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finances

Non content d'avoir un ami à la Maison Blanche, la J. Henry Schroder Corporation, s'embarqua bientôt dans d'autres aventures internationales; rien de moins qu'un plan pour préparer la Deuxième Guerre Mondiale. Il s'agissait de fournir, au moment crucial, le financement de la prise de pouvoir en Allemagne par Hitler. Bien que l'on ait attribué la responsabilité du financement d'Hitler à d'innombrables magnats, dont Fritz Thyssen, Henry Ford et J.P. Morgan, ceux-ci, avec d'autres, ont vraiment apporté des millions de dollars afin de financer ses campagnes politiques durant les années 20, exactement comme ils l'avaient fait pour d'autres candidats qui auraient eu une chance de remporter les élections, mais qui disparurent et dont on n'entendit plus jamais parler.

Auteur: Mullins Eustace

Info: Les secrets de la Réserve Fédérale

[ pouvoir ] [ manipulation ] [ fauteurs de guerre ]

 
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rancoeurs

Mes grands-pères se sont battus, ont écrit [dans leurs carnets intimes] et se sont tus. Ils ont été héroïques et sont revenus à des petites vies modestes [après la deuxième Guerre mondiale]. Sans la ramener. Eux qui ne disaient rien, nous qui parlons trop.

Nous parlons trop et on ne s'entend pas. Des enfants de colonisés, des petits-enfants de déportés, des arrière-arrière-petits enfants d'esclaves se livrent à une concurrence victimaire féroce qui crispe l'ensemble de la société. C'est une sale bataille où tout le monde perd. On préfère s'engueuler à propos d'hier plutôt que de construire demain. Si vous n'êtes pas d'accord, comparez les audiences des articles sur les polémiques mémorielles et de ceux traitant de l'environnement.

Auteur: Blanc-Gras Julien

Info: Comme à la guerre

[ aveuglement passéiste ] [ justifications ] [ communautarisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

justice

À noter que la notion [...] d'agression est extrêmement floue. Si vous me faites un reproche un peu amer, si je vous insulte, si vous me giflez, si je vous donne un coup de poing, si vous tirez votre couteau, si je prends mon pistolet, qui a agressé qui ?
L'Allemagne de la Deuxième Guerre mondiale nous apparaît comme l'agresseur des Alliés. Mais les clauses draconiennes et humiliantes du traité de Versailles lui donnaient le sentiment que c'était elle qui était agressée. On répliquera : le traité de Versailles n'a été si draconien que parce que l'Allemagne était déjà l'agresseur au moment de la Première Guerre mondiale. Et l'Allemagne répliquera que ce n'est pas elle qui a assassiné l'archiduc d'Autriche. Et les Serbes répliqueront que si l'Autriche n'avait pas colonisé la Serbie...

Auteur: Volkoff Vladimir

Info: Petite histoire de la désinformation, Éditions du Rocher 1999 <p.155>

[ complexe ]

 

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infox

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Britanniques portèrent l'intoxication à un haut degré de perfection, créant un bureau dit Doublecross dont c'était la spécialité, camouflant des escadrilles de faux avions et des régiments de faux chars, trompant l'ennemi sur les lieux des débarquements. Mais ils firent mieux : avec Sefton Delmer et sa "radio noire", ils pratiquèrent avec succès la désinformation proprement dite. Delmer était conscient que "des nouvelles soigneusement choisies, habilement présentées forment la plus subversive des propagandes". Il veillait à ne recourir au mensonge qu'avec vigilance et parcimonie : "Nous ne devons mentir que délibérément, jamais par hasard ou par négligence." Et il résumait ainsi sa technique : "L'opération noire " (il appelait ainsi les actions de désinformation) "la plus simple et la plus efficace est de cracher dans la soupe de quelqu'un en criant Heil Hitler".

Auteur: Volkoff Vladimir

Info: Petite histoire de la désinformation, Editions du Rocher 1999 p.81

[ désinformer ]

 

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amorce

- Je l'ai mis là pour deux raisons, Sandy. D'une, pour me souvenir que l'excès de confiance tue – un navire rempli de pétrole et de munitions peut exploser à chaque instant. Mais surtout pour me rappeler que quand le Maine a explosé en 1898 – avant les réseaux sociaux, avant les chaînes d'info en continu – nous n'avons eu aucun problème à nous retrouver en pleine hystérie collective, tenant les "terroristes espagnols" pour responsables, ce qui, bien sûr, a conduit à la guerre hispano-américaine. Cinquante ans plus tard, après la Deuxième Guerre mondiale, quand nous avons pu enfin mener une enquête approfondie, tu sais ce qu'ils ont découvert ? Le Maine avait sauté à cause d'une explosion interne – une chaudière qui avait éclaté ou une soute à munitions endommagée. Ce que nous apprend le Maine – ou même l'Irak, où jai combattu - c'est qu'il est fichtrement conseillé de savoir ce qui se passe avant de se lancer dans une guerre.


Auteur: Ackerman Eliot

Info: 2034, pp 99-100, Gallmeister

[ conflits ] [ opinions publiques ] [ illusion ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

deuxième guerre mondiale

Il s’installe alors dans une grande brasserie de l’Alexanderplatz, y boit un verre et obtient de manger sans timbres de ravitaillement. Cela se passe en 1940 ; le pillage des peuples vaincus a commencé, le peuple allemand n’a pas à supporter de grandes privations. En fait, on peut encore avoir presque tout, et à des prix qui ne sont pas encore exorbitants. Et quant à la guerre elle-même, elle se fait à l’étranger, loin de Berlin. Bien sûr, des avions anglais survolent la ville de temps à autre et lâchent quelques bombes. Le lendemain, la population fait de longues promenades pour aller voir les destructions. La plupart rient et disent :

- S’ils veulent en finir comme ça avec nous, il leur faudra cent ans. Auparavant, nous aurons rayé leurs villes de la surface de la terre.

Ainsi raisonne la foule ; et, à présent que la France a demandé l’armistice, le nombre de ceux qui tiennent ce langage a considérablement augmenté. La plupart des gens courent après le succès. Un homme comme Otto Quangel, qui se décide à quitter les rangs au moment où tout va bien, est une exception.

Auteur: Fallada Hans

Info: Dans "Seul dans Berlin", traduit de l’allemand par A. Virelle et A. Vandevoorde, éditions Denoël, 2002, pages 126-127

[ révolte intérieure ] [ insouciance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

états-limites

Sous forme de ce que je croyais alors n'être qu'une boutade, je disais, il y a quelques années, que décidément, il y a :

- les analysants freudiens : les enfants du sexuel. Comment se séparer du premier objet d'amour et de pulsions, comment faire avec l'objet perdu ?

- les analysants lacaniens : les enfants du langage, comment faire avec l'entrée traumatique dans le langage, avec la métonymie et la métaphore ?

Pour les uns et pour les autres, la présence d'un tiers.

Et puis, il y a les analysants de l'actuel, marqués de l'empêchement à la représentation psychique et de son lien avec une panne de la mémoire inconsciente et qui posent de façon aiguë la question : "Qu'est-ce qui est arrivé à la métaphore, à une possible métaphorisation ; qu'est-ce qui est arrivé à la langue ?". On peut se demander d'ailleurs s'il s'agit vraiment d'un pur hasard que Lacan ait tant insisté sur la parole, mais également sur la langue, le langage et le discours, au lendemain de la catastrophe qui a marqué la deuxième guerre mondiale de l'expérience inouïe de destructions réelles et aussi symboliques dont l'une des conséquences fut que les mots manquent à leur représentation. Peut-être même à la représentation.

Auteur: Cherki Alice

Info: "Rupture des liens, clinique des altérités" dans Psychologie Clinique n°16, décembre 2003

[ borderline ] [ psychose blanche ] [ inhumanité indicible ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

géopolitique

La cause profonde de la Deuxième Guerre mondiale fut, comme chacun sait, la rivalité entre les groupes capitalistes juif et chrétien pour la domination de l’Europe.

Quant à la cause occasionnelle, on en discute encore.

D’après certains auteurs, cette guerre fut directement provoquée par le pacte d’agression antipolonais qui fut signé à Moscou le 23 août 1939 entre les oligarques de l’Allemagne nazie et ceux de l’Empire russe.

Ce fut là, en effet, le prétexte invoqué par l’Angleterre d’abord, ensuite par la France, lorsque, le 3 septembre de la même année, elles déclarèrent la guerre à l’Allemagne. A les entendre, elles volaient au secours de la Pologne...

