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biophysique

Certains physiciens suggèrent que l'intrication quantique - "étrange processus dans lequel une seule fonction d'onde décrit deux objets distincts" - assure la cohésion de l'ADN, rapporte le Physics arXiv Blog. Elisabeth Rieper, de l'Université nationale de Singapour, et ses collègues ont mis au point un modèle simple d'ADN dans lequel les quatre bases sont des noyaux plans, chargés positivement et entourés de nuages d'électrons. Le mouvement de ces nuages par rapport aux noyaux crée des dipôles et, s'ils se déplacent en aller-retour, une oscillation harmonique. Du coup l'équipe de Rieper se demande : "que se passe-t-il avec ces oscillations ... lorsque les paires de bases sont empilées en double hélice ?". Selon l'équipe l'explication classique du maintien de l'ADN n'est pas suffisante car elle est "énergétiquement moins favorable que les corrélations quantiques". L'équipe s'est donc tournée vers l'intrication quantique comme explication possible..  

Auteur: Internet

Info: https://www.genomeweb.com/ 28 juin 2010. blog Physics arXiv

[ spéculation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythologie

Hermès est appelé Elmuthalleth bil-hikam, littéralement "triple par la sagesse", ce qui équivaut à l’épithète grecque Trismegistos, tout en étant plus explicite, car la "grandeur" qu’exprime cette dernière n’est, au fond, que la conséquence de la sagesse qui est l’attribut propre d’Hermès. Cette "triplicité" a d’ailleurs encore une autre signification, car elle se trouve parfois développée sous la forme de trois Hermès distincts : le premier, appelé "Hermès des Hermès" (Hermes El-Harâmesah), et considéré comme antédiluvien, est celui qui s’identifie proprement à Seyidna Idris ; les deux autres, qui seraient postdiluviens, sont l’"Hermès Babylonien" (El-Bâbelî) et l’"Hermès Égyptien" (El-Miçrî) ; ceci paraît indiquer assez nettement que les deux traditions chaldéenne et égyptienne auraient été dérivées directement d’une seule et même source principale, laquelle, étant donné le caractère antédiluvien qui lui est reconnu, ne peut guère être autre que la tradition atlantéenne.

Auteur: Guénon René

Info: Formes traditionnelles et Cycles cosmiques, , éd. Gallimard, 1970, page 146

[ étymologie ] [ triade ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

transport

De nombreux manuels soulignent qu'aucun animal n'a développé de roues et citent ce fait comme un exemple d'une évolution souvent incapable de trouver la solution optimale à un problème d'ingénierie. Ce n'est pas un bon exemple. Même si la nature pouvait avoir fait évoluer un orignal sur des roues, elle aurait sûrement choisi de ne pas le faire. Les roues sont bonnes dans un monde avec des routes et des rails. Elles s'enlisent dans les terrains doux, glissants, raides, ou inégaux. Les jambes sont mieux. Les roues doivent pouvoir rouler le long d'un support ininterrompu et régulier, alors que les jambes peuvent se placer sur une série de points d'ancrage distincts, l'exemple extrême étant une échelle. Les jambes peuvent également être placées afin de minimiser les embardées ou pour passer les obstacles. Même aujourd'hui, alors que le monde est devenu un terrain de stationnement, seule une moitié environ des terres sur le globe est accessible aux véhicules à roues ou à chenilles, alors que la plupart des terres sont accessible aux véhicules avec des pieds: les animaux, véhicules conçus par la sélection naturelle.

Auteur: Pinker Steven

Info: Comment fonctionne l'esprit

[ évolution ]

 

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mystère

La théorie des champs morphiques de Sheldrake est assez séduisante, n'est qu'elle fait fortement penser au renforcement des habitudes chez l'être vivant, ou la routine crée, à force, comme une seconde nature.
Ce serait donc à l'identique dans le cadre de l'inconscient collectif de telle ou telle espèce. Pourquoi pas ?... Comme une monade qui se reprogrammerait en fonction d'une situation qui se répéterait.
Cependant il y a aussi comme l'évidence d'un dégradé des êtres, à savoir que les variations, d'une espèce sur l'autre peuvent être très fines... jusqu'à la séparation. Et, cette "séparation" en deux espèces une fois admise, nous voilà avec deux monades, deux plans distincts et exponentiels - non reproductibles entre eux - dans cette idée de "reprogrammation évolution" de la vie. Et donc la création d'espèces nouvelles.
Et puis il y a la synchronicité chère à Jung : à savoir que certaines "découvertes" apparaitraient simultanément au hasard d'une collectivité planétaire. Soit par la proximité d'un champ morphique qu'il resterait à identifier, soit parce qu'un ordre externe aurait été donné à un moment T.
Même si, à ce que je sache, la poudre est resté fort longtemps l'apanage des chinois... personne d'autre n'en avait sur terre.
J'adore les spéculations.

Auteur: Mg

Info: 31 déc. 2012

[ sciences ] [ quête ] [ évolution ]

 

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hyléomorphisme

Il s'agit de savoir si dans ce tout, étendu, ce qui explique qu'il est étendu explique aussi qu'il est un. Or, qui ne voit que ces deux caractères s'opposent entre eux, bien qu'ils soient destinés à se trouver tous deux dans ce tout étendu, qu'ils constituent ou qu'ils spécifient comme tel par leur union. Parler d'étendue, en effet, c'est parler de parties qui se répandent, qui s'étendent, comme le mot même l'indique, ou qui tendent à s'en aller. Et, au contraire, parler de tout, parler d'unité, d'un, en l'appliquant à ce tout étendu ou à ce tout à dimensions, à ce tout de l'ordre des corps, c'est parler de parties qui se ramassent, qui se rapprochent, qui s'unissent et demeurent retenues dans ce tout. [...] Il n'est donc pas possible que le principe de l’étendue soit le même que le principe de l’unité ou de la totalité. De toute nécessité, il faut ici deux principes distincts, dont le rôle ou la fonction vient en sens contraire. Et ce sera précisément leur rencontre qui permettra d'avoir ce tout, en apparence contradictoire, mais, en réalité, d'une harmonie aussi profonde qu'elle sera mystérieuse, l'être tout ensemble étendu et un, que nous appelons l'être corporel, l'être à dimensions.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 57

[ forme-matière ] [ incarnation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sciences

Les lois de la nature sont tout d'abord universelles. Elles s'appliquent partout dans l'espace et le temps. Cette universalité des lois physique a été maintes fois vérifiée par les observations astronomiques. Parce que la lumière met du temps pour nous parvenir, voir loin, c'est voir tôt. (....) Nous pouvons ainsi remonter le temps avec nos télescopes. Au cours de ces voyages dans le passé, pas une fois nous n'avons découvert de lois physiques différentes de celles qui régissent notre petit coin de Terre.
En second lieu, les lois naturelles sont absolues. Elles ne dépendent ni de la personne qui les étudie, ni de l'état du système observé.
Les lois, bien qu'elles relient ensemble des états distincts d'un même système à des époques différentes, ne varient pas en fonction du temps. C'est la troisième propriété des lois : elles sont éternelles et intemporelles, de la même façon que le monde des Idées de Platon était intemporel. Quatrièmement : elles sont omnipotentes. Rien, dans l'Univers n'échappe à leur emprise, du plus petit atome au plus grand super-amas de galaxies. Enfin, elles sont omniscientes, en ce sens que les objets matériels dans l'Univers n'ont pas à les "informer" de leurs états particuliers pour que ces lois agissent sur eux. Elles "savent" à l'avance.

Auteur: Trinh Xuan Thuan

Info: Le chaos et l'harmonie, France Loisirs, 1998, p. 416

[ stable ] [ absolue ]

 

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complexe linguistique

Je ne connaissais alors que quelques mots d'arabe. Je ne pouvais pas vraiment imaginer apprendre la langue. À l'oral, elle s'exprime exactement comme à l'écrit - musicale et fluide, mais totalement incompréhensible, et je me surprenais donc à reconnaître correctement les sons qui surgissaient. Mabsout (heureux) fut l'un de mes tout premiers mots, car tout le monde me demandait sans arrêt si je l'étais. J'avais un plus gros problème avec les mots beau-frère et âne. Ils avaient la même consonance : hamar. Je les ai bien mémorisés tous les deux. J'ai essayé d'entendre la différence entre les deux, et ai réessayé quand on m'a appris qu'il y a trois sons "h" distincts. J'évoquais mes beaux-frères en tant que "frères de Mohammad" ou comme Salem ou Ibrahim, et m'efforçais de ne pas utiliser le mot "âne" au cas où ça aurait trop ressemblé à "beau-frère". Ce fut un vrai problème plus tard, lorsque nous eûmes notre propre âne, que nous le laissions paître, et que je devais parcourir les collines à sa recherche, en demandant si quelqu'un l'avait vu. Il a fallu des années avant que je découvre que la différence n'avait rien à voir avec le "h" du tout, mais avec la prononciation du "r" final. Beau-frère n'en avait pas.  Il était donc un hamaa.

Auteur: Geldermalsen Marguerite Van

Info: Mariée à un Bédouin

[ nouvelle langue ] [ évitements ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

encéphale

La riche connectivité réciproque entre thalamus et cortex participerait à la genèse d'oscillations dont les divers "modes" signeraient les états de conscience distincts. Dans le mode "relais", les EEG sont désynchronisés comme pendant l'éveil ou le sommeil paradoxal. Dans le mode "oscillant", les EEG sont synchronisés comme pendant le sommeil lent. Le mode relais serait associé à la décharge tonique des neurones thalamiques ; le mode oscillant à des décharges en rafales avec longues périodes d'inhibition et potentiels d'action Ca++** lents. Les neurones cholinergiques du tronc cérébral […] interviendraient dans le passage d'un mode à l'autre et les entrées sensorielles lors de l'éveil "mettraient à l'heure" les rythmes internes avec corrélation temporelles des activités spontanées et évoquées […] La conscience serait une "propriété intrinsèque" résultant de l'expression de ces dispositions dans des conditions de cohérence définie ; elle assumerait la "reconstruction de la réalité extérieure en une réalité neurale intérieure".

Cette activité assurerait la cohérence temporelle à travers l'ensemble du cerveau ainsi que la simulation de la réalité. L'organisation radiale ou "verticale" des relations thalamocorticales interviendrait dans la "liaison" temporelle des composants fragmentés de la réalité externe et de la vie interne du sujet en une seule construction, le "soi". Selon Rodolfo Llinas, la subjectivité, ou le soi, serait engendrée par le dialogue entre le thalamus et le cortex.

Auteur: Changeux Jean-Pierre

Info: Du vrai, du beau, du bien, p. 213. *électroencéphalogramme **Calcium

[ organe régulateur ] [ neuroscience ] [ ego ] [ homme-machine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humanité

Personne, littéralement personne, ne peut jouer le rôle impossible de l'Anthropocène, et c'est là tout l'intérêt de la notion. Parler de l'origine anthropique du réchauffement climatique global n'a aucun sens, en effet, si l'on entend par "anthropique" quelque chose comme "l'espèce humaine". Qui peut prétendre parler de l'humain en général, sans susciter aussitôt mille protestations ? Des voix indignées vont s'élever pour dire qu'elles ne s'estiment en aucune manière responsables de ces actions à l'échelle géologique - et elles auront raison ! Les nations indiennes au coeur de la forêt amazonienne n'ont rien à voir avec "l'origine anthropique" du changement climatique - du moins tant que des politiciens en campagne électorale ne leur ont pas distribué des tronçonneuses. Pas plus que les pauvres des bidonvilles de Bombay qui ne peuvent que rêver d'avoir une empreinte carbone plus importante que celle laissée par la suie émise par leurs foyers de fortune. Pas plus que l'ouvrière obligée de faire de longs trajets en voiture parce qu'elle n'a pas pu trouver un logement abordable près de l'usine où elle travaille: qui oserait lui faire honte de sa trace carbone ? C'est pourquoi l'Anthropocène, malgré son nom, n'est pas une extension immodérée de l'anthropocentrisme. [...] C'est bien plutôt l'humain comme agent unifié, comme simple entité politique virtuelle, comme concept universel, qui doit être décomposé en plusieurs peuples distincts, dotés d'intérêts contradictoires, et convoqués sous les auspices d'entités en guerre - pour ne pas dire de divinités en guerre. L'anthropos de l'anthropocène ? C'est Babel après la chute de la tour géante. Enfin l'humain n'est plus unifiable ! Enfin il n'est plus hors-sol ! Enfin il n'est plus hors de l'histoire terrestre !

Auteur: Latour Bruno

Info: Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique

[ calorifère ] [ civilisation ]

 

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indistinctibilité

D'un point de vue philosophique, l'argument le plus intéressant de Leibniz était que l'espace absolu entrait en conflit avec ce qu'il appelait le principe d'identité des indiscernables (PII). Le PII stipule que si deux objets sont indiscernables, ils sont alors identiques, c'est-à-dire qu'ils sont réellement un seul et même objet. Que signifie l'indiscernabilité de deux objets ? Ça signifie qu'aucune différence ne peut être trouvée entre eux - ils ont exactement les mêmes attributs. Ainsi, si PII est vrai, deux objets véritablement distincts doivent différer par au moins un de leurs attributs, sinon ils ne seraient qu'un et non deux. PII est intuitivement très convaincant. Il n'est certainement pas facile de trouver un exemple de deux objets distincts qui partagent tous leurs attributs. Même deux produits manufacturés fabriqués en série présentent normalement d'innombrables différences, même si celles-ci ne peuvent être détectées à l'œil nu.

Leibniz nous demande d'imaginer deux univers différents, contenant tous deux exactement les mêmes objets. Dans l'univers 1, chaque objet occupe un emplacement particulier dans l'espace absolu. Dans l'univers 2, chaque objet a été déplacé vers un autre emplacement dans l'espace absolu, à trois kilomètres à l'est (par exemple). Il n'y aurait aucun moyen de distinguer ces deux univers. Nous ne pouvons en effet pas observer la position d'un objet dans l'espace absolu, comme l'a admis Newton lui-même. Tout ce que nous pourrions observer, ce sont les positions des objets les uns par rapport aux autres, et ces positions resteraient inchangées, car tous les objets sont décalés de la même manière. Aucune observation ou expérience ne pourra jamais révéler si nous vivons dans l'univers 1 ou 2.




Auteur: Okasha Samir

Info: Philosophie des sciences : Une très courte introduction

[ expériences de pensée ]

 

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