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politique

Le problème des socialistes c'est qu'ils sont des hommes avec les mêmes faiblesses que les autres.

Auteur: Mg

Info: 27 octobre 2010

 

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arrivisme

En politique, la discussion est essentiellement un moyen d'exploiter la faiblesse de l'adversaire et de se servir du moindre argument, qu'il soit bon ou mauvais, pour renforcer sa propre position.

Auteur: Mead Margaret

Info: Du givre sur les ronces

[ calcul ] [ insensibilité ] [ guerre rhétorique ]

 

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écriture

C'est la faiblesse de presque tous les écrivains qu'ils donneraient le meilleur d'eux-mêmes et ce qu'ils ont écrit de plus propre pour obtenir un emploi de cireur de bottes dans la politique.

Auteur: Aymé Marcel

Info:

[ prostitution ]

 

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historique

Un autre roi que Louis XVI aurait-il pu porter remède à cette situation extravagante ? Peut-être, mais cela n'est pas sûr. Depuis qu'ils avaient enlevé à la féodalité ses pouvoirs politiques, les Bourbons s'étaient plu à la consoler en la comblant de leurs bienfaits. Louis XIV, Louis XV avaient cru la noblesse nécessaire à leur gloire. Ils solidarisaient leur trône avec ses privilèges. Louis XVI ne fit que suivre une tradition établie. Il n'aurait pu faire de réformes sérieuses qu'en engageant une lutte à mort contre les privilégiés. Il s'effraya aux premières escarmouches.

Auteur: Mathiez Albert

Info: La Révolution française : I La Chute de la Royauté, p. 21

[ Gaule ] [ révolution ] [ faiblesse ] [ pouvoir ]

 

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gouvernement

Tous les régimes de faiblesse, tous les régimes de capitulation devant l’ennemi sont aussi ceux des plus grands massacres de la population militaire et de la population civile. Rien n’est meurtrier comme la faiblesse et la lâcheté. Rien n’est humain comme la fermeté. C’est Richelieu qui est humain littéralement et c’est Robespierre qui est humain. Les régimes de lâcheté sont ceux qui coûtent le plus au monde, et en définitive ce sont ceux qui peuvent finir et les seuls qui finissent réellement dans l’atrocité. […] Les régimes qui ne commencent pas par annuler les mauvais bergers finissent toujours par massacrer le troupeau même. 

Auteur: Péguy Charles

Info: L’Argent suite ; Cahiers de la quinzaine, XIV, 9 : 27 avril 1913

[ vision politique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

électoralisme

Déjà dans la Grèce ancienne, la punition des puissants était toujours le premier point des programmes des démagogues. Et, même si le reste des projets des populistes est fameux et irréaliste, il faut admettre que sur ce point ils tiennent parole. Une voix supplémentaire en leur faveur - ou même une simple préférence exprimée dans un sondage - est capable de semer la panique parmi les élites politiques traditionnelles. Ainsi, ceux qui déclarent que la flamme populiste durera peu - car une fois arrivées au pouvoir les forces qui l'incarnent ne réussiront pas à maintenir leurs promesses - nagent en pleine illusion. La promesse centrale de la révolution des populistes est l’humiliation des puissants et cette dernière se réalise au moment même où ils accèdent au pouvoir.

Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Les ingénieurs du chaos

[ ochlocratie ] [ têtes-de-turcs ] [ faiblesse démocratique ] [ simplification ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

distinguo sémantique

Les hommes politiques et les journalistes aiment les métaphores sportives. On dit qu’untel a botté en touche pour ne pas répondre à une question embarrassante, qu’un autre a taclé son adversaire, qu’une campagne électorale est un marathon (ou une course d’obstacles) et que celui qui a les meilleurs résultats dans les sondages fait la course en tête quand ses adversaires sont dans le peloton des lâchés. On rencontre également depuis quelque temps l’expression des trous dans la raquette, empruntée de l’anglais holes in the racket, employée pour signaler qu’un dispositif règlementaire ou législatif est trop peu précis pour toucher toutes les personnes ou les catégories qu’il vise.

Il conviendrait de ne pas faire de cette expression un tic de langage, d’autant plus que, à l’exception des raquettes de ping-pong ou de jokari, les raquettes sont en partie constituées d’un cadre tendu de cordes entrecroisées, et donc que la surface de la raquette compte essentiellement des trous.

L’expression plus ancienne passer entre les mailles du filet est séduisante pour rendre compte de cette idée, mais des trous dans la raquette pointe la faiblesse d’un système mis en place, alors que passer entre les mailles du filet signale l’habileté de celui qui réussit à échapper à un dispositif de contrôle.

