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fureur

La gamine était au courant. Elle savait qu'il était inutile de se rendre à la cage, les chiots n'y seraient pas. Dire que je les avais à ma main, fait chier. Tu les as sortis pour les dresser, c'est ça ? Voleur. C'étaient mes clebs à moi, voleur. Elle savait qu'ils seraient ramenés à leur cage d'ici une demi-heure à une heure. Mais elle n'avait pas envie d'attendre. Elle prit le chemin de l'entraînement.
Sans hésiter. Elle enfila le manteau, enfonça la toque contre le froid jusqu'aux oreilles et se remplit la tête des pires grossièretés qu'elle put trouver.

Auteur: Furukawa Hideo

Info: Alors Belka, tu n'aboies plus ? p.141

[ frustration ]

 

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solution

Pour éliminer le décalage entre les desseins des hommes et les résultats obtenus, une nouvelle approche est nécessaire. La réflexion morphologique suggère que cette nouvelle approche ne peut en aucun cas être réalisée via l'enseignement accru des connaissances spécialisées. Cette analyse morphologique suggère qu'un fait essentiel a été négligé, à savoir que chaque humain est potentiellement un génie. L'enseignement et la diffusion des connaissances doivent prendre une forme qui permette à chaque élève d'absorber tout ce qui aide à développer son propre génie, et limiter la frustration. La même perspective s'applique au génie des peuples dans leur ensemble.

Auteur: Zwicky Fritz

Info: Morphological astronomy, The Observatory, Vol. 68, p. 121-143, 1948

[ inégalités ] [ éducation ] [ pédagogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

On ne peut cependant pas se défendre d'un malaise à propos de Houellebecq, du sentiment qu'il y a là quelque chose de louche. On est en droit de refuser ce nihilisme et cette manière d'universaliser la bassesse. Faut-il penser que cette oeuvre, par sa sincérité, son humour, transcende sa médiocrité, ses pulsions répugnantes ? Doit-on au contraire considérer qu'elle tend au lecteur un piège gluant, qu'elle sert à justifier son auteur à ses propres yeux et aux nôtres, à nous faire partager médiocrité et frustrations, à nous y attirer ? Dépassement ou simple entreprise de blanchiment ? Je n'ai pas la réponse.

Auteur: Jourde Pierre

Info: La Littérature sans estomac

[ littérature ] [ malaise ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rendez-vous

Attendre quelqu'un, du moins de cette façon, revient à gommer sa propre existence, à l'hypothéquer pour un temps indéterminé, à la troquer contre un conditionnel absurde. Etre obsédé par quelqu'un qui a choisi de ne pas être là, c'est faire don de minutes, d'heures, de jours entiers de notre vie à quelqu'un qui n'a rien demandé et qui n'en veut pas; c'est condamner ces minutes, ces heures et ces jours aux limbes du temps perdu, de l'inutile; c'est ignorer les infinies possibilités que ce temps nous offre et y renoncer pour la pire des options: la frustration et la souffrance.

Auteur: Sánchez Nettel Guadalupe

Info: Après l'hiver, p. 152

[ ponctualité ] [ retard ]

 

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interdépendance

L’ego, qui requiert un objet pour être sujet, ne peut parfaire sa réalisation dans ou à travers un objet. Une telle réalisation, bien qu’indéniable, est cependant transitoire, limitée, entachée. En dépit de la richesse authentique de sa subjectivité créatrice, de la réelle abondance des composantes de sa vie, de la vraie grandeur de ses prouesses, de ses succès, l’ego en tant qu’ego reste amoindri, incomplet. Incapable de subsister par lui-même, en lui-même et tourmenté par le sentiment de sa propre indignité, culpabilité ou péché, il aboutit à la mélancolie et connaît des moments décourageants de solitude, de frustration, de désespoir.