Cette thèse est parfaitement indéfendable si l’on considère le sort de la Pologne à la fin de cette même guerre : la résistance polonaise écrasée par les Allemands avec la complicité passive, mais efficace, de l’armée russe ; Varsovie entièrement détruite, sans qu’aucun des alliés fasse un geste pour la sauver ; ensuite l’occupation russe, le génocide de classes entières de la population comme "réactionnaires", le massacre systématique de tous les patriotes polonais, même communistes ; enfin, le rattachement du pays tout entier à l’empire colonial stalinien, avec un statut analogue à celui du Maroc sous le protectorat français. A qui fera-t-on croire qu’une guerre dont l’objectif premier aurait été de défendre la Pologne pouvait se terminer ainsi ?

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, pages 187-188

[ instrumentalisation ] [ prétexte ] [ ww2 ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

confort

Les Occidentaux nés après 1945, appelés baby-boomers, sont probablement la génération la plus irresponsable de tous les temps. Nés dans une période de forte croissance, ils ont bénéficié d'un Etat social puissant et riche, leur apportant éducation, loisirs et infrastructures sans commune comparaison possible dans l'histoire de l'humanité. Tout cela était le fruit du travail de la génération précédente qui, elle, a vécu la Grande Dépression, la Deuxième Guerre mondiale et qui a en plus tout reconstruit au cours des Trente glorieuses. Les baby-boomers, eux, n'ont jamais eu à se fouler vraiment : trop jeunes pour les dernières guerres coloniales, sans jamais avoir de problème pour trouver un emploi, ils ont bénéficié de toutes les prouesses technologiques et médicales, ils ont passé leur jeunesse à s'amuser en expérimentant des drogues, l'amour libre et sans conséquences, et avec la musique à fond ! Ils ont même pris le luxe se remettre en question depuis le Summer of love et Mai 68, tout l'acquis millénaire de la civilisation occidentale. Écartant toute morale comme une entrave à leur jouissance immédiate, ils se sont ensuite retrouvés à faire du fric dans les années 80 et 90 et sont maintenant aux commandes, montrant toute leur crasse inculture, leur incompétence et leur mépris. Tels des enfants gâtés, ces Américains et Européens nés après-guerre ont dilapidé un capital naturel et culturel millénaire pour leurs petits plaisirs. Pire, après avoir culpabilisé la génération de leurs parents, traités de racistes, de fascistes, de génocidaires, maintenant que l'heure de leur retraite arrive, les enfants du baby-boom exigent que celle-ci soit payée par les générations suivantes, bien plus pauvres et plus démunies.

Auteur: San Giorgio Piero

Info: Survivre à l'effondrement économique

[ abrutissement ] [ décadence ]

 

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temporel-éternel

Vous faites référence à un passage bien connu des Évangiles : "Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi." (Épître aux Romains) Ces mots ont été abondamment commentés par les penseurs chrétiens, qui en ont livré des interprétations très diverses. L’une de ces lectures a donné naissance à l’augustinisme politique, dont la postérité est importante. Elle consiste à dire qu’un chrétien doit se conformer aux lois et, dans notre histoire française, elle a sans doute trouvé sa synthèse la plus forte dans le principe de la monarchie absolue. Elle a eu de vilains rejetons puisqu’elle a justifié la passivité presque totale de l’Église de France face au gouvernement de Vichy et ses diverses abjections durant la Deuxième Guerre Mondiale. Au point que les évêques français ont solennellement déclaré à ce sujet, en 1997, que "dans leur majorité, les autorités spirituelles, empêtrées dans un loyalisme et une docilité allant bien au-delà de l’obéissance traditionnelle au pouvoir établi, sont restées cantonnées dans une attitude de conformisme, de prudence et d’abstention (…)".



On peut faire une lecture différente de ce passage de l’épître aux Romains : toute autorité tire sa légitimité du fait de réaliser la volonté de Dieu. Dès lors, l’esprit critique est aiguisé et on est forcément conduit à se poser la question suivante : y-a-t-il des autorités qui font la volonté de Dieu ? Sur quels critères juger ? Comment procéder avec celles qui violent cette volonté de Dieu ? Dans ces questions prend racine l’anarchisme chrétien, présent aussi bien chez Dorothy Day que chez Jacques Ellul. Dans tous les cas, les Évangiles nous incitent à adopter un regard critique sur l’autorité. Souvenons-nous de saint Augustin qui s’interrogeait dans La Cité de Dieu : "Sans la justice, les États sont-ils autre chose que de grandes troupes de brigands ?".

Auteur: Giuliani Foucauld

Info: https://philitt.fr/2021/11/04/foucauld-giuliani-lexistence-du-christ-est-profondement-politique/

[ remise en question ] [ révolte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson