Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 49
Temps de recherche: 0.0601s

géographie

La langue courante confond souvent la province de Hollande avec l’État des Pays-Bas. Cette confusion tient à la puissance hollandaise, la plus riche et la plus influente des provinces (Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Delft, Leyde et Haarlem sont hollandaises). Plus au sud, la "Plaine de Flandres" s'étale entre Calais à l'ouest, Douai au sud, et l'estuaire de l'Escaut à l'est, en Belgique. Le langage courant a pu aussi parler de la Flandre pour désigner l'ensemble des Pays-Bas. La chose n'est pas incongrue tant les dialectes flamands sont cousins du néerlandais. Pour ajouter à la confusion, les parties francophones de l'espace géographique flamand ont pu être nommées "Flandre gallicane", "Flandre d'Artois", voire "Flandre wallonne". Le mot Flandre, qui donne Vlaam ou Vlaanderen selon la région, vient du germano-frison flām, soit un lieu inondé, détrempé, embourbé. Quant à la Hol-land, c’est le pays creux et marécageux. Du sud au nord, la toponymie des Pays d'embas baigne dans l'eau. Hazebrouck est le marais du lièvre. Lille, comme sa prononciation l'indique (l’île), est entourée d'eau. Le dam d'Amsterdam renvoie aux digues, Alkmaar est une étendue d'eau et Heerenveen rappelle la tourbe (veen).

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/pays-bas_1_2_3.pdf

[ étymologie ] [ géopolitique ] [ Europe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Ecrire c'est l'ouverture. Un vrai francophone comme moi peut ainsi s'y perdre avec délice, de manière plus superficielle et libre que ces écrivains au français de seconde main, c'est à dire ceux dont ce n'est pas la langue maternelle, qui ainsi, en utilisant l'idiome de manière plus simple et directe, le solidifient, le confortent et, d'une certaine manière, le recréent. Cioran, Makine, Dimitrievitch, Kundera, Nancy Huston, viennent à l'esprit...  Ou pour l'anglais quelqu'un comme Elif Batuman...

Ce mécanisme fonctionne pour toutes les langues dominantes, elles ont besoin de ces gens du dehors, étrangers qui font si peur, mais qui consolident nos langues refuges. Ils nous rassurent.

Un gars dans mon genre, nés dans l'idiome, est un peu plus perverti par les complexifications, jeux de mots, quêtes d'holographes ou autres néologismes... jusqu'à parfois se perdre, bref toutes tentatives d'"ouvrir" un biotope mental qui donne parfois la fausse impression d'avoir des limites. D'où ma dilection pour la quête et la compilation des choses amusantes d'une langue qui se trouve présenter un univers bien plus vaste que celui de mon métier principal : la musique.

Auteur: Mg

Info: 1 juillet 2012

[ ouverture ] [ seconde langue ] [ deuxième main ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ recentrage ]

 

Commentaires: 0

analogie

FLP devrait, dans l'idéal, se révéler organique. Pas au sens habituel de la vieille notion de "niveaux secondaires de classifications" mais au sens d'un mouvement, d'une forme de vie auto-générée parce que sans cesse revitalisée par quelque perspective nouvelle, un dépaysement... qui attisera l'esprit, le nourrira dans sa quête au gré des découvertes.
Organique aussi parce que l'enchevêtrement des mots, bouts de mots, lettres, idées... associés aux possibilités et mélanges de recherches diverses du logiciel, apportent à l'utilisateur un outil dont la souplesse et la puissance conjuguées semblent donner comme une forme biologique à une pâte francophone virtuelle qui rassemble caractères, chaines de caractères, termes, phrases... ressources diachroniques, géographiques, d'auteurs, sémiotiques, sémantiques... Ludiques... Etc, etc.
Exemple récent, un utilisateur - qui se reconnaîtra - s'est amusé à chercher des textes sans tel ou tel caractère. Nous n'avions pas pensé à cela. FLP peut faire du Pérec.
Nous osons donc bien écrire "machine organique" ; elle est nourrie est manipulée par des humains (en attendant mieux ah ah ah) et les complexes intrications qu'elle peut révéler à l'esprit curieux font un peu penser, extrêmement humblement et grossièrement, aux infinies variations et interpénétrations que la vie nous révèle sans désemparer.