Auteur: De Martino Richard

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 166

[ insatisfaction ] [ ambivalence ] [ amour-haine ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

conformisme

A la Fémis (*), il y a entre les étudiants, une sorte de pression morale : si on n'aime pas ceci ou cela, on n'est rien. On se pose des questions de morale, sur la longueur des plans... c'est passionnant, mais ça peut être inhibant aussi. A l'époque, j'étais impressionnée ; tout est affaire de morale, c'est vrai, mais il y a un moment où il faut se dire qu'il n'y a pas d'interdits, que c'est la manière qui compte. A la Fémis, les zooms, c'était l'horreur absolue, on ne pouvait pas en faire. Un ralenti, même pas en rêve !

Auteur: Masson Laetitia

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°419, janvier 1996 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 219 - (*) Fémis : école nationale de cinéma

[ cas d'école ] [ technique ] [ cinéma ] [ frustration ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

divan

Dans la technique psychanalytique, c’est justement de ce que le schéma corporel est neutralisé par la position allongée du patient que le déploiement de l’image du corps se trouve permis. L’image du corps se trouve mise en jeu, en même temps que la vision du corps – et surtout de l’expression du visage – de l’analyste est impossible, ce qui provoque chez l’analysant une représentation imaginaire de l’autre et non pas une saisie de sa réalité visible. Il y a donc une absentéisation du jouir des pulsions scopiques, et une frustration du jouir des pulsions auditives (puisque c’est l’analysant qui parle, et l’analyste très peu).

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, page 24

[ psychanalyse ] [ explication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tueur

Car comme le dit l'expert-psychiatre, le Dr Michel Dubec, qui a examiné plusieurs tueurs en série, à l'image d'un Guy Georges, les délinquants sexuels "ne peuvent pas avoir envie de se soigner puisqu'il trouve un équilibre dans une activité sexuelle, quelle qu'elle soit. Ils sont donc satisfaits. Ils ne peuvent avoir conscience d'un mal qu'ils font à autrui mais qui leur fait plaisir. On ne peut pas se considérer malade de quelque chose dont on ne souffre pas. Le problème est donc de mettre ces personnes en situation de frustration. Et ce préalable ne relève pas de la psychiatrie mais de la fonction judiciaire." ... [...]

Auteur: Bourgoin Stéphane

Info: Serial Killers: Enquête mondiale sur les tueurs en série

[ pervers ] [ thérapie ]

 

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déprime

Débourbé, évidé, cureté, le noyau pourri d'un narcissisme gâté. Sans cesse rabâchée, remâchée, remise sur la table, la dépression est le fruit d'un arbre aux insatisfactions. Dans une société du plaisir, où l'on se doit de jouir de la vie, de ses partenaires, de son temps libre et de l'image que l'on a de soi ; l'accomplissement personnel est à l'âme ce que le bézoard* est à l'estomac des herbivores.
Un poids mort, calcifié et baigné d'acide ; censé faciliter la digestion, il impose en fait une pesanteur, impossible à rendre, à extraire du plus profond de son ventre, à toucher du bout des doigts... Pareil à un inaccessible objectif.

Auteur: Osmont James

Info: Sandrine, *corps étranger

[ frustration ] [ égoïsme ] [ abattement ]

 

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frustration

Je détestais travailler. J'étais déprimée du temps que ça me prenait, du peu que je gagnais et de la facilité avec laquelle je le dépensais. Je regardais les femmes plus vieilles que moi, toute une vie à bosser comme ça, pour gagner des SMIC à peine améliorés et à cinquante balais se faire engueuler par le chef de rayon parce qu'on sort trop souvent pisser. Mois après mois, je comprenais dans le détail ce que ça voulait dire, une vie d'honnête travailleuse. Et je ne voyais pas d'échappatoire possible. Il fallait être contente d'avoir un job, déjà à l'époque. Je n'ai jamais été raisonnable, j'avais du mal à être contente.

Auteur: Despentes Virginie

Info: King Kong Théorie

[ insatisfaction ]

 

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