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psychologie

Initialement, les synthétiques ne devaient disposer que d’un niveau d’intelligence préconscient, à peu près équivalent à celui du plus crétin des bots. Sauf qu’on ne peut pas confier la sécurité à un androïde aussi stupide qu’un bot-convoyeur sans dépenser une fortune en superviseurs humains. Alors on nous a fait don de l’intelligence – avec, comme effets secondaires, les angoisses et la dépression.

Auteur: Wells Martha

Info: Journal d'un AssaSynth, tome 2 : Schémas artificiels

[ rumination ] [ rétroaction ] [ bouclage ] [ robot pensant ]

 
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harmonie divine

Nous sommes seuls à ne pas dormir, ce jeune garçon et moi ; et nous parlons de la beauté de ce monde de Dieu et de son grand mystère. Chaque brin d’herbe, chaque scarabée, chaque fourmi, l’abeille dorée, tous connaissent étonnamment leur voie, sans être doués d’intelligence, ils témoignent du mystère de Dieu, l’accomplissent sans cesse eux-mêmes, et je vois que le cœur du gentil adolescent s’est enflammé.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", volume 1, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 378

[ cosmologie ] [ nature ]

 

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éloge

Peu de professeurs auront laissé une empreinte aussi forte sur ce qui me tenait lieu d’intelligence qu’Henri Guillemin. Ses cours à l’Abbaye Royale de Saint-Maurice étaient époustouflants : il délayait son cœur dans chacune de ses analyses d’écrivains que tantôt il adulait, comme Victor Hugo, Bernanos ou Claudel dont il était très proche ou qu’il flinguait avec une liberté de ton qui nous ravissait et nous surprenait tout à la fois.

[…] Il y avait du commissaire Maigret en lui, un goût pour la filature et un refus de croire à l’histoire officielle : autant croire des criminels sur parole, nous enseignait-il.

Auteur: Jaccard Roland

Info: Dans "La nuit où j'ai cru devenir fou", 2020

[ description ] [ style ]

 
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procès

[...] la cruauté insensée de la procédure criminelle médiévale devait avoir une signification psychologique et suivre un principe directeur. Apparemment la douleur déliait la langue du criminel qui se retranchait derrière le silence ou la provocation. La torture était pour ainsi dire un avant-goût du châtiment, un châtiment partiel préludant à l’autre, le véritable. La coupe étant pleine et son besoin de punition suffisamment satisfait par toutes les souffrances qu’il avait endurées, le criminel pouvait passer aux aveux. Le recours à une mesure qui aujourd’hui nous remplit d’horreur ne peut s’expliquer que par une sorte d’intelligence fruste, au niveau inconscient, de l’état affectif du criminel.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 241

[ moyen-âge ] [ explication ]

 

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définition

Les auteurs analysent l’intelligence de la ruse qui prend alors le nom de la déesse Mètis et qui, par son pouvoir de dissimulation et de polymorphie, est la seule capable de vaincre toutes sortes de forces. Dans tous les domaines d’activité où se joue un rapport de force, il est possible de l’emporter face à celui qui est au départ le plus fort, parce que les stratégies mètis de combat sont secrètes ou cachées. En somme, on pourrait dire que plus fort que la force, il existe cette forme d’intelligence dont la force réside dans l’art de ne pas se laisser voir. Ce qui condamne l’autre à la bêtise.

Auteur: Marilia Amorim

Info: L’effort pour rendre l’autre bête. Revue du MAUSS,‎ 25 janvier 2015, à propos du livre : Les ruses de l'intelligence. La mètis des Grecs

[ roueries ] [ débrouille ] [ feintes ]

 

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fortune familiale

L’aîné deviendra à son tour un vater vertueux, et la même histoire recommencera. Dans cinquante ou soixante-dix ans, le petit-fils du premier vater continuera l’œuvre, amassera un gros capital et alors… le transmettra à son fils ; celui-ci au sien, et, après cinq ou six générations, naît enfin le baron de Rothschild, ou Hoppe et Cie, ou le diable sait qui. Quel spectacle grandiose ! Voilà le résultat de deux siècles de patience, d’intelligence, d’honnêteté, de caractère, de fermeté… et la cigogne sur le toit ! Que voulez-vous de plus ? Ces gens vertueux sont dans leur droit quand ils disent : ces scélérats ! en parlant de tous ceux qui n’amassent pas, à leur exemple. Eh bien ! j’aime mieux faire la fête à la russe ; je ne veux pas être Hoppe et Cie dans cinq générations ; j’ai besoin d’argent tout de suite ; je me préfère à mon capital…

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Le joueur

[ transmission ] [ famille ] [ patrimoine ] [ continuité ] [ dénigrement ]

 
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rapports humains

Le seul comportement sûr est donc celui que mentionne Aristote dans le dernier chapitre de son Topica : de ne pas débattre avec la première personne que l’on rencontre, mais seulement avec des connaissances que vous savez posséder suffisamment d’intelligence pour ne pas se déshonorer en disant des absurdités, qui appellent à la raison et pas à une autorité, qui écoutent la raison et s’y plient, et enfin qui écoutent la vérité, reconnaissent avoir tort, même de la bouche d’un adversaire, et suffisamment justes pour supporter avoir eu tort si la vérité était dans l’autre camp. De là, sur cent personnes, à peine une mérite que l’on débatte avec elle. On peut laisser le reste parler autant qu’ils veulent car desipere est juris gentium, et il faut se souvenir de ce que disait Voltaire : "la paix vaut encore mieux que la vérité", et de ce proverbe arabe : "Sur l’arbre du silence pendent les fruits de la paix".

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: L'Art d'avoir toujours raison

[ sagesse ] [ gens raisonnables ]

 

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définition

- Qu’est-ce que le supramental ? 

- Tous les êtres humains ont en eux un contact quelconque avec le Supramental, mais l’Ego ne permet pas que ce contact se concrétise, parce que l’Ego vit constamment dans la crainte, il vit dans la crainte de lui-même, il vit dans la crainte de ce qu’il entend, il vit dans la crainte de ce qu’il perçoit, il vit dans la crainte de ce qu’il savait, il vit dans la crainte de ce qu’il peut découvrir, la crainte est la fondation même de l’Ego, l’Ego qui n’a pas de crainte n’est plus un Ego humain, c’est un Ego Supramental. (...)

Le Supramental c’est un terme générique, général, qui permet aux gens d’atteindre un plus haut niveau de philosophie, si on va plus loin, le Supramental c’est l’agissement instantané dans le Cosmos, d’Intelligences qui n’ont aucune relation avec les Lois d’incarnation, qui n’ont aucune relation avec les forces de l’incarnation et qui suivent l’être humain dans son évolution depuis des milliers d’année, jusqu’au moment où ils peuvent contacter certains individus, sans que ces individus ne se fracturent physiquement ou psychiquement.

Auteur: Montréal Bernard de

Info:

[ moi supérieur ] [ équanimité ] [ non-émotion ] [ astral ]

 
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cinéma

En tout cas c’est l’esprit moderne tel que Shakespeare, suivant Montaigne, l’a orienté et tout illumine d’aurore : l’homme dansant, ivre d’intelligence, sur les cimes du désespoir. Il y a bien une différence. Le langage, chez Charlot, n’est plus de convention, le mot est supprimé, et le symbole, et le son même. C’est avec ses pieds qu’il danse. [...] Chacun de ces pieds, si douloureux et si burlesques, représente pour nous l’un des deux pôles de l’esprit. L’un se nomme la connaissance, et l’autre le désir. Et c’est en bondissant de l’un sur l’autre qu’il cherche ce centre de gravité de l’âme que nous ne trouvons jamais que pour le perdre aussitôt. Cette recherche est tout son art, comme elle est l’art de tous les hauts penseurs, de tous les hauts artistes et, en dernière analyse, de tous ceux qui, même sans s’exprimer, veulent vivre en profondeur. Si la danse est si près de Dieu, j’imagine, c’est qu’elle symbolise pour nous dans le geste le plus direct et l’instinct le plus invincible le vertige de la pensée qui ne peut réaliser son équilibre qu’à la condition redoutable de tournoyer sans relâche autour du point instable qu’il habite, et de poursuivre le repos dans le drame du mouvement.

Auteur: Faure Elie

Info: Charlot, op. cit., ici p. 48-49 - Charlie Chaplin

[ ballet ] [ continuité ] [ évolution ]

 

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gouvernants

Plus s’est élargi le cercle où se recrutaient les hommes politiques et les fonctionnaires de toute sorte, plus leur niveau intellectuel semble avoir baissé. Cette détérioration du personnel gouvernemental a été plus fréquente et plus frappante encore au point de vue moral. Au lieu d’aller toujours en se purifiant, la politique a de nouveau tendu à se corrompre, à s’avilir, à souiller les mains qui y prennent part et les hommes qui en vivent. Les luttes en sont devenues trop âpres et trop grossières pour ne point répugner par leurs violences ou leurs artifices aux natures les plus élevées ou les plus droites. Loin de s’y sentir de plus en plus attirée, l’élite de la nation, chez plus d’un peuple déjà, tend manifestement à s’en écarter. La politique devient peu à peu un métier sur lequel se rejettent les hommes qui n’ont pas de quoi réussir dans les autres, ou les aventuriers qui veulent faire une fortune rapide. C’est une industrie où, pour prospérer, il faut moins d’intelligence ou de connaissances que d’intrigue et d’audace. Aussi de toutes les carrières est-ce déjà, en certains états, l’une des plus décriées. Pour la plupart de ceux qui s’y livrent, la politique n’est que l’art de faire ses affaires aux dépens du public.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ médiocrité ] [ critique ] [ opportunisme ] [ décadence ]

 

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