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spéculation

C’est beaucoup mieux d’acheter une compagnie merveilleuse à un prix attirant que d’acheter une compagnie attirante à un prix merveilleux.

Auteur: Buffet Warren

Info:

[ chiasme ] [ investissement ]

 

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féodalisme financier

[Définition de la politique des revenus] Il faut donner les moyens d’acheter. Pour faire payer chèrement. Pour avoir ces moyens, il faut durement travailler.

Auteur: Clouscard Michel

Info: La Bête Sauvage

[ pouvoir vertical ] [ argent arme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gafam

[...] oui il n’a jamais été aussi facile de trouver de l’information, d’acheter un ouvrage jusqu’ici introuvable, de retrouver une personne que l’on croyait perdue. Mais jamais, jamais les règles qui guident cette apparente facilité n’ont été aussi opaques.

Auteur: Ertzscheid Olivier

Info: L'appétit des géants: pouvoir des algorithmes, ambitions des plateformes

[ question ] [ efficacité ] [ web ]

 

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publicité littéraire

Certains décident d’acheter un livre après en avoir entendu une bonne critique, ou du moins, une critique qui donne envie (de plus en plus souvent, l’un n’implique pas l’autre) ; d’autres sont convaincus par le texte de quatrième de couverture, qu’ils jugent efficace ou bien écrit – ce qui au fond est aberrant car tout le monde sait que ce n’est pas l’auteur qui écrit ce texte mais l’éditeur, acheter un roman pour sa quatrième équivaut à épouser un homme parce que son patron vous en dit du bien.

Auteur: Massarotto Cyril

Info: Les dédicaces

[ marketing éditorial ]

 
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consumérisme

Jusqu’à nos jours, le développement économique a toujours signifié que les gens, au lieu de faire une chose, seraient désormais en mesure de l’acheter. Les valeurs d’usage hors-marché sont remplacées par des marchandises. Le développement économique signifie également qu’au bout d’un moment il faut que les gens achètent la marchandise, parce que les conditions qui leur permettaient de vivre sans elle ont disparu de leur environnement, physique, social ou culturel. L’environnement ne peut plus être utilisé par ceux qui sont dans l’incapacité d’acheter le bien ou le service.

Auteur: Illich Ivan

Info: Le travail fantôme

[ ouroboros ] [ dépendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

société de consommation

C’est dans la mesure où tout un éventail lui est offert que l’acheteur dépasse la stricte nécessité de l’achat et s’engage personnellement au-delà. D’ailleurs nous n’avons même plus la possibilité de ne pas choisir et d’acheter simplement un objet en fonction de l’usage – nul objet aujourd’hui ne se propose ainsi au "degré zéro" de l’achat. De gré ou de force, la liberté que nous avons de choisir nous contraint à entrer dans un système culturel. Ce choix est donc spécieux : si nous le ressentons comme liberté, nous ressentons moins qu’il nous est imposé comme tel, et qu’à travers lui c’est la société globale qui s’impose à nous.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: " Le système des objets ", éditions Gallimard, 1968, page 197

[ abondance ] [ illusion d'alternative ] [ structurel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

totalitarisme du bien

Ainsi a-t-on vu récemment, pour prendre un exemple minuscule, des élus du Conseil de Paris qui renâclaient à l’achat exorbitant d’une "œuvre" moderne destinée au musée d’Art moderne se faire remettre à leur place par le préposé à la culture de la Mairie du même lieu, le nommé Christophe Girard : refuser d’acheter cette œuvre moderne, les a-t-il vertement avertis, reviendrait à "ouvrir la porte au fascisme". Notons cependant que l’œuvre en question était composée d’un perroquet vivant, dans sa cage, flanqué de deux palmiers. Cette anecdote, qui vaut pour tant d’autres, a la vertu de révéler le moderne en tant que chantage ultra-violent ; et de faire entendre la présence du Mal dans la voix même des criminels qui l’invoquent pour tout faire avaler.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1644

[ idéologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

intraduisible

Pochlost : terme complexe qui s'explique en partie avec cet exemple de Vladimir Nabokov "Ouvrez n’importe quel magazine et vous trouverez une image où une famille vient d’acheter un poste radio (une voiture, un frigo, de l’argenterie, peu importe). La mère lève les bras au ciel folle de joie, les enfants restent bouche bée, le benjamin et le chien se faufilent eux aussi jusqu’à la table pour jeter un coup d’œil sur le nouvel objet fétiche… et, un peu à l’écart… on peut voir, triomphant, le père, ce donateur généreux. La trivialité de cette publicité ne réside pas pas dans la fausse exagération des qualités de tel ou tel objet utile, mais dans la supposition que le bonheur peut s’acheter et que cette acquisition anoblit le client."
La prof Svetlana Boïm de l’Université Harvard ajoute : "Ce mot traduit à lui seul la platitude, la vulgarité, le dévergondage sexuel et le vide spirituel."

Auteur: Internet

Info: Du russe

[ vocabulaire ] [ précision ] [ vulgarité ] [ banalité ] [ bassesse ] [ trivialité ]

 

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manque

On ne peut aimer qu’à se faire comme n’ayant pas, même si l’on a. L’amour comme réponse implique le domaine du non-avoir. […]

Ce n’est pas moi, c’est Platon qui l’a inventé – qui a inventé que seule la misère, Pénia, peut concevoir l’Amour, et l’idée de se faire engrosser un soir de fête. Et en effet, donner ce qu’on a, c’est la fête, ce n’est pas l’amour. 

D’où […] pour le riche – ça existe, et même, on y pense – aimer nécessite toujours de refuser.

C’est même ce qui agace. Il n’y a pas que ceux à qui on refuse qui sont agacés. Ceux qui refusent, les riches, ne sont pas plus à l’aise. […]

Je dirai même plus pendant que j’y suis – les riches n’ont pas bonne presse. Autrement dit, nous autres progressistes, nous ne les aimons pas beaucoup. Méfions-nous. Peut-être que cette haine du riche participe par une voie secrète à une révolte contre l’amour, tout simplement. Autrement dit, à une négation, à une Verneinung des vertus de la pauvreté, qui pourrait bien être à l’origine d’une certaine méconnaissance de ce que c’est que l’amour. [….]

Bref il est tout à fait certain pour un analyste qu’il y a chez le riche une grande difficulté d’aimer […]. Il vaut peut-être mieux le plaindre, le riche, sur ce point plutôt que le haïr, à moins qu’après tout, le haïr ne soit un mode de l’aimer, ce qui est bien possible.

Ce qu’il y a de certain, c’est que la richesse a une tendance à rendre impuissant. […] Et c’est ce qui explique tout de même des choses. La nécessité, par exemple, de détours. Le riche est forcé d’acheter, puisqu’il est riche. Et pour se rattraper, pour essayer de retrouver la puissance, il s’efforce, en achetant, de dévaloriser. […] Ainsi, quelquefois, il espère provoquer ce qu’il ne peut jamais acquérir directement, à savoir le désir de l’Autre. [...]

Le saint est un riche. Il fait bien tout ce qu’il peut pour avoir l’air pauvre, c’est vrai, […] mais c’est en cela justement qu’il est un riche […].

Le saint se déplace tout entier dans le domaine de l’avoir. Le saint renonce peut-être à quelques petites choses, mais c’est pour posséder tout.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" pages 415 à 417

[ amant ] [ métaphore du désirant ] [ comblé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson