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alcool

Boire du vin et prospérer, boire de la bière et dépérir, boire de l'eau et mourir.

Auteur: Proverbe Allemand

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[ triade ]

 

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altruisme

L'égoïste laissant dépérir son frère, engraisse tout seul dans un monde désertique ; tandis que le décentrement amoureux, transférant l'accent sur l'autre personne, ouvre devant la première un horizon infini.

Auteur: Jankélévitch Vladimir

Info: Le sérieux de l'intention, Flammarion

[ . ]

 

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dormir

Bien plus que le temps, c'est le sommeil qui est l'antidote du chagrin. L'insomnie, en revanche, qui grossit la moindre contrariété et la convertit en coup du sort, veille sur nos blessures et les empêche de dépérir.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Aveux et anathèmes, 1987, Oeuvres, Quarto Gallimard 1995, p.1686

[ thérapie ]

 

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colonialisme

En 1949, un rapport du ministère des Affaires étrangères israélien prédisait : "La sélection naturelle fera le tri entre les réfugiés les plus adaptables et les plus combatifs et les autres, qui dépériront. Certains mourront, mais la plupart, changés en épaves et en parias, iront grossir les classes défavorisées dans les pays arabes."

Auteur: Sacco Joe

Info: Gaza 1956, en Marge de l'Histoire

[ judaïsme ] [ inhumanité ] [ pensée de droite ]

 

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émigration

Comme les montreurs de foire qui ne sortent jamais sans leur perroquet juché sur leur épaule, l’homme qui quitte sa patrie est condamné à porter sur son dos un lutin chargé de lui rappeler sa trahison. Vient le jour où le mauvais esprit saute à terre pour désigner du doigt le renégat avant de disparaître en fumée. Privé du seul lien qui le rattachait à ses origines, l’exilé se laissera dépérir de remords.

Auteur: Lê Linda

Info: Fuir, p. 53

[ mauvaise conscience ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décor

Les pâturages furent envahis, les pluies se firent plus rares, et la campagne, malade, se mit à dépérir. Et la population se dispersa en de lentes migrations. Et là-haut, il ne resta que la maison isolée. Sur ce paysage d'aridité et de mort, on croyait voir le refuge de Job. Au sommet de la pente, la seule conversation était celle qui s'établissait entre ces quatre silences : la maison blanche, avec son muret de terre sèche, la montagne, la vallée et les faucons tenaces.

Auteur: Mallea Eduardo

Info: Cendres

[ littérature ]

 

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avenir

Je suis convaincu que la voie à suivre pour l'humanité consiste à reconnaître et à protéger le droit fondamental de souveraineté sur la conscience, à se défaire des chaînes d'héritages religieux qui divisent, à rechercher des formes de spiritualité (ou pas de spiritualité du tout si vous préférez) qui soutiennent véritablement la liberté et la tolérance, à aider l'esprit humain à grandir plutôt qu'à dépérir, et à nourrir notre capacité innée d'amour et de respect mutuel. Les anciennes voies sont en faillite, brisées, et de nouvelles peinent à naître. Chacun d'entre nous, avec ses propres talents et  ses propres choix, a un rôle à jouer dans ce processus.

Auteur: Hancock Graham

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[ espérance ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

injustice

Au XVIIIe siècle, le philosophe Bernard Mandeville affirmait, dans sa "Fable des abeilles", qu’une société où les gens sont honnêtes finit par dépérir, car les citoyens y brident leurs appétits. C’est grâce au vice, à l’égoïsme effréné, à l’absence de scrupules que des entrepreneurs plus malins que les autres s’enrichissent et que, ruisselant sur l’ensemble de la société, leur prospérité finit par faire le bonheur de tous. "Les vices privés font la vertu publique", oui-da ! Guerre, armements, vol, prostitution, alcool, drogue, luxe, pollution : tout ça contribue au développement de la civilisation ?

C’est précisément cette logique que suivent les grands groupes de l’ère néolibérale, remarque Dany-Robert Dufour, dans "Le Monde diplomatique" (décembre). Abus de position dominante, dumping et ventes forcées, délits d’initié et spéculation, faux bilans, manipulations comptables, détournements de crédits publics et marchés truqués, etc. Quand Apple bride ses portables, quand Lafarge finance Daech, quand Uber espionne ses concurrents, quand des entreprises du CAC40 cachent des fortunes dans les paradis fiscaux. Au fond, c’est pour notre bien !

Auteur: Porquet Jean-Luc

Info: Le Canard enchaîné, Édition du mercredi 27 décembre 2017, p. 5.

[ inégalités ] [ ploutocrates ] [ fauteurs de guerre ] [ ironie ]

 

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insomniaques

Le travail est assez mal vu des Émanglons, et, prolongé, il entraîne souvent chez eux des accidents.

Après quelques jours d'un labeur soutenu, il arrive qu'un Émanglon ne puisse plus dormir.

On le fait coucher la tête en bas, on le serre dans un sac, rien n'y fait. Cet homme est épuisé. Il n'a même plus la force de dormir. Car dormir est une réaction. Il faut encore être capable de cet effort, et cela en pleine fatigue. Ce pauvre Émanglon donc dépérit. Comment ne pas dépérir, insomnieux, au milieu de gens qui dorment tout leur saoul ? Mais quelques-uns en vivant au bord d'un lac, se reposent tant bien que mal à la vue des eaux et des dessins sans raison que forme la lumière de la lune, et arrivent à vivre quelques mois, quoique mortellement entraînés par la nostalgie du plein sommeil.

Ils sont faciles à reconnaître à leurs regards vagues à la fois et insistants, regards qui absorbent le jour et la nuit.

Imprudents qui ont voulu travailler ! Maintenant il est trop tard.

Auteur: Michaux Henri

Info: L'Espace du dedans, Les émanglons, Mœurs et coutumes - Voyage en grande Garabande - 1936

[ labeur ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Des formes noires, parmi les arbres, étaient accroupies, gisantes ou assises, appuyées contre les troncs, collées à la terre, moins indiquées qu’effacées par la lumière trouble, dans toutes les postures de la douleur, de l’accablement et du désespoir. Un nouveau coup de mine éclata sur la falaise suivi par un léger frémissement du sol sous mes pieds. L’œuvre se poursuivait. L’œuvre !… Et ceci était l’endroit où certains de ses serviteurs s’étaient retirés pour mourir.
Ils mouraient lentement ; aucun doute là-dessus. Ce n’était pas des ennemis, ce n’était pas des criminels ; ils n’étaient plus quoi que ce fût dans ce monde désormais, rien que les ombres noires de la maladie et de l’épuisement, répandues confusément dans la pénombre verdâtre. Amenés de tous les points de la côte, en vertu de ce qu’il y a de plus régulier dans les contrats d’engagement à terme, dépaysés dans un milieu contraire soumis à un régime inaccoutumé, ils ne tardaient pas à dépérir, cessaient d’être utiles et dès lors étaient autorisés à se traîner jusqu’ici et à reposer. Ces formes moribondes étaient libres comme l’air et presque aussi diaphanes. Je commençai à distinguer la lueur de leurs yeux sous les arbres. Ensuite en regardant à mes pieds, j’aperçus un visage tout près de ma main. La noire ossature était étendue de toute sa longueur, l’épaule contre un arbre ; avec lenteur, les paupières se soulevèrent ; les yeux creux me considérèrent, énormes et vides : il y eut une sorte de clignotement aveuglé dans la profondeur des orbites, elle s’éteignit peu à peu.

Auteur: Conrad Joseph Teodor Korzeniowski

Info: Au coeur des ténèbres

[ afrique ] [ oppression ] [ agonie ]

 
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