Auteur: Internet

Info: https://www.academie-francaise.fr, Le 1 juillet 2021. Extensions de sens abusives

[ défaut dans un ensemble ] [ faille du dispositif ] [ lacune ] [ actions inverses ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cercle vicieux

Les États, en s’étant portés au secours du secteur bancaire et en ayant écarté comme solution envisageable le gel de la situation par la nationalisation, avaient déversé dans le puits sans fond des crédits qui ne seraient jamais honorés des sommes à ce point considérables que l’insolvabilité était désormais également la leur. Alors, en désespoir de cause, ils se tournèrent vers le citoyen ordinaire, en tant que contribuable, et en tant que futur retraité. On annonça l’austérité, qu’on appelait aussi "rigueur"», comme si les mesures qui seraient prises résultaient d’un impératif moral : on lui prendrait davantage sous la forme de l’impôt et des cotisations sociales. Comme l’impôt avait cessé d’être progressif, l’argent que l’on ponctionnerait, l’État l’exigerait essentiellement de ménages qui en général dépensent la totalité de celui dont ils disposent. Ce qui voulait dire que le pouvoir d’achat et donc la consommation seraient affectés. Ceux qui avaient de l’argent à ne pas savoir qu’en faire, l’État s’abstiendrait de les importuner par l’imposition : il leur emprunterait leurs fonds et les gratifierait en échange d’intérêts à des taux qui, comme nous l’avons vu, seraient en hausse, leur permettant d’avoir au bout du compte, encore plus d’argent à ne plus savoir qu’en faire.

Auteur: Jorion Paul

Info: Le capitalisme à l’agonie

[ pouvoir financier ] [ faiblesse politique ] [ crise des subprimes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dissolubilité du mariage

Le divorce est plus destructif de la société naturelle ou de la famille que la polygamie, puisqu’il sépare nécessairement les enfants du père ou de la mère : ce que ne fait pas la polygamie.

Il est plus destructif de la société politique, puisqu’il exalte dans les deux sexes l’amour déréglé de soi ou la passion, en lui offrant des voies légales de se satisfaire ; et qu’en même temps il ôte tout prix à la force de l’homme, il laisse sans défense la faiblesse de la femme qu’il opprime, en l’arrachant à la famille dans l’âge où la nature lui permet de remplir sa fin sociale, la propagation de l’espèce humaine, et plus encore lorsqu’elle est dans l’âge auquel la nature lui refuse cette faculté, et qu’elle n’a de protection que dans son époux, ni d’existence que par ses enfants.

Il est plus destructif de la société religieuse, puisqu’il permet de désirer la femme d’autrui, en donnant la facilité de l’obtenir.

Il est plus funeste à la tranquillité publique, puisque la polygamie se pratique sans trouble, et que le divorce ne peut s’exercer sans division.

Il est plus funeste pour les mœurs, car il permet la polyandrie à la femme en même temps qu’il permet à l’homme la polygamie.

Auteur: Bonald Louis-Ambroise de

Info:

[ critique ] [ moindre mal ] [ comparaison ] [ conséquences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain-sur-écrivain

Je crois que, apparemment très loin de ce que l’on a pu, ces dernières décennies, aimer, lire ou écrire, Borges est pourtant un des noms éminents de ce qu’il faudrait cesser d’appeler la modernité, un de ces points cardinaux à partir desquels se redéfinit l’horizon contemporain tourmenté de la littérature. […] En un sens, Borges est une métaphore pour exprimer le tombeau de pas mal d’illusions, à commencer par ce à quoi on attribue une autonomie sous les noms de temps modernes ou modernisme. […]

Que sait-on de lui ? Qu’il a fait un rapide passage par l’avant-garde dans les années 20 (ça s’appelait "l’ultraïsme" en Argentine) ; que ses prises de position politiques ont été bien souvent regrettables ; qu’il avoue une sympathie pour Jung couplée à une antipathie vieillotte contre Freud dont il trouve que les théories peuvent se ramener à "quelques faits désagréables" (ce qui ne veut pas dire, d’ailleurs, qu’il se trompe complètement sur le fondateur de la psychanalyse puisqu’il émet cette hypothèse que Freud, lui au moins, ne prenait peut-être pas trop au sérieux ses propres découvertes ; après tout, comme Freud, Borges est prodigieusement doué pour ce que ce dernier appelait le "consentement fragmentaire", finalement le seul art de vivre supportable) ; qu’il n’est pas très chaud non plus pour le christianisme, et c’est peut-être sa seule vraie faiblesse d’Argentin, de quoi le rendre sympathique aux Européens… 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", le Zimzoum (tsim-tsum) de Borges, éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, pages 178-179

[ portrait intellectuel ] [ psychanalyse ] [ monde des lettres ] [ judaïsme vs protestantisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson