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aliment

Les glands ont été prisés comme source de nourriture pour leur abondance et leur valeur nutritionnelle. Dans l’Ouest américain, par exemple, plusieurs variétés de chêne appréciées par les tribus indiennes pouvaient donner entre 227 et 450 kilos de glands par arbre et par an. Bien que la saison de production des glands ne dure que quelques semaines, il a été estimé qu’un ouvrier assidu et travaillant huit heures par jour, est capable de ramasser plus de quatre tonnes de fruits. Une telle récolte pourrait nourrir une famille de cinq personnes pendant plus d’un an, fournissant plus de 5000 kilocalories et 50 grammes de protéines par jour par personne.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", page 222

[ famine ] [ solution ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Usa

Coney Island, il n'y avait rien de beau. La foule y était souveraine et le travail harassant. La nuit, je me jetai sur mon lit trempé de sueur, malade, fatigué, fatigué d'être fatigué, un misérable, pauvre hère égaré dans la crasse et la misère d'un travail infect. Je dormais trop peu et trop mal, pourtant chaque matin, j'arrivais à me baigner dans la mer. Tel fut mon grand mariage avec la misère et le résultat de cet accouplement fut la faim. C'était une lutte maudite, une lutte désespérée pour garder en vie mon corps qui ne valait sûrement pas un tel combat. J'étais le capitaine du navire de la Misère Américaine.

Auteur: Carnevali Emanuel

Info: Le premier dieu

[ immigration ] [ pauvreté ] [ famine ]

 

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narcissisme

notre désir de plus belles créatures est infini



pour que rose la beauté ne meure jamais 



et qu'une fois mûre et tuée par le temps 



son fragile héritier porte sa mémoire 



mais toi attaché à tes seuls yeux brillants 



tu nourris ta flamme de ta propre substance 



créant la famine au royaume de l'abondance 



ennemi de toi-même trop cruel amour de toi



tu es le vif ornement de ce monde neuf



l'unique héraut du printemps criard



tu es le fossoyeur de ton propre bonheur 



tendre chien ta mesquinerie te ruine



 



si tu n'as pitié du monde toi glouton



et la tombe mangerez ce qui au monde est dû 



 

Auteur: Shakespeare William

Info: Sonnet 1 - éd. P.O.L. - p. 15 - trad. Frédéric Boyer

[ parcimonie ] [ procréation ] [ dépit ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

sociologie

Si vous vivez au sein d'une troupe de babouins au Serengeti, vous n'avez à travailler que trois heures par jour pour vos calories, et les prédateurs ne vous dérangent pas beaucoup. Ce qui signifie qu'il vous reste journellement neuf heures de temps libre à disposition pour générer du stress psychologique en inter-actant avec les autres animaux de votre troupe. Les babouins représentent donc un merveilleux modèle puisqu'il vivent suffisamment bien et longtemps pour payer le prix de toutes les absurdités de stress social qu'ils se créent les uns les autres. Ils sont comme nous : Ils ne sont pas victimes des prédateurs et des famines, ils se font avoir les uns par les autres.

Auteur: Sapolsky Robert

Info:

[ éthologie ] [ hommes ] [ singes ] [ vie en communauté ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déprime

A ses propres faiblesses, à ses regrets et à ses fautes s'ajoutaient désormais le fardeau immense de toutes les horreurs du monde... Comme s'il lui était infligé dans sa chair, Banes vécut le malheur des guerres, des famines, des persécutions. Son coeur prit le deuil des peuples disparus, des races massacrées, des tribus éradiquées. Les millénaires de violence infligée aux faibles, aux vaincus, aux marginaux, il les ressentit tel un fer rouge fouaillant son épine dorsale, remontant par ses vertèbres jusque dans son crâne pour racler sa cervelle. Pire que tout : les maux de la Terre parachevèrent son martyr. Les animaux sacrifiés, les mers asséchées, les vallées polluées... Tout en lui criait une souffrance incommensurable, inhumaine.

Auteur: Cavalier Philippe

Info: Hobboes

[ dépression ] [ abattement ] [ trop-plein ]

 
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idéologie politique

Oui, il m’arrive au cœur des bouffées de regret – le regret de ma jeunesse sacrifiée, de ma vie livrée à la famine, de mon orgueil livré aux chiens, de mon avenir gâché pour une foule qui me semblait avoir une âme, et à qui je voulais faire, un jour, honneur de toute ma force douloureusement amassée.

Et voilà que c’est sur les talons des soldats qu’elle marche à présent, cette foule ! Elle emboîte le pas aux régiments, elle acclame des colonels dont les épaulettes sont encore grasses du sang de Décembre – et elle crie "A mort !" contre nous qui voulons boucher avec de la charpie le pavillon des clairons !

Oh ! c’est la plus grande désillusion de ma vie. 

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, page 157

[ socialisme ] [ peuple ingrat ] [ servitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie ordinaire

Pourquoi l'homme se bat-il au dehors ?
Parce qu'au dedans son anatomie
lui fait la guerre
et que voilà des siècles que la question n'a plus été posée aux hommes
de savoir pourquoi
au milieu de la peste, de la famine, de la guerre, de la syphilis, de l'épilepsie, du marché noir, de l'électro-choc et de l'insulinothérapie
l'homme, dis-je, n'a cessé de déraisonner

parce que les vrais malades mentaux ne sont pas dans les asiles mais au dehors parmi nous

principalement
M. Charlemagne
M. Napoléon
M. Charles Quint
etc.

Quant aux vivants
ce n'est pas moi
mais l'histoire qui prochainement
les nommera

n'est-ce pas M. Mussolini
(et vous êtes mort)
n'est-ce pas M. Churchill
que vous êtes toujours vivant
n'est-ce pas M. Dalaï-Lama
mais où êtes-vous présentement

Auteur: Artaud Antonin

Info: Textes du retour à Paris, 1946

[ pulsion de mort ] [ psychose collective ] [ accusation ] [ personnages historiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

famine

A la maison, j'avais déjà eu - c'est du moins ce que je croyais - faim, naturellement ; j'avais eu faim à la briqueterie, dans le train, à Auschwitz et aussi à Buchenwald - mais je n'avais pas encore connu cette sensation de cette façon, constamment, à long terme, pour ainsi dire. Je m'étais transformé en une sorte de trou, de gouffre sans fond de plus en plus exigeant. Je n'avais d'yeux que pour cela, cela seulement guidait tous mes actes, et si je ne mangeais pas du bois ou des cailloux, c'était uniquement parce que ce sont des choses qu'on ne peut ni mâcher ni digérer. Mais j'ai essayé le sable, par exemple, et et quand il m'arrivait de voir de l'herbe je n'hésitais pas.

Auteur: Kertész Imre

Info: Etre sans destin

[ souffrance ] [ obsession ]

 

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intonation

Au début du film, j'étais rondelette, jeune et jolie, et à la fin, vieille, maigre et décatie. Mizoguchi m'avait demandé de maigrir pendant le film et, pendant quatre mois, j'ai suivi un régime de famine. Une fois le dernier plan tourné, alors qu'il ne restait à faire que du doublage, je suis allée manger un énorme beefsteack puisqu'il n'y avait plus de prises de vue. Le lendemain, à l'enregistrement de la fameuse chanson de ce film, Mizoguchi s'est mis à crier : "Qu'est-ce que c'est que cette voix guillerette ? Ce n'est pas la bonne voix !" : il avait détecté mon beefsteack ! Alors, il m'a fait enregistrer dehors, en plein hiver, pendant cinq heures, la chanson : "Anju... Sushyo..." Pendant cinq heures ! Pour un beefsteack...

Auteur: Tanaka Kuniyo

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°158, août/septembre 1964 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 463

[ punition ] [ cinéma ] [ japonais ] [ anecdote d'actrice ] [ expression vocale ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

anecdote

Tu as lu les souvenirs de Mariengof ? Ah oui, c’est vrai, je suppose que tu ne les as pas lus… Il raconte qu’à l’automne de je ne sais plus quelle année, Essenine et lui ont loué les services d’une fille pour réchauffer leur lit. Tu imagines, c’était la famine, ils n’avaient pas de bois de chauffage, un vrai cauchemar partout, pratiquement la fin du monde, et ces deux petits malins invitent une fille juste pour s’étendre un moment dans leur lit. Drôle d’idée, pas vrai ? Elle se ramène, elle se déshabille, se couche sur le drap rêche et froid, reste là une demi-heure, puis Essenine et Mariengof arrivent, elle se lève, se rhabille et s’en va. Et eux, ils se couchent. Pas mal, hein ? Le comble de la perversion.

Auteur: Bogatyreva Irina

Info: Camarade Anna

[ froidure ] [ réchaud ]

 

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