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impunité

Les sociétés ne peuvent pas commettre de trahison, ni être proscrites ou excommuniées, parce qu'elles n'ont pas d'âme.

Auteur: Coke Edward

Info:

[ communauté ] [ pessimisme ]

 

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sanction

Conformément au décret de Constantinople, appelé "in Trullo", nous déclarons excommuniées toutes celles qui, par l'arrangement trop étudié de leurs cheveux, tendent aux âmes des filets et des pièges où elles vont se perdre.

Auteur: Anonyme

Info: Concile de Tours, 1583 - cité dans "Dictionnaire de la Bêtise", éd. Robert Laffont, p. 93

[ religion ] [ séduction ] [ vice ] [ lois ] [ apprêts ] [ coquetterie capillaire ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

insecte

Au Moyen Âge, les hannetons qui venaient régulièrement endommager les vergers étaient traduits en justice, passaient devant un tribunal.
N'ayant pas beaucoup de circonstances atténuantes et de plus souvent récidivistes, ils étaient condamnés et excommuniés lors de ces procès.

Auteur: Legeard Sylvain

Info: Insectes comestibles

[ religion ] [ anecdote ]

 

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intégration

Se façonner signifie dès lors gommer ce qu'on a de distinctif, n'avoir plus rien d'individuel mais se fondre dans le collectif pour ne pas être excommunié. Rester un étranger orgueilleux de ce qui le particularise tout en ayant des ouvertures sur ses semblables, voilà qui requiert plus que de la souplesse, une noblesse de vues que Hermann Hesse appelait de ses vœux.

Auteur: Lê Linda

Info: Par Ailleurs, (Exils)

[ incorporation ] [ assimilation ] [ fusion ] [ immigration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solitude

Quelqu'un qui montre des signes d'aberration mentale est, inévitablement peut-être, mais très cruellement, coupé des rapports familiers et naturels, en partie excommunié. Son isolement lui est inconsciemment proclamé par nos aspects de curiosité, d'indifférence, d'aversion ou de pitié. Et comme il est humain d'avoir besoin de communication libre et égale, il en sent le manque et souffre à un degré que les autres peuvent difficilement imaginer, souvent même ignorer.

Auteur: Cooley Charles Horton

Info:

[ différence ] [ folie ] [ rapports humains ]

 

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poète

Moi-même qui ne parle ici de ce grand homme qu’en balbutiant et en frémissant, je confesse, pour la seconde foi, qu’au début de ma salope de carrière, il m’arriva de l’insulter un jour, sans même l’avoir lu, me tenant pour suffisamment édifié par quelques menus potins. S’il en est ainsi de ceux qui semblent fait pour le comprendre, que doit-il espérer des autres ? Verlaine est je crois l’exemple le plus déchirant que nous avons sous les yeux de la vindicte éternelle des brutes contre les entités supérieures.

Auteur: Bloy Léon

Info: A propos de Verlaine, dans "Un brelan d'excommuniés", pages 91-92

[ opinion emporte-pièce ] [ préjugé ] [ avis réflexe ] [ repentir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tradition

Noël n'est pas une bonne période pour beaucoup.Noël est pire, bien sûr, pour les célibataires et les personnes seules, ou du moins c'est ce que tout le monde dit, mais c'est une période franchement mauvaise pour ceux qui ont une famille trop nombreuse et, entre trente et quarante ans, la majorité d'entre nous tombait dans cette catégorie. Il nous arrivait, pour certaines, d'aspirer au célibat et à la solitude pendant que nous tentions de satisfaire aux exigences de parents, d'enfants, d'ex-maris, de frères et sœurs, de tantes, d'oncles, de cousins, de canards boiteux, d'alcooliques excommuniés, de poètes solitaires dépressifs et autre racailles. Aucune d'entre nous n'avait une maison assez grande pour accueillir une tribu, une cuisine assez vaste pour faire le repas de tout un clan ; néanmoins, d'une manière ou d'une autre, nous avions hérité de ces attentes tribales de grands rassemblements. C'étaient des festivals effrénés d'échecs courus d'avance.

Auteur: Drabble Margaret

Info: Un bébé d'or pur

[ fête de famille ] [ encombrement ]

 

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corporalité

Nous sommes revenus à un âge qui adore les mots et les entités désincarnées. On ne discute plus du sexe des anges mais de l’identité sexuée des enfants ; aussi sérieusement que les cornificiens se demandaient si c’était la corde ou le porcher qui menait le porc au marché, on questionne l’habitude “genrée” qu’ont les petites filles de jouer à la poupée, voire de pisser assises ; et de même qu’on s’est excommunié au nom des universaux, on prend soin de distinguer entre les “femmes” et les “personnes ayant un utérus”, les “hommes” et les “personnes ayant une prostate”.

La théorie butlérienne et ce qui en a découlé, c’est d’abord tout un dispositif sémantique, novlangue ou anti-langue, qui, contrairement au newspeak orwellien, ne nous fabrique pas, chaque année, “de moins en moins de mots”, mais de plus en plus : cisgenré, assignation sexuelle, bicatégorisation, gender-neutral, non-binaire… Le champ de la conscience n’en est que plus restreint à mesure que ces mots la nettoient et l’aliènent de la chair. Sophisme et scolasticisme, totalitarisme enfin : tel un véritable cancer, ce dispositif engloutirait peu à peu les cellules du langage organique, coupant la pensée de ses racines corporelles et l’homme de son passé, voire du passé de son passé – de l’animal qui continue de vivre en lui et qu’aucun performatif n’a fait.

Auteur: Haziza David

Info: "Le Procès de la chair. Essai contre les nouveaux puritains", Grasset, 2022, p.78-79

[ désincarnation ] [ études de genre ] [ gender studies ] [ novlangue ] [ dualisme corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

spinozisme

Spinoza, qui apparaît comme un cas particulièrement significatif de non-enracinement dans sa tradition spirituelle, le Judaïsme, sera en opposition manifeste avec les théologiens chrétiens aussi bien qu'avec les rabbins d'Amsterdam. Excommunié par la Synagogue, en rapport avec des Mennonites qui s'inspirent de la gnose de Marcion, il s'insurge contre le dogmatisme religieux du peuple juif, dont il ne sait plus retrouver la dimension universelle et spirituelle à la manière d'un Isaac Luria ou d'un Moïse de Léon. Au dogmatisme religieux, il oppose son dogmatisme philosophique. Il est insensible à l'aspect "symbolique" des formes traditionnelles dont il ne saisit plus que les contours et les implications passionnelles, mais au nom d'une intellectualité qui est loin d'être elle-même dépouillée de tout élément "dogmatique" et passionnel. Et ce dogmatisme-là suscitera comme un légitime choc en retour la critique kantienne du "dogmatisme" philosophique.
La spéculation intellectuelle qui s'oppose à une tradition spirituelle dont elle ne comprend plus le sens profond se hasarde à voler vers Dieu de ses propres ailes. Et le philosophe nous apporte avec l'Ethique une magistrale et géniale caricature de la perspective métaphysique dans un dogmatisme rationnel qui se heurte massivement à des évidences qu'il nie parce qu'il s'avère incapable de les intégrer, à la différence du métaphysicien qui pratique tout naturellement et sur tous les plans la synthèse des contradictoires.
Le monisme massif de l'Ethique exclut la vie, la liberté du choix ou la "personne" que le non-dualisme plus subtil du métaphysicien pur parvient à intégrer dans l'universalité concrète de sa perspective.

Auteur: Vallin Georges

Info: Dans "Perspective métaphysique", pages 78-79

[ critique ] [ philosophie passionnelle ] [ indépendance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

athée

La religion, ça veut dire qu'au-delà de la survie d'un organisme unique il y quelque chose qui "relie" des êtres ou des groupes d'êtres. (C'est la source étymologique du mot - religiare... bien que certains avancent que le terme impliquerait plutôt l'idée de "ce qui relie à Dieu et à lui seul" ) Restant sur cette idée première, la survie du groupe, ou solidarité, ou sagesse collective, ou consensus tribal... se cristallise sur base de bon sens et des constats évidents qui émergent de cette vie en commun. Constats qui sont ensuite formulés, écrits. La métaphysique intervient dès qu'existe un corpus genre Torah, Bible ou Coran, soit disant d'origines divine - ce qui est paradoxalement vrai puisque Dieu, symbole des symboles, est à l'origine de tout. Métaphysique, issue - et qui engendre - la manipulation des mots, accordant ainsi grand pouvoir aux théologiens et autres rhétoriciens à partir du moment où ils organisent croyances et sens des mots et du langage. En ce sens religion et politique présentent de fortes similitudes. Et puis, si on creuse la moindre, on voit bien que, linguistiquement, pour peu qu'on s'ouvre vers l'imaginaire et la poésie, tout est interconnecté, tout est dépendant de tout. Il y a un équilibre en mouvement. Une métamorphose incessante. Ici on dirait bien que c'est dès lors Spinoza qui l'emporte. Lui qui fut excommunié par la synagogue pour cause de panthéisme. Un peu comme si les tenants de la chose devenaient fous qu'on fasse démonstration de leur inutilité. Pourquoi alors parler en ce cas d'athéisme juif ? Les humains son incorrigibles Au fait : c'est quoi la religion des fourmis ?

Auteur: Mg

Info: 3 juillet 2014

[ agnostique ] [ judaïsme ] [ question ] [ pouvoir sémantique ] [ centralisé ]

 
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