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deuil

Tu as longtemps exploré ses entrailles, et tu la connaissais, mais cette bonne vieille terre a décidé de te garder avec elle pour l'éternité, quel dommage pour nous!!! au revoir E..!

Auteur: Internet

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[ condoléances ]

 

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instinct

Je voudrais bien savoir si la grande règle n'est pas de plaire! Laissons-nous aller de bonne foi aux choses qui nous prennent par les entrailles, et ne cherchons point de raisonnements pour nous empêcher d'avoir du plaisir.

Auteur: Molière

Info:

[ plaisir ] [ spectacle ]

 

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humiliation

Mais un jour que je me trouvais chez "Monsieur l'Administrateur", celui-ci daigna me questionner sur ce que j'allais "devenir", et aussitôt ma mère vint lui raconter, du fond de ses entrailles, combien nous étions misérables- ce qui me fit de la peine, car on ne doit pas être à ce point sincère avec les égoïstes.

Auteur: Istrati Panaït

Info: Dans les docks de Braïla, p. 8

[ déshonneur ] [ honte ]

 

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torture

La Providence nous inflige quelquefois de durs sévices en y employant la pierre, la gravelle, la goutte, le scorbut, la lèpre, la vérole grande ou petite, le déchirement d'entrailles, les convulsions des nerfs, et autres exécuteurs des vengeances de la Providence. Or comme les premiers despotes furent, de l'aveu de tous leurs courtisans, des images de la Divinité, ils l'imitèrent tant qu'ils purent.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967. <p.408>

 

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femmes-par-hommes

Tes boucles ténébreuses et lourdent coulent
sur tes blanches courbes comme un fleuve
et dans leur flot crépu et sombre je répands
les roses enflammées de mes baisers

Tandis que j'entrouvre les épais
anneaux, je sens le léger et froid
effleurement de ta main et un long frisson
me parcourir et me pénètre jusqu'aux os.

Tes pupilles chaotiques et farouches
étincellent au soupir
qui s'exhale et me déchire les entrailles,
et pendant que j'agonise, toi, assoiffée,
tu sembles un vampire sombre et obstiné
qui de mon sang ardent se repaît.

Auteur: Bolano Roberto

Info: Le vampire

[ fatales ] [ poème ]

 

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naitre

Si je raconte en détail mes années d’enfance, ce n’est pas parce que le charme des premiers souvenirs est grand, c’est parce qu’à cet âge, comme dans les rêves, un détail apparemment insignifiant révèle, autant que le fera plus tard une analyse psychologique, sans fard, le véritable visage de l’âme. Et parce que les moyens d’expression, à l’âge enfantin ainsi que dans les rêves, sont très simples, la richesse intérieure, même la plus complexe, est débarrassée de tout le superflu : il ne reste que la substance.
(…)
L’enfant absorbe insatiablement le monde, le reçoit dans ses entrailles, l’assimile et le transforme en enfant.

Auteur: Kazantzakis Nikos

Info: Rapport au Greco

[ émergence ]

 

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écologie

Ce matin je suis allé voir l'endroit où j'avais mis les entrailles, la peau et les os du chevreuil. A l'exception d'une large tache rouge dans la neige, il ne reste rien. La nature fait le ménage elle-même.
Je me réjouis de goûter le produit de cet accident et ma gamberge me porte vers les végétariens, ces gens de conscience, qui ne peuvent manger un cousin proche. Je me dis que cet événement pourrait justifier une des rares circonstances où manger de la viande serait raisonnable. Presque par écologie en quelque sorte. Pour ne rien gâcher. Avec une pensée reconnaissante pour le jeune parent mammifère.

Auteur: Mg

Info: 29 fév. 2013

[ viande ]

 

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dérision

Aucun progrès moral ne vient à bout de nos entrailles, c'est là que la raison de toute chose se ramasse et que les éléments de l'ordre se renferment, avec leur barbarie originelle. Ce qui fut bon avant cinquante siècles est bon à cette heure, ainsi du trône et de l'autel, qui dureront autant que les humains, malgré les intervalles où l'on croit au changement. Le monde est vide et la métamorphose de ce vide, appelée Dieu, ne change rien aux préalables et ne saurait remédier au défaut d'harmonie, inhérent au système, la Providence est une illusion et le progrès moral n'est qu'un délire, l'ordre corrompt l'homme plus qu'il ne l'humanise.

Auteur: Caraco Albert

Info:

[ société ] [ organisation ] [ efficacité ]

 

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aube

Toute la nuit, au septentrion, une aurore rouge sang, inouïe, empourpra l'univers entier. L'eau était rouge, lilas, noire, verte. Puis, en une journée et une nuit, elle évoqua tour à tour le verre des bouteilles, le feuillage de printemps, les feuilles tombées; elle passa par toutes les nuances de mauve, fut tour à tour brune et d'un bleu profond. Le ciel était tout à la fois rouge, cuivré comme le cuivre porté à l'incandescence, bleu d'acier oxydé, blanc de neige, rose comme les roses, et à la minuit, le ciel nocturne, au sud, était obscur. Une terre chagrine s'étendait, toute proche - montagnes, neige, glaciers -, sur les falaises les cris de la Foire-aux-oiseaux rompaient l'éternel silence, on eût dit que pleurait, gémissait, bramait la terre, qu'une douleur, une amertume inhumaines déchiraient ses entrailles, qu'un hurlement montait de son ventre - mauvais, ça !...

Auteur: Pilniak Boris

Info: Le Pays d'Outre-Passe

[ couleurs ]

 

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littérature

A cause d'un caoutchouc percé, on donne naissance hu hu. Naissance, c'est-à-dire moisissure, et aussi cet assassin qui grandit dans vos propres entrailles, en donnant des coups de pieds, histoire, déjà, de vous faire mal. Vous dévorant, déjà. Car moi, entre nous, l'amour, c'était pas pour avoir un enfant. Il grandissait en moi, il grandissait, me bouffait, cognait, il s'augmentait de ma propre vie, mais je n'y tenais pas tellement. Ratage intégral : il naît. Trop tard pour le tuer. Vit. Gigote. Tant pis. On ne peut plus. Grandir, eh oui. Sans doute trop forte la pression du foutre sur le caoutchouc. Ou alors, mauvaise qualité. Ça arrive. Alors, à un moment, il faut bien. Voilà. On l'appelle Jérôme Bauche. C'est un genre de malentendu, toute cette histoire, voilà. Il est là. On dit. C'est un genre d'histoire courant. Je me moquais bien des radotages de mamame. Il y avait bien longtemps que je savais à quel misérable miracle je devais la vie (d'après pas mal de gens, et puis d'après des statistiques, et puis d'après mes lectures, la prison contre les murs de laquelle je me cognais la tête tous les jours, c'était ce qu'on appelle, en général, la vie. Oui, c'est comme ça, qu'on l'appelle, à ce qu'il paraît).

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche

[ reproduction ] [ accident ] [ malheur ]

 

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