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opiat

Ce qui m'arrive me rappelle Salustiano de Uribe, cet apothicaire qui fit fortune à Bilbao après la seconde guerre carliste, lorsqu'il inventa et fit breveter la découverte de sa vie: un élixir dentifrice rafraîchissant auquel il donna le nom commercial de Licor del Polo. ça se vend toujours. La marque appartient maintenant à la société Schwarzkopf & Henkel, de Düsseldorf. Eh bien, sur son lit de mort, l'apothicaire Uribe prononça ces dernières paroles: "Je ne crois pas en Dieu ni en Licor del Polo." Avec cette phrase, il faillit bien surpasser Paul Claudel: "Docteur, vous pensez que c'était la saucisse?"

 

Auteur: Bas Juan

Info: Vade retro Dimitri

[ anecdote ] [ dernières paroles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

érotisme

C.B. s'installa de manière à pouvoir regarder dans la cuisine où la serveuse se baissa soudain afin de prendre quelque chose dans un tiroir situé tout en bas d'un meuble. Quand elle pivota sur ses talons pour dire une chose qu'il n'entendit pas, il eut droit à un bref aperçu de ce qu'il y avait sous sa robe de serveuse vert pâle. Le coeur de Chien Brun bondit, ses testicules frémirent. Mobilisant quelques vestiges de sa période religieuse juvénile, il fut une fois encore reconnaissant envers le mystère de la beauté féminine, l'harmonieux postérieur de la serveuse saillant comme le cul d'une cane dans la basse-cour.

Auteur: Harrison Jim

Info: L'Eté où il faillit mourir

[ littérature ]

 

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privilèges ploutocrates

L'endettement des étudiants est structuré de manière à être un fardeau pour la vie. Les endettés ne peuvent pas déclarer faillite, contrairement à Donald Trump. La dette étudiante actuelle approche les mille milliards de dollars. Il y aurait suffisamment de ressources pour cela, pensez à la dilapidation des forces armées et à l'énorme richesse privée concentrée qui s'est accumulée dans le secteur financier et les entreprises en général sous l'effet des politiques néolibérales. Il n'y a pas de raison économique pour que l'éducation gratuite ne puisse pas s'épanouir à partir des écoles jusqu'aux collèges et aux universités. Les obstacles ne sont pas d'ordre économique mais plutôt politique.

Auteur: Chomsky Noam

Info:

[ Etats-Unis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

avenir

Je suis convaincu que la voie à suivre pour l'humanité consiste à reconnaître et à protéger le droit fondamental de souveraineté sur la conscience, à se défaire des chaînes d'héritages religieux qui divisent, à rechercher des formes de spiritualité (ou pas de spiritualité du tout si vous préférez) qui soutiennent véritablement la liberté et la tolérance, à aider l'esprit humain à grandir plutôt qu'à dépérir, et à nourrir notre capacité innée d'amour et de respect mutuel. Les anciennes voies sont en faillite, brisées, et de nouvelles peinent à naître. Chacun d'entre nous, avec ses propres talents et  ses propres choix, a un rôle à jouer dans ce processus.

Auteur: Hancock Graham

Info:

[ espérance ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vacherie

Le public, c'est-à-dire la horde roteuse des cocus aryens ivrognes (province, villes et campagnes) se tape indistinctement, de la même fringale, se régale admirablement de tous les navets de M. Sacha, des éculeries de M. Bernstein, des salsifis de M. Maurois, des fricassettes de la Comédie, des épluchures de M. Cocteau. Nos snobs avalent tout aussi bien les Dos Passos que les Sinclair Lewis, que les Mauriacs, les Lawrences, les Colettes... même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits "renfermés"... Traduits ou pas traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, muflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un massacre, sur Sacha Guitry

[ littérature ] [ théâtre ] [ Gaule ]

 

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déprime

L'année amère et froide touche à sa fin. En robe de coton je cherche le soleil sous le porche. Le verger du sud est nu, sans feuilles. Les branches pourrissent en tas dans le jardin du nord. Je bois ma coupe jusqu'à la lie. Et quand je regarde dans la cuisine, aucune fumée ne s'élève de l'âtre ! Livres et poèmes gisent éparpillés à coté de ma chaise. Déjà la lumière meurt, et je n'aurai pas le temps de lire. Ma vie ne ressemble pas à l'agonie de Ch'en, ou Confucius faillit mourir de faim. Mais parfois d'amers reproches me font souffrir. Puis, pour calmer mon désespoir, puissé-je me souvenir que les sages ont jadis souffert de la même mélancolie.

Auteur: Tao Qian Tao Yuanming Yuang ming

Info: cité par Kerouac dans, Vanité de Duluoz

[ vieillesse ]

 

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femmes-hommes

Un homme se trouvait dans le coma depuis un certain temps. Son épouse était à son chevet jour et nuit. Un jour, l'homme se réveilla. Il fit signe à son épouse de s'approcher et lui chuchota : "Durant tous ces malheurs tu étais à mes côtés. Lorsque j'ai été licencié, tu étais là pour moi. Lorsque mon entreprise a fait faillite, tu m'as soutenu. Lorsque nous avons perdu la maison, tu es restée près de moi. Et lorsque j'ai eu des problèmes de santé, tu étais toujours encore à mes côtés. Tu sais quoi ?" Les yeux de la femme s'emplirent de larmes d'émotion. "Quoi donc, mon chéri ?" chuchota-t-elle."Je crois que tu me portes la poisse ! "

Auteur: Internet

Info:

[ mariés ] [ humour ]

 

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évolution

Loin de considérer le passé comme un fardeau inutile, je vois en lui un trésor politique et psychique d'où nous tirons les richesses (pas nécessairement sous forme de "leçons") nécessaires pour faire face au futur. L'indifférence de notre culture envers ce qui nous a précédés - qui se mue facilement en refus ou hostilité militante - constitue la preuve la plus flagrante de la faillite de cette culture. L'attitude qui prévaut aujourd'hui, aussi enjouée et dynamique qu'elle paraisse, tire son origine d'un appauvrissement narcissique du psychisme, ainsi que d'une incapacité à distinguer nos désirs selon la satisfaction qu'ils nous donnent. Au lieu d'en juger par notre propre expérience, nous laissons les experts définir nos besoins à notre place ; après quoi nous nous étonnons que ceux-ci semblent incapables de jamais nous assouvir.

Auteur: Lasch Christopher

Info: La Culture du Narcissisme : La vie américaine à un âge de déclin des espérances

[ déséquilibre ] [ progrès ]

 

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transfert psychanalytique

Si le patient substitue l’analyste à son père (ou à sa mère), il lui confère en même temps le pouvoir que son surmoi exerce sur son moi, puisque ce sont justement ses parents qui ont été, comme nous savons, l’origine de ce surmoi. Le nouveau surmoi a donc la possibilité de procéder à une post-éducation du névrosé et peut rectifier certaines erreurs dont les parents furent responsables dans l’éducation qu’ils donnèrent. C’est d’ailleurs sur ce point qu’il convient de ne pas mésuser de l’influence qu’on a prise. Si tenté que puisse être l’analyste de devenir l’éducateur, le modèle et l’idéal de ses patients, quelque envie qu’il ait de les façonner à son image, il lui faut se rappeler que tel n’est pas le but qu’il cherche à atteindre dans l’analyse et même qu’il faillit à sa tâche en se laissant aller à ce penchant. En agissant de la sorte, il ne ferait que répéter l’erreur des parents dont l’influence a étouffé l’indépendance de l’enfant et que remplacer l’ancienne sujétion par une nouvelle.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Abrégé de psychanalyse", trad. Anne Berman, Presses Universitaires de France, 1949, page 43

[ effets ] [ risque ] [ neutralité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Sans résistance, elle se laissa allonger sur le sol. Après quelques maladresses et une courte errance dans le labyrinthe des tissus, il comprit qu'une jupe se trousse plus vite qu'elle ne se défait. Elle le suivit, mains et lèvres humides, tandis qu'il se perdait, affolé, entre le lin et la peau de ses cuisses ouvertes, puis elle vit le sexe mauve jaillir du pantalon et sa main à lui le tenir comme une dague. Il faillit s'arrêter à l'orée de sa chair, elle sentit son membre contre son poil brun et soyeux, un instant immobile. Mais il poursuivit sa course. Il se glissa en elle profondément et ce fut doux malgré l'impatience et la force. Ce fut leurs corps encastrés l'un dans l'autre au même rythme, avec les mêmes soupirs, puis ce fut elle qui voulut plus, plus fort, plus loin. Alors, elle entendit un fil se rompre. Il pleura quand il jouit, lui qui n'avait jamais pleuré. Il ne voulut pas sortir de son corps à elle et y demeura le plus longtemps possible.

Auteur: Martinez Carole

Info: Le coeur cousu. Rajouté en commentaire par une lectrice : - Ce passage... Qui "répare" l'autre, difficile.

[ sexualité ] [ libération ] [ homme-par-femme ]

 

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