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penser

... savoir analyser et reconstituer les cheminements de notre pensée, c'est nous mettre en mesure de les améliorer.

Auteur: Papert Seymour

Info:

 

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prière

Comment Te louerais-je, Seigneur, Toi qui sans naissance, sans demeure, surpasses toute connaissance mondaine et dont le domaine échappe aux cheminements de la parole.

Auteur: Nagarjuna

Info: Hymne à la Réalité absolue, Catuhstava, sqq. 1, cité et traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.196- spiritualité

[ indicible ]

 

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randonnée

Non contents de tracer un réseau de traverse, les chemins noirs pouvaient aussi définir les cheminements mentaux que nous emprunterions pour nous soustraire à l’époque.

Dessinés sur la carte et serpentant au sol ils se prolongeraient ainsi en nous-mêmes, composeraient une cartographie mentale de l’esquive.

Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer.

Non ! Il suffirait de ne rien avoir de commun avec lui.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Sur les chemins noirs

[ réflexion ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sciences

Les grands maîtres de l'analyse moderne sont Lagrange, Laplace et Gauss, qui étaient contemporains. Il est intéressant de noter le contraste marqué de leurs styles. Lagrange est parfait tant dans la forme que dans la matière, il prend soin d'expliquer sa procédure, et bien que ses arguments soient généraux, ils sont faciles à suivre. Laplace lui n'explique rien, est indifférent au style, et, s'il est convaincu que ses résultats sont corrects, se contente de les laisser soit sans preuve, soit avec une preuve défectueuse. Gauss est aussi exact et élégant que Lagrange, mais encore plus difficile à suivre que Laplace, car il enlève toute trace de l'analyse par laquelle il a atteint ses résultats, et ses cheminements pour apporter une preuve, tout en étant rigoureux, sont aussi concis et synthétiques que possible.

Auteur: Rouse Ball Walter William

Info: Mathematical Recreations and Essays

[ historique ] [ comparaisons ] [ méthodologies ]

 

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structures incorporées du langage

Si effectivement, l’action spécifique qui vise à l’expérience de satisfaction, est une action dont la fin est de reproduire l’état, de retrouver das Ding, l’objet, nous comprendrons bien des modes de ce qui est le comportement névrotique, de la conduite de l’hystérique, si tant est qu’il s’agit, dans la conduite de l’hystérique, de recréer un état centré par l’objet en tant que cet objet, das Ding, est le centre et le support d’une aversion comme FREUD l’écrit quelque part.

C’est en tant que l’objet premier est objet d’insatisfaction que s’ordonne, s’organise l’Erlebnis spécifique de l’hystérique. Et c’est aussi pour autant que par une différence, une distinction, une opposition que FREUD a vue, la première, et qui n’a pas lieu d’être abandonnée que dans la névrose obsessionnelle, cet objet, das Ding, par rapport à quoi s’organise l’expérience de fond, l’expérience de plaisir, est un objet - FREUD l’a très bien perçu, cela a été sa première aperception de la névrose obsessionnelle - un objet qui littéralement apporte trop de plaisir.

Si vous regardez dans ses cheminements divers, dans tous ses ruisselets le comportement de l’obsessionnel : ce qu’il indique et ce qu’il signifie, ce comme quoi il apparaît sujet lui-même, c’est toujours ce quelque chose qui se règle pour éviter en fin de compte ce qu’il voit souvent assez clairement comme étant le but et la fin de son désir. Et pour l’éviter d’une façon dont la motivation est somme toute extraordinairement radicale, puisque effectivement le principe du plaisir nous est donné pour avoir un mode de fonctionnement qui est justement d’éviter cet excès, ce trop de plaisir.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 9 décembre 1959, L'éthique

[ définition ] [ hystérie ] [ choix de la névrose ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théologie

Nous nous souviendrons que la tradition juive, elle non plus, n’est pas aussi monolithique, en matière de souveraineté divine. Le puissant courant souterrain de la Cabale, à nouveau mis en lumière de nos jours par Gershom Scholem, connaît un destin de Dieu, auquel celui-ci est soumis avec le devenir du monde. Il y a là des spéculations hautement originales et fort peu orthodoxes, parmi lesquelles les miennes ne se trouveraient pas si totalement seules. Par exemple, mon mythe ne fait au fond que radicaliser l’idée du Tsimtsoum, ce concept cosmologique central de la Cabale lurianique. Tsimtsoum veut dire contraction, retrait, autolimitation. Pour faire place au monde, le En-Sof du commencement, l’infini, a dû se contracter en lui-même et laisser naître ainsi à l’extérieur de lui le vide, le néant, au sein duquel et à partir duquel il a pu créer le monde. Sans son retrait en lui-même, rien d’autre ne pourrait exister en dehors de Dieu, et seule sa durable retenue préserve les choses finies d’une nouvelle perte de leur être propre dans le divin "tout en tout".

Or mon mythe va encore plus loin que cela. Totale devient la contraction ; c’est entièrement que l’infini, quant à sa puissance, se dépouilla dans le fini, et lui confie ainsi son sort. Reste-t-il encore quelque chose, dès lors, pour une relation à Dieu ? Laissez-moi répondre en citant une dernière fois mon écrit antérieur.

Renonçant à sa propre invulnérabilité, le fondement éternel a permis au monde d’être. Toute créature doit son existence à cette négation et a reçu avec cette existence ce qu’il y avait à recevoir de l’au-delà. Dieu, après s’être entièrement donné dans le monde en devenir, n’a plus rien à offrir : c’est maintenant à l’homme de lui donner. Et il peut le faire en veillant à ce que, dans les cheminements de sa vie, n’arrive pas, ou n’arrive pas trop souvent, et pas à cause de lui, l’homme, que Dieu puisse regretter d’avoir laissé devenir le monde.

Auteur: Jonas Hans

Info: Le concept de Dieu après Auschwitz, pp. 41-43

[ ontologie ] [ judaïsme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel