'hui ma chère enfant. Tous mes jours ne sont pas des jours de consolation. Il y en a de consacrés au chagrin des affaires, à celui des devoirs. Demain je me flatte de voir celle dans laquelle mon âme se repose et qui seule fait la douceur d'une vie condamnée aux souffrances mais que vous me faites aimer.

Auteur: Voltaire

Info: à Marie-Louise Denis 1748

[ correspondance ]

 

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poème

Chère enfant, ne vois-tu pas
Que tout ce que nous voyons
N'est qu'un reflet, n'est qu'une ombre
De ce qui est invisible à nos yeux ?

Chère enfant, n'entends-tu pas
Que le fracas de la vie quotidienne
N'est que l'écho déformé
Des harmonies triomphantes ?

Chère enfant, ne sens-tu pas
Que seul importe sur terre
Ce qu'un coeur dit à un coeur
Dans un message silencieux ?

Auteur: Soloviev Vladimir

Info: Poésie de 1892, traduite par Nikita Struve

[ réalité ] [ illusion ]

 

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légume

A l'époque où j'étais seule, je vivais sur l'aubergine, plus puissante des alliées de la bonne cuisinière. Je pouvais la frire, la bouillir, l'étuver et la manger croquante ou vaseuse, chaude ou froide. Elle n'était pas chère, et, délicieuse, vous remplissait avec toutes ces sortes de combinaisons étranges. Et s'il en avait en rab, je la mangeais froide le lendemain, étalée sur du pain.

Auteur: Laurie Colwin

Info:

[ nourriture ] [ survie ]

 

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plaisir

Ma chère,

Découvre ce que tu aimes et laisse-le te tuer.

Laisse-le te dépouiller. Laisse-le se pendre à ton dos et te tirer  vers un éventuel néant.

Laisse-le te détruire et dévorer tes restes.

Car tout te tuera, lentement ou rapidement, mais c'est tellement meilleur d'être tué par un amant.

Bien insidieusement à toi

Auteur: Friedman Kinky

Info:

[ autodestruction ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

grâce

Quand il en parlait, Daniel avait le duende, cette fulgurance créatrice chère à Lorca qu'on trouvait parfois dans la passe d'un torero, la voix d'une chanteuse ou la transe d'une danseuse de flamenco. Ce duende qui "renvoie muses et anges / comme des chiens savants dans la fange", Rubén le retrouvait dans les poèmes de son père, feux et lumières qui avaient ébloui son enfance.

Auteur: Férey Caryl

Info: Mapuche. Chap 3, p 47

[ passion transmise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hésitations

Dans les longs préparatifs d'un voyage, il entre, je crois, la conviction intime qu'il n'aura pas lieu.
Comme approchait le jour du départ, mon lit et ma maison confortable devinrent de plus en plus désirables, et ma chère épouse se fit incommensurablement précieuse. Abandonner tout cela pendant trois mois pour les affres du manque de confort et de l'inconnu semblait une folie. Je ne voulais plus partir.

Auteur: Steinbeck John

Info: Voyage avec Charley, p31, Babel

[ contradictoire ] [ processus ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

amorce

Le grain de sable, c'est d'abord une poussière dans l'oeil ; ensuite, cela devient un agacement dans les doigts, une brûlure à l'estomac, une petite protubérance dans la poche et, si le mauvais sort s'en mêle, cela finit par devenir une lourde pierre sur la conscience. Tout commence comme ça, ma chère Sara, la vie comme les récits, par un grain de sable inoffensif, qui passe inaperçu.

Auteur: Cabré Jaume

Info: Confiteor, p 368

[ détail ]

 

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