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théologie cosmique

Les religions monothéistes ont inventé la transcendance, avec quelques variantes, avec un Dieu qui serait à l'extérieur, qui crée et se barre ensuite... Ce qui correspond au niveau d'évolution de l'humanité, qui est très bas. Il y'a un moment où on passe par des croyances aussi stupides que ça, celle où la source n'est plus là. C'est à mourir de rire quand on comprend les choses. La spiritualité qu'on avait dans la civilisation où j'étais avant d'être un humain terrestre, présentait cette pleine conscience là, elle était basée sur les caractéristiques dans lesquelles on trouve plusieurs dimensions, notamment celle de la mémoire, au sens global du terme... Sauf que tout ça n'était pas une religion, mais une science... Des constats métaphysiques qui sont partagés par tous les peuples avancés. d'une manière ou d'une autre. Les systèmes de croyances n'existent que pour les êtres très peu évolués.

Auteur: Auburn Marc

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[ extraterrestres ] [ échelons vibratoires ] [ monde astral ] [ rationalisme téléologique ]

 
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agnosticisme

Thomas et François

Dans les nombreuses conversations que j’ai pu avoir sur des sujets religieux, il m’est souvent arrivé de déclarer, de façon quelque peu provocatrice, que je ne reconnaissais que deux saints : le Thomas de l’Évangile et François d’Assise. Thomas arrivait en premier, bien sûr, puisqu’il avait eu l’audace de vouloir vérifier que Jésus-Christ portait bien des stigmates, au lieu de croire aveuglément. Il n’a certes pas conservé longtemps son esprit critique puisqu’il s’est très vite mis à croire, juste après avoir constaté cette présence. À sa place, j’aurais demandé des explications, beaucoup d’explications ! Il fallait absolument demander des explications ! Mais c’était déjà un premier pas : il voulait voir avant de croire. Le deuxième pas aurait consisté à voir au lieu de croire. Mais pour être capable de voir, il faut que les lumières de la raison dissipent l’obscurité des croyances. Les esprits n’étaient pas prêts…

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ réflexion ] [ factualisme ]

 
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raison

Une croyance populaire sur le "rationalisme" est que celui-ci s'oppose à toute émotion - que toutes nos tristesses et toutes nos joies sont automatiquement anti-logiques en vertu du fait qu'elles sont des sentiments. Pourtant, étrangement, il n'existe aucun théorème de la théorie des probabilités qui prouve que je devrais avoir l'air froid et inexpressif. La rationalité est-elle donc orthogonale aux sentiments ? Non, nos émotions découlent de nos modèles de la réalité. Si je crois que mon frère décédé a été retrouvé vivant, je serai heureux ; si je me réveille et réalise que c'était un rêve, je serai triste. P. C. Hodgell a écrit :  "Ce qui peut être détruit par la vérité doit l'être." Le bonheur de mon moi rêveur se retrouve à l'opposé de la vérité. Ma tristesse au réveil est rationnelle ; il n'y a pas de vérité pour la détruire. 

Auteur: Yudkowsky Eliezer Shlomo

Info: Rationalité : De l'IA aux zombies

[ apriorisme ] [ froideur ] [ insensibilité ] [ émoi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

interface cérébrale

Imaginez n'être qu'un cerveau. Vous voilà enfermé dans un crâne prison osseux, à essayer de comprendre ce qui se passe dans le monde. Il n'y a ni son ni lumière, ni odeur à l'intérieur du crâne.  Tout ce que vous avez, ce sont des flux d'impulsions électriques qui ne sont qu'indirectement liés aux choses du monde, quelles qu'elles soient. La perception, c'est-à-dire le fait de découvrir ce qui existe, doit donc être un processus de supposition éclairée dans lequel le cerveau combine ces signaux sensoriels avec ses attentes ou croyances antérieures sur la façon dont le monde se présente, en conséquence de quoi elle formule la meilleure supposition possible sur ce qui a provoqué ces signaux. Le cerveau n'entend pas de sons ni ne voit de lumière ni ne perçoit les odeurs. Ce que nous percevons est sa meilleure estimation de ce qui existe dans le monde.

Auteur: Anil Seth

Info:

[ processeur cognitif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropocentrisme

Lucrèce est une sorte d'athée dissimulé dans la mesure où, aux yeux des croyants de toutes les religions de toutes les époques, il semble inutile d'adorer un dieu sans vouloir apaiser sa colère, ou s'attirer sa protection ou ses faveurs. A quoi servirait un dieu qui ne punit ni ne récompense? Lucrèce affirme que ce genre d'espoirs et d'angoisses sont des formes de superstition nocive mêlant une arrogance absurde et une peur aussi absurde. C'est faire insulte aux dieux que d'imaginer qu'ils se soucient du sort des humains ou de leur pratiques rituelles, comme si leur bonheur dépendait des litanies que nous chuchotons ou de notre bonne conduite. Mais peu importe cette insulte, puisque les dieux s'en moquent. Rien de ce que nous pouvons faire (ou ne pas faire) ne les intéresse. Le problème c'est que ces fausses croyances et observances de l'homme lui font tort à lui-même.

Auteur: Greenblatt Stephen

Info: Quattrocento

[ historique ]

 

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mémoire

L’attrait le plus fascinant que les chamans attribuent à l’esprit de l’Ayahuasca est sa faculté de posséder une connaissance détaillée de l’ensemble des autres plantes de la forêt pluviale. A ce titre l’on pourrait comparer cet esprit à une sorte d’index de la forêt au savoir encyclopédique. Les chamans considèrent cet esprit comme un professeur ou un docteur à la science intarissable. Ceux-ci le consultent le plus souvent dans le but de l’obtention d’un diagnostic mais surtout pour que celui-ci révèle une posologie adaptée, la plupart des remèdes de l’esprit de l’Ayahuasca étant des remèdes à base de végétaux.
Selon la pensée et les croyances indiennes relatives à l’Ayahuasca, l’ensemble de la pharmacologie indigène proviendrait de l’expérience visionnaire. Sur la base de ces données, il semblerait que cet esprit soit capable d’accéder par des voies encore mystérieuses aux propriétés biochimiques et pharmacologiques des autres plantes de la Selva.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Les plantes psychotropes et la conscience", pages 67-68

[ enseignement ] [ homme-nature ] [ confiance ] [ végétal érudit ]

 

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langage

Nous attribuons généralement à nos idées sur l'inconnu la couleur de nos conceptions sur le contenu: si nous appelons la mort un sommeil, c'est qu'elle ressemble, du dehors, à un sommeil; si nous appelons la mort une vie nouvelle, c'est qu'elle paraît être une chose différente de la vie. C'est grâce à ces petits malentendus avec le réel que nous construisons nos croyances, nos espoirs - et nous vivons de croûtes de pain baptisées gâteaux, comme font les enfants pauvres qui jouent à être heureux.

Mais il en va ainsi de la vie entière; tout au moins de ce système de vie particulier qu'on appelle, en général, civilisation. La civilisation consiste à donner à quelque chose un nom qui ne lui convient pas, et à rêver ensuite sur le résultat. Et le nom, qui est faux, et le rêve, qui est vrai, créent réellement une réalité nouvelle.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info:

[ signifiant créateur ] [ imaginaire ] [ égarement ]

 
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modèles spirituels

- Vous ne croyez pas au ciel, vous, une religieuse ?
- Si vous n'y croyez pas, pourquoi devrais-je y croire ?
- Si vous y croyiez, peut-être y croirais-je.
- Si j'y croyais, vous n'auriez pas à y croire.
- Tout le vieux fatras d'autrefois, dis-je. La foi, la religion, la vie éternelle. La bonne vieille crédulité humaine. Êtes-vous en train de me dire que vous ne les prenez pas sérieusement ? Que votre vocation n'est que simulation ?
- Notre simulation est une vocation. Quelqu'un doit faire semblant de croire. Nos vies sont aussi chargées de sérieux que si nous professions une véritable foi, de solides croyances. Comme la foi diminue de par le monde, les gens trouvent de plus en plus nécessaire que quelqu'un croie. Des ermites aux yeux fous dans des grottes. Des religieuses habillées de noir. Des moines obéissant à la règle du silence. Tous ceux-là sont là pour croire.

Auteur: Delillo Don

Info: Bruit de fond

[ exemples ] [ émulateurs ] [ influenceurs ]

 

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paresse intellectuelle

- Tous mes collègues, depuis Descartes et Newton se sont mis en tête d’affirmer toutes sortes de choses en faisant fi de l’observation expérimentale. Une fois que tout le monde en a pris le pli, une fois que les jeunes gens comme Wolfgang [Pauli] se le font enseigner comme un dogme, la génération suivante devient aveugle. C’est une vérité qu’ils ne questionnent plus. Ils ignorent même qu’il y avait là une question. Ils continuent sur la lancée, c’est tout.
-Que voulez-vous dire ? demanda Breuer.
-Des choses fondamentales. Des choses apparemment simples. Comme l’espace. Et le temps. Les concepts absolus de Newton, que ce soit l’espace, le temps ou le mouvement, représentent des choses qui échappent par nature à l’observation, donc nous ne devrions par affirmer qu’elles existent. Nous ne pouvons pas construire la science sur des concepts qui sont parfaitement détachés de l’expérience humaine. le positivisme, voilà le seul dogme qui vaille.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", page 167-168, dialogue fictif entre Ernst Mach et Josef Breuer

[ croyance scientifique ] [ autonomisation conceptuelle ]

 

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croyance

On a demandé un jour au philosophe Robert Spaemann si lui, scientifique de renommée internationale, croyait vraiment que Jésus était né d'une femme vierge et faisait des miracles, qu'il avait ressuscité d'entre les morts et qu'avec lui, on obtenait la vie éternelle: autant d'idées tout de même très puériles. Le philosophe, âgé de 83 ans a répondu: oui, certainement, si vous voulez. Je crois à peu près aujourd'hui ce que je croyais enfant. Si ce n'est que depuis, j'ai eu le temps d'y réfléchir plus longuement. Et au bout du compte, la réflexion n'a fait que me renforcer dans la foi. Le pape, lui aussi, croit-il toujours ce qu'il a cru enfant? Je dirais cela dans des termes analogues. Je dirais: le simple est vrai et le vrai est simple. Notre problème, c'est que les arbres nous cachent la forêt; c'est que tant de savoir ne nous permet plus de trouver la sagesse.

Auteur: Ratzinger Joseph Benoît XVI

Info: Foi et égocentrisme scientifique

[ culture ] [ confusion ] [ christianisme ] [ innée ]

 

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