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étymologie

Ce terme de Beat Generation fut employé pour la première fois en 1948 par Jack Kerouac pour décrire son cercle d’amis. Le mot beat désignait depuis le XIXe siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmen noirs : beat en vint à signifier une manière de traverser la vie. Être beat devint "être foutu, à bout de souffle, exténué". Le "beat" ("pulsation") est aussi le "rythme" en musique.

Le terme beatnik, forgé à partir du mot beat et du nom du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à faire croire que les beats étaient une communauté de communistes illuminés en pleine période de maccarthysme.

Auteur: Bernat Joël

Info: http://www.dundivanlautre.fr/individu-sujet-identite-institution-masse/joel-bernat-leternel-retour-des-contre-cultures-une-necessite

[ Usa ] [ vingtième siécle ] [ néologismes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dictature

Les étudiants et intellectuels nord-coréens ne se risquent pas à s'organiser en opposition comme le firent leurs homologues des autres pays communistes. Pas de printemps de Prague ou de place Tian'anmen. Le niveau de répression est tel, en Corée du Nord, qu'aucune résistance n'a jamais germé. Toute activité dirigée contre le gouvernement entraîne des conséquences sinistres à l'encontre du protestataire, mais aussi de sa famille plus ou moins proche. Dans un régime qui cherche à purger le sang impur sur trois générations, la punition s'étend aux parents, grands-parents, frères, soeurs, nièces, neveux et cousins. "Beaucoup de gens pensent que, quitte à se sacrifier, autant donner sa vie pour chasser ce régime totalitaire. Mais vous n'êtes pas le seul puni. Et votre famille vivra un enfer", m'a confié un transfuge.

Auteur: Demick Barbara

Info: Vies ordinaires en Corée du nord

[ terreur ] [ terrorisme d'Etat ]

 

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question

Mettons de côté l'aliénation. Si vous demandez à ces jeunes filles qui descendent du trottoir et sont probablement des dactylos qui retournent au bureau : "Vous vous sentez aliénées? ", elles vous diront: " Nous nous sentons fatiguées." Posez la même question à cet homme qui est perché là-haut au volant de cet autobus, vous aurez la même réponse, et peut-être qu'il ajoutera: "Même s'ils me payaient dix fois plus, ce serait toujours une vie de chien." Maintenant, le véritable problème, le voici : le poids du travail, son caractère pénible, qui fait qu'on le ressent comme une condamnation, quand finira-t-il? Trouvera-t-on la quadrature du cercle, un genre de travail qui ne puisse pas dans les réserves vitales? C'est comme parler de morts-vivants, une contradiction dans les termes!

Auteur: Morselli Guido

Info: Le communiste

[ oppression ] [ labeur maudit ]

 

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mondialisation

La publicité voudrait faire croire qu'elle est nécessaire à la satisfaction des besoins humains alors qu'elle est l'esclave des plus grandes sociétés transnationales. Le terme même de globalisation a été inventé par Theodore Levitt, l'un des grands gourous américains du marketing. Sa thèse est simple : "Les différences de cultures, de goûts nationaux, d'environnement institutionnel des affaires sont des vestiges du passé."
On a vite compris : plus une tête ne doit dépasser. La globalisation c'est la pensée unique mise au carré. Les partisans de la globalisation rêvent de réaliser tout ce qu'on accusait les communistes de vouloir faire. La globalisation, c'est un véritable communisme à la Ubu. Ils ne rêvent que de publicités "globales" pour des produits "globaux" type McDo, Nike ou Disney imposés à des consommateurs tout aussi "globaux".

Auteur: Ariès Paul

Info: Démarque-toi !, Petit manuel anti-pub, p. 23-24

[ normalisation ] [ absurde ] [ propagande ]

 

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art officiel

Aucun sculpteur n'a le droit de refuser son participation au concours organisé à cet effet. Dans un délai de neuf mois, cinquante-quatre artistes doivent présenter leur projets. Dieu merci, Ladislav Saloun est déjà mort ! disent les habitants de Prague à propos du sculpteur tchèque le plus réputé. Pour ne pas remporter le concours, Karel Pokorny, considéré comme son successeur, dessine le chef suprême avec les bras grands ouverts dans un geste amical, donnant ainsi à Staline un petit air de Jésus.

A présent, Otakar Svec façonne son modèle à la va-vite et - selon la rumeur - sous l'effet de deux bouteilles de vodka. C'est un honnête homme, aussi plagie t-il volontairement un projet d'avant-guerre représentant Miroslav Tyrs, un activiste bourgeois que le communistes n'apprécient guère.

Hélas, il gagne.

Auteur: Szczygiel Mariusz

Info: Gottland. A propos de la statue géante de Staline à Prague

[ beaux-arts ] [ absurde ] [ malentendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait de dictateur

Rompu par une vie de complots à masquer ses traits et son âme, à se passer d'illusions, de pitié, de sincérité, à voir en chaque homme un obstacle ou un danger, tout chez lui était manœuvre, méfiance et obstination. La révolution, le parti, l’État, la guerre lui avaient offert les occasions et les moyens de dominer. Il y était parvenu, usant à fond des détours de l’exégèse marxiste et des rigueurs totalitaires, mettant en jeu une audace et une astuce surhumaines, subjuguant ou liquidant les autres. [...] Communiste habillé en maréchal, dictateur tapi dans sa ruse, conquérant à l’air bonhomme, il s’appliquait à donner le change. [...] Tous les Russes, attentifs et contraints, ne cessaient de l’épier. De leur part une soumission et une crainte manifestes, de la sienne une autorité concentrée et vigilante.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: In Staline de François Kersaudy. En 1944 De Gaulle est à Moscou-

[ autocrate ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instabilité permanente

La bourgeoisie n’existe qu’à la condition de révolutionner sans cesse les instruments de travail, par conséquent le mode de production, par conséquent tous les rapports sociaux. La conservation de l’ancien mode de production était, au contraire, la première condition d’existence de toutes les classes industrielles précédentes. Ce bouleversement continuel des modes de production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation, cette insécurité éternelles, distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux traditionnels et profondément enracinés, avec leur cortège de croyances et d’idées admises depuis des siècles se dissolvent ; les idées et les rapports nouveaux deviennent surannés avant de se cristalliser. Tout ce qui était stable est ébranlé, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs relations mutuelles avec des yeux désillusionnés.

Auteur: Marx Karl

Info: Manifeste du parti communiste, traduction de Laura Lafargue, Paris, Champ libre, 1983, pages 31-33, coécrit avec Engels

[ classe sociale ] [ perte des repères ] [ historique ]

 
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anti-communisme

Le système mis en place par Lénine est un régime totalitaire conduisant une partie de son peuple à la déportation, l’extermination ou la famine. Soljenitsyne déclarera des années plus tard que ceux qui ont mis en place ce système ne sont pas des Russes. […] Lénine instaure un régime de terreur. Les usines sont militarisées. Les ouvriers n’ont plus de droits syndicaux. Le blé est réquisitionné, entraînant une première famine en Ukraine et le développement du cannibalisme. Malgré les difficultés qu’il rencontre, Lénine a toujours pour but de déclencher une révolution mondiale. En plein XXe siècle, une idéologie dite communiste se voulant émancipatrice et libératrice des peuples devient dès son origine un système totalitaire, centralisé autour d’un homme et d’un petit groupe de révolutionnaires. Étrangement, ce régime totalitaire se maintiendra jusqu’en 1991 et connut un certain soutien en Occident.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 711

[ guerre larvée ] [ pion ] [ dévitalisation intérieure ] [ collectivisme mégalomane ]

 

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critique

Si Sartre avait été un intellectuel critique de la trempe d’un Orwell, d’un Camus, d’un Koestler, et non pas une mouche du char parmi tant d’autres, il eût dit que tout communiste soutenant l’écrasement des ouvriers de Berlin (1953), ou de Budapest (1956), était un chien ; au lieu d’expliquer que les travailleurs hongrois n’étaient pas "mûrs" pour recevoir le "rapport Kroutchev". Il n’eût pas été coqueter avec Castro à Cuba pour en ramener des odes au communisme tropical. Il eût mis en garde l’intelligentsia et la jeunesse militante contre leur aspiration fanatique à la servitude (et au despotisme) au lieu de marivauder avec les maos, ses cadets de Normale Sup’. Lui qui n’avait pas résisté à grand-chose sous l’Occupation, il n’eût pas flatté leur goût de la violence ("révolutionnaire"). Enfin, il eût choisi sa liberté, il eût été existentialiste.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Alain Badiou nous attaque", page 35

[ théorie-pratique ] [ ignare ] [ idéal ] [ vacherie ]

 

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fric

Ainsi, une seule opération immobilière avait suffit à son père à gagner largement davantage que ce que le mien avait mis quarante ans à péniblement amasser, à force de rédaction d'actes authentiques et d'enregistrement d'hypothèques, l'argent n'avait jamais récompensé le travail, ça n'avait strictement rien à voir, aucune société humaine n'avait jamais été construite sur la rémunération du travail, et même la société communiste future n'était pas censée reposer sur ces bases, le principe de la répartition des richesses était réduit par Marx à cette formule parfaitement creuse : "À chacun selon ses besoins", source de chicaneries et d'ergotages sans fin si par malheur on avait tenté de la mettre en pratique, heureusement cela ne s'était jamais produit, dans les pays communistes pas davantage que dans les autres, l'argent allait à l'argent et accompagnait le pouvoir, tel était le dernier mot de l'organisation sociale.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Sérotonine, p 135, Flammarion, 2019

[ pouvoir ]

 
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