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évangélisme

Clément d’Alexandrie, Stromates : Selon eux, dans les Traditions, l’apôtre Matthieu disait : "Si le voisin d’un élu a péché, c’est l’élu qui a péché ; car s’il s’était conduit comme la Parole l’y invite, même son voisin aurait rougi de son attitude et n’aurait pas péché."

Auteur: Quéré France

Info: In Évangiles apocryphes de France

[ chrétien exemplaire ] [ modèle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

principe

Que l’instance métaphysique requière la révélation n’implique pas que cette révélation lui soit effectivement donnée. Le cas de la métaphysique grecque (Platon et Aristote) est exemplaire à cet égard. Il lui manque visiblement un revelatum sacré qui pourrait l’accomplir (d’où un certain "caractère incomplet" dirait Guénon). Ce besoin d’une révélation est explicite dans le courant platonicien et s’accuse particulièrement chez Proclus. Chez Aristote, il s’exprimait peut-être dans les œuvres perdues, certaines indications de Cicéron vont en ce sens. Le cas d’Adam est différent : on doit considérer qu’au paradis, cette fonction est assumée par la création : pour Adam, les réalités naturelles qu’il contemple sont vraiment révélatrices du divin transcendant [...].

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, page 67

[ déficit ] [ recherche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

catholicisme

Contre les mauvais prêtres, les chrétiens blasphémateurs, les hérétiques, les Juifs, les païens, on pressent que Philippe Auguste, Louis VIII et saint Louis soutinrent fidèlement la cause de la foi. Ils intervinrent dans les questions de discipline, s'inquiétèrent de faire réformer les églises et les monastères où le culte divin était négligé, et saint Louis demanda au pape Alexandre IV qu'on ne l'empêchât point de sévir contre les clercs mariés ou criminels. Philippe Auguste faisait jeter à l'eau les blasphémateurs. Saint Louis se montra si dur pour eux que Clément IV intervint, conseilla au roi de déterminer, de concert avec ses barons et ses prélats les peines temporelles qui pourraient leur être infligées, "sans aller jusqu'à la mutilation ou la mort." Saint Louis essaya, sans grand succès, de convertir des juifs. Les rabbins essayèrent en vain de défendre le Talmud, dont le pape avait ordonné la destruction ; le (...) roi fit anéantir tous les exemplaires qu'ont pu découvrir. Il n'aimait pas les discussions, alors à la mode, entre théologiens chrétiens et israélites et il défendait aux laïques de s'y mêler, de crainte qu'ils eussent le dessous ; la seule façon de faire, disait-il, pour un laïque qui entend médire de la loi chrétienne par un Juif, c'est de tirer son épée et d'en "donner parmi le ventre dedans, tant comme elle y peut entrer".

Auteur: Petit-Dutaillis Charles

Info: La Monarchie féodale en France et en Angleterre (Xe - XIIIe), 541. Evolution de l'humanité n°29, p. 266-267

[ Gaule ] [ historique ]

 

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morale individuelle

Mais la foi, le salut personnel n’ont rien à voir avec la bienséance, et ne sont pas de l’ordre des mérites. Et c’est pourquoi il est écrit : "Ne jugez pas !" J’avoue que je comprends mal, ou plutôt que je réprouve, ces discussions sur la croyance ou non d’un homme connu, multipliées et prolongées après sa mort, dans notre siècle. Elles ne sont ni chrétiennes ni simplement honnêtes. "Le Seigneur seul connaît les siens", dit l’Écriture : si l’on est chrétien, qu’on croie cela, laissant aux incroyants le droit de mieux savoir. Et qu’est-ce que cela peut bien nous faire ? Sinon nous servir d’argument et nous rassurer curieusement dans notre foi ou dans notre incroyance, — parce qu’un de plus vient renforcer notre parti, et qu’il n’est pas le premier venu. C’est usurper la place du Juge, ou mêler vanités et salut.

Si Gide a refusé totalement quelque chose, c’est justement le totalitarisme, qui est l’esprit de parti logiquement développé. Et d’abord dans la religion. Le vrai croyant demain, ne sera-t-il pas celui qui osera dire : "Je ne crois pas !" quand l’État contre l’homme invoquera les Nécessités de l’Histoire ? Il n’est pas de vraie foi sans vrai doute, plus qu’il n’est de lumière sans ombre. Et je n’entends pas dire que Gide fut un croyant, mais il reste un douteur exemplaire.

Auteur: Rougemont Denis de

Info: fin de "Un complot de protestants", portrait de Gide publié dans le numéro de novembre 1951 de la NRF

[ indiscrétion ] [ références bibliques ] [ perplexité ] [ rejet des dogmes ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama