être humain

Nous sommes tous embarqués dans la même galère. Nous sommes futiles et malhonnêtes parce que nous devons triompher de personnes futiles et malhonnêtes.

Auteur: Kressmann Taylor Kahtrine

Info:

[ grégaire ] [ miroir ] [ pessimisme ] [ rapports humains ]

plaisir

Souvent, j'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot dans les abîmes du passé, comme l'insecte qui flotte au gré d'un fleuve sur quelque brin d'herbe...

Auteur: Balzac Honoré de

Info:

[ imagination ] [ vocabulaire ]

être humain

Oh pourquoi me suis-je embarqué
Sur de grandes choses avec l'homme qui est simple boue
Lumière du soleil roulée en boule, minuscule
Dans l'intellect, gigantesque dans son aveuglement.

Auteur: Madach Imre

Info:

[ dénigré ] [ poème ]

vie

En mourant, les dernières paroles de l'homme sensé doivent être celles-ci : Je me suis embarqué, j'ai navigué, je suis arrivé : monde, je te fais mes adieux ; éternité, je te salue.

Auteur: Gretry André Modeste

Info: De la vérité in L'artiste, Beaux-arts et belles-lettres, 4e série, T.2, p.114, Aux Bureaux de l'Artiste, 1844

[ conclusion ] [ dernières paroles ] [ épitaphe ]

insulte

<Pichonio> GRRRRRRRRR !
<Arvival> Quoi ?
<Pichonio> J'en ai marre de Sophie !!!! Faut la tuer !!!
<Arvival> Attends !
<Pichonio> ?Nous sommes tous embarqués dans la même galère.
<Arvival> Ne la tue pas quand elle fait du sport !
<Pichonio> Et pourquoi donc ???
<Arvival> Quand elle fait du sport elle est rouge !
<Pichonio> Et ???
<Arvival> Le thon rouge est une espèce protégée =/.

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-hommes ] [ dialogue-web ]

sciences

Car nous pouvons remarquer généralement de nos recherches mathématiques, que ces grandeurs auxiliaires, ces calculs longs et difficiles dans lesquels nous sommes souvent embarqués, sont presque toujours des preuves comme quoi nous n'avons pas d'abord considéré les objets eux-mêmes aussi complètement et directement que leur nature l'exige, puisque tout est abrégé et simplifié, dès que nous nous plaçons à un juste point de vue.

Auteur: Poinsot Louis

Info:

[ distanciation ] [ minutie ] [ aveuglantes focalisations ]

révolution

M. de Talleyrand ne s'était jeté dans la révolution que par intérêt. Il fut fort étonné quand il vit que le résultat de la révolution était sa proscription, et la nécessité de fuir la France. Embarqué pour passer en Angleterre, il jeta les yeux sur les côtes qu'il venait de quitter, et il s'écria : "On ne m'y reprendra plus à faire une révolution pour les autres !" Il a tenu parole !

Auteur: Constant Benjamin

Info: Portraits et Souvenirs contemporains, Paris, ou Le livre des Cent-et-Un, 7, Paris Ladvocat 1832 &lt;p.152&gt;

automobile

Pour aller d'un point à un autre par les autoroutes françaises vous allez payer un coût de péage qui sera supérieur à celui de l'essence. Comme cela se passe en général lors des jours de pointe, vous serez soit pris dans des embouteillages brise-nerfs, soit embarqués dans une aventure stressante à 130 km heure. Tout en consommant beaucoup plus de carburant qu'en ayant roulé pépère à quatre-vingt-dix sur les routes nationales.
Total : déficit nerveux, financier et écologique. Tout ça pour éventuellement gagner une heure ou deux.

Auteur: Mg

Info: 14 juillet 2013

[ Gaule ] [ triade ] [ économies ]

lecture

Ainsi, lorsque j'ai commencé à lire les pages en question, j'ai à un moment donné perdu le fil de la pensée du texte et l'ai noyé dans mes propres sentiments. Durant ces secondes d'absence et d'oubli de soi, des siècles passèrent à chaque ligne lue, peut-être non comprise et non absorbée, et lorsque, après quelques instants, j'ai repris contact avec le texte, j'ai su que le lecteur qui revient du large de ses sentiments n'est plus le même que celui qui s'est embarqué sur cette mer il y a peu de temps.

Auteur: Pavic Milorad

Info: Dictionnaire des Khazars

[ réflexive ] [ discontinue ]

écrivain-sur-écrivain

A propos de Céline

Ce qui m'intéresse chez lui, c'est surtout l'usage très judicieux, efficace qu'il fait de cette langue entièrement artificielle -entièrement littéraire- qu'il a tirée de la langue parlée. Langue constamment en mouvement, parce que sa syntaxe implique un perpétuel porte à faux, qu'il utilise comme une "lancée", comme une incitation presque mécanique au lyrisme (une fois embarqué dans sa phrase, il lui faut accélérer coûte que coûte comme un cycliste). Il s'est forgé un instrument qui par nature ne pouvait pas être maîtrisé : il ne pouvait que s'y livrer comme d'autres se risquent à la drogue. 

 

Auteur: Gracq Julien

Info: In : Arts n° 13, 22-28 décembre 1965

[ oralité transposée ]