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fumet

Puis elles cuisent tout ça jusqu'à obtenir une consistance proche de la boue.Et pendant que ça cuit, ça sent tellement bon.
Si vous en étiez à votre dernier soupir, si vous aviez le râle dans la gorge et que le vent poussait vers vous une vague suggestion de cette odeur, vous vous lèveriez pour marcher.

Auteur: Mitchell Joseph

Info: Le merveilleux saloon de McSorley, récits new-yorkais

[ nourriture ] [ envie ]

 

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senteur

Et tout à coup, elle aperçut les feux des charbonniers et sentit, pour la première fois, l'odeur douce-amère du bois noirci et des cendres, cette odeur qui devait l'accompagner tout au cours de sa vie de femme, cette odeur que nous, ses enfants, allions respirer dès notre premier souffle et qui deviendrait synonyme de notre existence même.

Auteur: Du Maurier Daphné

Info: Les souffleurs de verre, 1ère partie. La reine d'Hongrie, Chapitre I

[ identité ] [ famille ] [ fumet ]

 

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odeur

Les portes des étables sont pour moi comme celles des églises; elles ouvrent sur un mystère et un silence à peine troublé de souffles et de mouvements lents, d'haleines chaudes, de poésie d'encens ici, de rumination repue là. Un recueillement. Dans l'ombre se joue l'Eucharistie. Parfum de crèche bien sûr, où l'aigrelet fumet du nouveau-né s'adoucit de l'haleine de l'âne et de celle du boeuf bienveillants.

Auteur: Claudel Philippe

Info: Parfums

[ campagne ]

 

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mort

La première fois que je suis allé au Maroc, ma sœur était vivante et moi j’étais mort, cassé, détruit, à enchaîner des fumettes dans ma chambre d’hôtel en plein Rif. Parfois, je ressentais un bien-être royal ; à d’autres instants, des aiguilles à tricoter me trouaient le cerveau. C’est à ce moment, je crois, qu’une artère a pété dans la caboche de ma sœur. Comme si Dieu s’était trompé de cerveau.

Auteur: Jablonka Ivan

Info: Âme soeur

[ AVC ]

 

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océan

Guillemot sortit sur l'aileron bâbord. Istanbul, minute après minute, se profilait. Dans la tiédeur du matin, l'odeur d'amande douce mélangée à celle du poisson et des algues monta de la mer jusqu'à lui. Ces effluves entêtants, qu'il avait déjà décelés la veille au matin devant l'île d'Imrali, il devait ne jamais les oublier. C'était le parfum de la mer de Marmara. Il comprit ce matin-là, qu'il reconnaîtrait à jamais cette mer intérieure les yeux fermés, comme il était capable d'identifier Singapour, Djakarta ou Tokyo seulement à l'odeur de leurs eaux.

Auteur: Bass Olivie

Info: L'Homme de Marmarar

[ fumet ]

 

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nourriture

L'essentiel, avec le reblochon, c'est de ne pas se laisser impressionner. Il y a clairement une difficulté de départ, cette barrière que l'odeur du fromage dresse contre le monde extérieur. Mais il ne faut surtout pas se méprendre à son sujet. Ce n'est pas de l'agressivité de sa part, c'est juste la manière qu'a le fromage de dire : as-tu vraiment envie ? es-tu prêt ? Cette senteur, c'est qu'il a trouvé pour être là, pleinement - c'est qu'il ne veut pas être avalé sans qu'on s'en rende compte, être gobé comme si de rien n'était.

Auteur: Alcoba Laura

Info: Le Bleu des Abeilles

[ France ] [ fumet ]

 

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mère-fils

Elle pleurait sur son lit de misère. Oui, à cause de ces mots, Stephen : l'amer mystère de l'amour.
Et maintenant ?
Ses secrets : vieux éventails de plumes, carnets de bal à glands, imprégnés de musc, une parure de grains d'ambre dans son tiroir fermé à clef. Une cage d'oiseau qui avait été suspendue à la fenêtre ensoleillée de la maison où elle vécut jeune fille. Elle allait voir le vieux Royce dans la pantomime de Turco le Terrible, et riait avec tout le monde quand il chantait :
"Je suis le garçon
Possesseur du don
De se rendre invisible. "
Gaieté fantômale, enfuie en fumée : fumet de musc.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 19 - trad. Auguste Morel

[ souvenirs ] [ impermanence ] [ traces ] [ spectacle ]

 

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femme-par-homme

Maintenant il sentait qu'elle était un être humain, il sentait la sueur de ses aisselles, le gras de ses cheveux, l'odeur de poisson de son sexe, et il les sentait avec délectation. Sa sueur fleurait aussi frais que le vent de mer, le sébum de sa chevelure aussi sucré que l'huile de noix, son sexe comme un bouquet de lis d'eau, sa peau comme les fleurs de l'abricotier... et l'alliance de toutes ces composantes donnait un parfum tellement riche, tellement équilibré, tellement enchanteur, que tout ce que Grenouille avait jusque-là senti en fait de parfums, toutes les constructions olfactives qu'il avait échafaudées par jeu en lui-même, tout cela se trouvait ravalé d'un coup à la pure insignifiance.

Auteur: Süskind Patrick

Info: Le parfum

[ fumet ]

 

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sensations

Bobby versa à tout le monde un bourbon bien tassé. Pendant que nous buvions, Lewis alluma du feu à l’abri d’un tas de pierres qu’il avait déterrées sur place ou ramassées autour des tentes. Il avait apporté des steaks. Il fit une flambée, la laissa retomber un peu, puis y posa la viande dans une poêle beurrée.
Le fumet était exquis. Tout le monde se resservit à boire et s’assit sur la rive en regardant briller sur l’eau le feu incertain et têtu. La peur, le parfum d’aventure et la perspective du repas se confondaient en moi. Nous ressentions une sorte de bien-être à savoir que là où nous étions – quoi qu’il se passât ailleurs – personne ne pourrait nous trouver, que la nuit nous entourait et que nous ne pouvions rien y faire.

Auteur: Dickey James

Info: Délivrance

[ mélangées ]

 

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fumets

Il est dix heures du matin et il commence à faire chaud, les gens sont fatigués et montent dans l'omnibus du cimetière (ce sont les mêmes que ceux des gares, du football et des arènes), certains, les plus loyaux et les plus en vue, ont passé la nuit à veiller le cadavre, les gens quand ils sont fatigués dégagent une odeur spéciale, Madeleine Immaculée Mugica, elle, ne sentait pas la femme fatiguée mais la femme morte, par contre Belle Turquoise sent la femme fatiguée, très fatiguée, on le remarque difficilement mais c'est vrai, mesdames, pour votre santé utilisez les lotions parfumées "Perleucuterol", malheureusement le parfum des lotions n'efface pas l'odeur traîtresse de la fatigue. Rien ne se crée ni ne se détruit dans la nature, les choses se déguisent et le cycle du carbone est lui aussi très mystérieux et riche en enseignements.

Auteur: Cela Camilo José

Info: In "San Camilo 1936", éd. Albin Michel, p. 173

[ chimie ] [ publicité ] [ veille mortuaire ] [ courant de conscience ]

 
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