Auteur: Mg

Info: 7 juillet 2020

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par miguel

sémantique expérimentale

Application francophone prévue pour l'accompagnement des changements d'habitudes de lecture apportées par le numérique, FLP développe un nouveau genre de classifiation lexicographique et permet aussi d'aller vers une lecture analytique approfondie, au sens sémantique du terme. Nous sommes ici dans le domaine des participants actifs au projet des Fils de La Pensée. 

C'est donc la proposition d'une nouvelle forme de slow slow thinking au sens où le logiciel, en dispensant un nuage de corrélats après tout résultat de recherche, aide le lecteur attentif et motivé, via la permutation intellectuelle des termes/concepts proposés par le nuage, à aller vers une lecture plus verticale, "arrêtée", puisque la grappe de corrélats "ouvre" la confrontation de sa propre réflexivité sémantique avec un corpus de termes plus étendu. Rencontre qui permettra, fortuitement, de comparer sa subjectivité avec une certaine objectivité du langage consensus. Ensuite l'usage de FLP en rétroaction aidera les plus assidus avec des investigations plus fouillées. Chacun sa sauce. 

On pourra aussi voir cette opération comme une confrontation/réflexion du factuel avec le téléologique, du contextuel avec le téléonomique voire même du performatif avec le constatif. Nous ne sommes pas très loin de l'idée de l'Heptapod B proposé par Ted Chiang.

Auteur: Mg

Info: 3 mars 2022

[ sérendipité ] [ citation s’appliquant à ce logiciel ] [ mode d'emploi ] [ non-séquentiel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

santé

J'ai demandé ce matin à mon dentiste, belge francophone sympathique, s'il avait un avis sur les interactions entre les dents et les autres organes, ou si quelque spécialiste de l'odontostomatologie s'était spécialisé là-dedans. Il me dit qu'on avait désornais bien identifié le rapport de la diffusion dans le corps de ces bactéries anaérobies issues des inflammations des dents et de la machoire - particulièrement pour ce qui concerne les affections cardiaques. Il me parla ensuite d'Albert Roths. Et puis il me raconta ceci, ça l'avait marqué :

- Une de mes clientes hésitait depuis un certain temps à se faire enlever une dent (la no 36). Finalement elle m'a demandé de le faire. Le lendemain de cette intervention la dame  devait se faire opérer du dos, une opération assez lourde semble-t'il. Eh bien, tout fut annulé. Son dos ne la faisait plus souffrir et après inspection les médecins concernés décidèrent que l'opération était inutile. Selon sa patiente tout venait de cette dent 36.

C'est ici qu'on se dit que FLP pourrait être le siège d'une chaine - qui pourrait s'intituler énigmes odontalgiques", - chaîne qui rassemblerait les témoignages de ce genre, directement rapportés du terrain par les médecins spécialistes de la dentition et connexes.

Auteur: Mg

Info: 1 avril 2022

[ holistique ] [ somatotopie ] [ résonances dentaires ] [ médecine intégrée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

Du sémiotique au sémantique.

Avec comme roche-mère la structuration sémiotique ternaire de CS Peirce et le plus possible en contextualisant, FLP aide à chercher le sens et ses diverses formulations et reformulations. "De où à où" donc, avec une forte volonté de simplification des expressions linguistiques, d'où le classement "par ordre de grandeur" des recherches par défaut. 

Depuis le corps/cerveau/secondéité qui transforme la priméité subjective en une tiercité humaine consensuelle objective c'est à dire l'émergence d'un monde linguistique syntonisé, ici francophone, cet outil/corpus collectif offre trois pistes-quêtes principales : 

- Introspective, réflexive, auto-psychanalytique

- Lexicographique, qui veut préciser/définir, dictionnaire, frontière... même si Internet et Google lui sont infiniment supérieur en ce domaine.

- Extravaguante, au sens étymologique (latin extravagans : extra = "en dehors de, au delà de", et vagans, participe présent de vagari "errer"), avec une volonté de surpassement de nos limites conceptuelles. Dépassement qui passe souvent ici par les nouveaux termes-consensus qui émergent de nos réalités, poussés que nous sommes par la curiosité source, incessante volonté de comprendre et formuler/communiquer. Nouveaus mots - multivers par exemple - qui élargissent peut-être notre niveau de préhension sémantique. 

Tout ceci sans jamais cesser d'indiquer/montrer comment le sens des termes peut se modifier du tout au tout en fonction des époques/situations. La propriété primaire du signe/mot/langage demeurant celle du miroitement, reflet de nos capacités adaptatives d'êtres vivants.

D'où beaucoup de fantaisie et de rigolades itou.


Auteur: Mg

Info: 18 avril 2021

[ langage ] [ classification ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

Tout d'abord FLP, de par la puissance et la souplesse de son moteur de recherche et ses presqu'infinies possibilités d'investigations croisées, s'essaye à épuiser les possibilités d'expression de la langue au sens où l'outil permet de traquer les formulations les plus ramassées et les plus efficaces (classement par défaut en partant du plus petit outcome) à partir de mots combinés, quel que soit le domaine exploré. C'est donc un dispositif d'exploration sémantique, de recherche statistique aussi, sans but consumériste, appelé à développer et améliorer ses fonctionnalités au fur et a mesure du développement de sa base de données.

On peut aussi voir FLP comme un wikipédia littéraire francophone, extrêmement ouvert, étoffant sans cesse un corpus qui, appréhendé par un esprit curieux,  pourra se révéler comme une pâte linguistique susceptible, au fur et à mesure de sa progression, de "montrer des choses". Par exemple que le langage, mémoire externe des hommes (oui l'humain est augmenté), ne se fonde que sur des conventions/consensus éphémères et qu'un axe important de la recherche sémio/sémantique devrait être de traquer certaines illusions en ce sens (Peirce sera d'une grande aide ici).

Un autre domaine à étudier sera celui de la communication pure, au sens où le langage humain a créé ses propres oeillères, évidentes dès qu'on réalise que n'existent que bien peu de manières de conceptualiser "en parallèle", (c'est à dire avec possibilité de traduction de l'un vers l'autre) les constructions d'ordre sémiotique issues d'autres "univers communicants", les codages de la communication des abeilles par exemple. Même si ici la musique semble aller trop vite pour la partition. 

Il y a donc une volonté de s'appuyer et de trifouiller un idiome en principe correctement orthographié, vu lui-même comme le codage de nos réalités solipsistes mélangées. Il s'agit d'une codification spirituelle (au sens de Peirce), qui ne veut être limitée que par l'imaginaire des participants et les limites de leurs conceptualisations communicables. En bref le langage veut aussi ici, si possible, s'analyser lui-même.

En mettant l'accent, autant que faire se peut, sur la clarté et donc la transmissibilité des notions dans un but d'exploration et d'élargissement collectif. Avec quelques mots valeurs clés à la base : ouverture, humour, tolérance, bon sens...

Auteur: Mg

Info: 6 oct 2020

[ quête ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

linguistique expérimentale

Si on pense FLP comme un dictionnaire, ce sera alors un dictionnaire de séquences, plus précisément de chaines de caractères. 

Un mot fonctionne comme un carrefour, une image, voire comme un univers si on veut s'y apesantir.  

Alors qu'une séquence (un chiffre et une lettre, trois caractères, deux mots, une phrase... un extrait) nous en dit beaucoup plus sur la nature et les potentialités du langage à partir de ses rudiments, puisqu'elle explose exponentiellement  les représentations possibles, ouvrant à l'infini ses possibilités et ses limites. 

Chacun sait que l'émergence de l'écriture eut pour première conséquence la création de listes, d'inventaires. 

FLP ne fait pas autre chose, mais, en les intriquant, l'application présente souvent, par un dispositif qui peut s'avérer sérendipitaire, des combinaisons auxquelles on n'aurait pas forcément pensé ; pour parfois mieux réaliser certaines choses. Par exemple que tout concept/séquence sémantique est simultanément autonome et partie d'un tout. Autonome au sens d'une histoire ou au sens d'une monade

Ou partie d'un tout, pour mille raisons : la plus importante étant les possibilités combinatoires de lettres/caractères/mots et chiffres consensuels, un peu à l'image de la génétique.

L'idiome francophone est donc ici la souche consensuelle précise qu'utilise l'outil "homme-machine" FLP, cette application communautaire qui s'essaye au classement/recensement d'un maximum de descriptions sémantiques (tiercités collectives anthropomorphes), représentations internes et externes, évidemment a posteriori, d'une espèce qui a développé un langage et une mémoire communautaire externalisable. 

Ici on s'apercevra que même le plus pur et efficace esprit incarné aura besoin de temps, de durées. Soit très peu, au sens de la conscience de Peirce, soit beaucoup, pour qui voudra commencer à réfléchir et comparer ces séquences sémantiques afin de les intégrer au mieux dans le corpus FLP. Ainsi, les possibilités "full search" de l'informatique permettront véritablement, par l'usage rétroactif de cette machine onomastique, une recherche qui ouvrira les perpectives au sens où elle casse littéralement les lignes de la pensée habituelle. Une pensée  horizontale induite par la lecture (surtout) et l'écriture. En effet le lecteur est toujours embarqué dans cette sorte de conduit forcé que matérialise l'infinie chaine de caractères qui constitue un ouvrage.

On verra donc qu'une recherche rétroactive sur FLP ouvre vers une sorte de lecture mutidimensionnelle, qui peut s'avérer surprenante et raffraichissante.

Auteur: Mg

Info: octobre 2020

[ citation s'appliquant a ce logiciel ] [ polysémie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

langages en parallèle

Petite réflexion linguistique : quand nous autres francophones et anglophones faisons de la musique, nous jouons / play, les italiens sonnent (suonare), les hispanisants touchent (tocar)... ces différentes approches m'enchantent assez, je dois dire, et je me demandais comment ça se passe dans d'autres langues, s'il y a un mot strictement réservé à la musique ou alors à quelle partie du geste musical on se réfère. Y a t'il des traducteurs dans la salle ?

- Didier Castell-Jacomin en Neerlandais "Spelen", qui veut dire jouer de la musique mais aussi jouer tout court

- Hu Man "Azéf" العزف qui veut dire jouer et qui est un verbe particulier qui est si je ne me trompe pas, aussi utilisé pour dire lâcher, céder.

- Sébastien Iep Arruti. En basque, c’est "jo", qui signifie "jouer"...

- Michel Gaillard. En roumain "să cânt", qui signifie aussi "chanter"...

- Ekaterina Nesterenko. En russe c'est включить, qui veut aussi dire "allumer". Sinon pour jouer de la musique on utilisera aussi "играть" qui signifie aussi "briller" ou "faire du théâtre".

- Sébastien Adnot. En khmer Leng Pleng, jouer la musique,

- Alexis Avakian. En arménien le mot "nvagel" semble ne s'appliquer qu'à la musique, dédié au fait de jouer un instrument

- Eric Adankpeto, du Bénin. En langue fongbe nous disons "nan dji han"... Je ne lui connais pas d'autre utilisation.

- Myglaren. En suédois c'est "Spela", comme pour les jeux. (Remarque de Floater. Oui mais pas "jouer" comme des enfants dans la rue, en tout cas pas de nos jours. Dans les temps médiévaux on utilisait aussi "leka". On use aussi de "musicera", qui est un verbe en lui-même.

- Panurge. En danois "spille", jouer, pareil.

- Anonyme. En allemand nous avons musizieren, verbe meilleur que "Music machen".

- cckerberos. En japonais cela dépend de l'instrument. En général c'est hiku, qui a plein de synonymes comme dessiner, pincer, arracher, plumer... et qui est utilisé pour les instruments à cordes, sinon fuku (souffler) pour les instruments à vent, et tataku (frapper) pour la percussion. Le piano est vu comme un instrument à cordes.

- AFAIK (langue maternelle Mandarin, né et élevé aux Etats-Unis). Il n'y a pas verbe unique pour "jouer de la musique" à moins que vous ne vouliez passer de la musique enregistrée, auquel cas c'est le même mot pour "mettre". Comme pour le japonais, les verbes correspondent aux instruments spécifiques et se rapportent à l'acte physique : on souffle dans une flûte, frappe sur des tambours, etc. Il y a aussi un verbe spécifique pour chanter.

- Dina Rakotomanga : En Malgache c'est : mitendry, et c' est exclusivement faire de la musique

(Vous pouvez ajouter vos "inputs" dans les commentaires, nous les utiliserons afin de compléter et préciser cette rubrique. MERCI ! )

Auteur: Internet

Info: Sur une idée initiale de Myriam Bouk Moun

[ action ] [ verbe ] [ terme translangues ] [ comparaison ] [ métachronie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

FLP est grand jeu francophone qui, par la magie de l'informatique, propose et permet de réfléchir, seul ou ensemble, sur le sens des mots et des phrases. 

Chaque terme isolé peut déjà aller assez loin  en lui-même dans la précision (pour l'anecdote le dernier en date est "hybristophilie", qui définit l’attirance d’une femme par un homme reconnu coupable de crimes atroces). Pour les phrases, évidemment, les possibilités se démultiplient.

Pensons au gamin qui s'ennuie et feuillète distraitement le dictionnaire... pour s'arrêter à la page des avions parce qu'il y a des images et des lance-missiles... ou qui s'attarde sur un mot à la consonnance curieuse et exotique, nouveau, surprenant, etc.  Pensons en parallèle à une personne qui consulte un dico afin de comprendre, ou préciser le sens d'un mot...

Sur FLP on feuillette différement, d'ailleurs on ne feuillette pas, on clique. On peut déjà partir d'un mot unique (qu'on renforcera d'un synonyme proche pour vraiment "centrer" la recherche) afin de voir comment les esprits humains ont rayonnés à partir du terme-concept choisi.  

Mais FLP est plus pensé dans l'autre sens : celui d'une quête par combinaison de mots ou bouts de mots (chaine de caractères donc). Ainsi les possibilités de recherche avec plusieurs termes, ou débuts de termes (radicaux qui permettent d'élargir l'exploration), amènent vers un nouveau "feuilletage" sémantique, qui va vers la complexité, voire l'égarement, vu que la curiosité du lecteur investigateur se voit immédiatement proposer d'innombrables pistes... 

Parlons maintenant du FLPiste initié, conscient et organisé, qui emploie et participe au concept, c'est à dire que s'il tombe sur quelque chose "qui résonne en lui" au cours d'une lecture il pense à FLP. Dans ces termes : "ce bout de texte est-il déjà dans la base de données ?" Et, si ce n'est pas le cas : "ah, je vais pouvoir l'insérer et bien réfléchir à l'étiquetage".

Une fois l'extrait choisi viennent les réflexions qui confrontent sa subjectivité propre avec la supposée objectivité du langage consensus, au-delà d'une réflexivité personnelle Très Importante et à conserver toujours. Elles pourront se développer et se mélanger sur trois axes, dans cet ordre. 1) Recherches web pour vérifications sémantiques et autres précisions des sources et des auteurs 2) Investigations diverses pour trouver des tags adéquats, via les sites de synonymes par exemple. Avec aussi l'usage de FLP en rétroaction, avec son nuage de corrélats qui ouvrira parfois de nouveaux horizons. 3) Discussion entre flpistes, en général via les commentaires pour expliquer, justifier, se mettre d'accord. Ou pas.

Concernant la sandbox, outil pour les écoles ou autres débutants, il est conseillé de ne pas entrer trop rapidement dans les complexités des 3 axes évoqués ci-dessus. Il vaut mieux rester dans l'idée de discussions ponctuelles à partir d'un extrait simple. Déjà pour voir comment telle classe, ou groupe... ou individu... réagissent à l'exercice avant d'aller plus loin. 

Les vrais passionnés pourront ensuite se diriger vers les liaisons de citations et autres chaines. Ces dernières aidant à la continuité d'un raisonnement, souvent chronologique. Espace chaines qui aide à préciser les termes-pensées en les recontextualisant à la sauce du créateur de la chaine.

Auteur: Mg

Info: 10 mars 2022

[ méthodologie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel