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existence

Quand la souffrance arrive au point où tout notre intérieur se met à craquer comme une telega trop chargée, elle devrait du moins cesser d’être ridicule ; mais non, le rire accompagne les larmes, non seulement jusqu’à la fin, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à l’impossibilité d’en répandre davantage, oh ! le malheur ! il retentit encore et résonne là où la langue devient muette, où la plainte elle-même commence à s’éteindre…

Auteur: Tourguéniev Ivan

Info: Le Journal d'un homme de trop

[ humour parallèle ] [ orgueil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

entraide

L'idée selon laquelle les gens seraient naturellement égoïstes, agressifs et portés à la panique est un mythe tenace. Le biologiste Frans de Waal appelle cela la "théorie du vernis". La civilisation ne serait qu'une mince couche qui se craquellerait à la moindre anicroche. En réalité, c'est l'inverse : c'est précisément lorsque les bombes tombent du ciel ou lorsque les digues rompent que le meilleur en nous affleure à la surface.

Auteur: Bregman Rutger

Info: Humanité : Une histoire optimiste

[ solidarité ] [ fraternité ] [ grégarisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

flânerie

Ne pas trouver son chemin dans une ville, ça ne signifie pas grand-chose. Mais s’égarer dans une ville, comme on s’égare dans une forêt, demande toute une éducation. Il faut alors que les noms des rues parlent à celui qui s’égare le langage des rameaux secs qui craquent, et des petites rues au cœur de la ville doivent pour lui refléter les heures du jour aussi nettement qu’un vallon de montagne.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Tiergarten in Sens unique (1929), Paris, Maurice Nadeau, 1978, page 31

[ décor urbain ] [ analogie ] [ énigme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nababs

Pour supporter d'être nanti, il faut un équilibre hors du commun. En effet, la richesse est le terreau préféré des névroses. Elle les multiplie comme des petits pains . Elle leur donne les moyens de s'épanouir et aplanir les garde-fous. Elle pose un coin dangereux dans les cerveaux déjà fissurés. Au moindre coup de marteau , tout craque. Au final, il n'y a rien de plus proche d'un hôpital psychiatrique qu'un hôtel particulier.

Auteur: Mougin Véronique

Info: Pour vous servir

[ hypocondre ] [ neurasténiques ]

 

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déclaration d'amour

(...) Et la brusque lueur de l'éclair dans la nuit,
Les branches du poirier qui craquent au jardin,
Les ailes du hibou craintif, frappant la vitre,
Tu penseras que c'est mon âme qui revient.

Il n'y a pas de lieu, il n'y a pas de jour,
Que nous ayons pleuré ou nous soyons réjouis,
Où partout je ne sois près de toi, et toujours:
De mon âme partout j'ai laissé le débris.

Auteur: Mickiewicz Adam

Info: Ballades et romances

[ poème ]

 

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transgression

Partir à cheval en enfreignant le règlement, s’enfuir par une nuit de pleine lune et de mystère portés par l’aventure, entraînés par le rythme des sabots, et, en arrière-fond, le craquement du cuir et la voix de Johnny Cash qui pleurait Don’t take your guns to town…, pour des garçons de leur âge cela avait un goût de vin et de pastèque, l’ivresse d’un premier baiser, l’excitation d’un feu d’artifice, le baume du délice.

Auteur: Swarthout Glendon

Info: Bénis soient les enfants et les bêtes

[ jeunesse ] [ plaisir ]

 

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pouvoir

Les gros, hélas, savent ici-bas mener leur barque mieux que les maigres. Ces derniers sont le plus souvent chargés de missions particulières dont personne ne veut ou ne sont que surnuméraires et se voient promenés de droite et de gauche. Leur existence est par trop légère, éthérée, sans rien de sûr. Les gros, eux, ignorent les détours, leur carrière est au cordeau et lorsqu'ils occupent une place, ils s'y cramponnent, assurés et solides ; leur fauteuil peut bien ployer et craquer sous leur poids, ils ne le lâcheront pas.

Auteur: Gogol Nikolaï

Info: Les âmes mortes

[ obèse ] [ littérature ]

 

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méthode

Les archéologues chinois ont pu mettre en évidence que leurs ancêtres de l’âge du bronze utilisaient une tige de bois enflammée appliquée sur certaines cavités des avers des écailles de tortues ou des omoplates de bovidés pour qu’elles se fissurent. Le brûlage produisait sur l’autre face du support, sur le revers, une craquelure, une fente à laquelle on ne donnait sens que par rapport à une autre fente et à une troisième. Autrement dit, l’origine de l’écriture vient du vide, de la faille, du trou, du zéro, du zéro ondulatoire.

Auteur: Massat Guy

Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, introduction, page 11

[ trait unaire ] [ signes ] [ interprétation ] [ hasard ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

émerveillement

Plus on regarde de près les performances de la matière en organismes vivants, plus le spectacle devient impressionnant. La cellule vivante la plus mesquine devient un casse-tête magique plein à craquer de molécules élaborées et changeantes, de loin supérieures à tous les laboratoires humains dans le domaine de la chimie organique de synthèse en termes de célérité et de jugement juste et équilibré... Toute cellule vivante porte en elle l'expérience d'un milliard d'années d'expérimentation de ses ancêtres. On ne peut s'attendre à expliquer pareil oiseau aussi sage en quelques mots simples.

Auteur: Delbrück Max Ludwig Henning

Info: A Physicist Looks at Biology Transactions of The Connecticut Academy of Sciences, Volume 38, 1949 (p. 191)

[ complexité du vivant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

Elle passait en roulant tout ce que le bon Dieu lui avait donné, c’est-à-dire énormément, tangage dangereux qui menaçait à tout moment de faire craquer, aux endroits où l’œil mâle se visse, sa trop petite robe vert pomme. Elle avait la démarche élastique et la moue arrogante des dromadaires. Elle avait le cheveu très blond et l’œil tout vide. Elle ignorait qu’elle serait grosse dans cinq ans. Elle ne parlait que de cinéma et, en matière de cinéma, que de Marilyn Monroe. Elle se prenait pour Marilyn Monroe. Elle était téléphoniste et elle s’appelait Christiane.

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" page 82

[ starlette ] [ banale ]

 
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