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rapports humains

Mieux on connaît un homme, plus on risque de s’en séparer. La connaissance détache un être de l’autre et annule les grains de mystère présents dans chaque existence, aussi plate soit-elle. Les hommes résistent si peu à la connaissance que leur présence leur devient vite fatigante et pénible. Toute connaissance suscite la lassitude, le dégoût d’être, le détachement, car toute connaissance est une perte, une perte d’être, d’existence.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Le livre des leurres

[ banalisation ] [ proximité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

passages

Combien de ports pourtant, et dans ces ports 
combien de portes, t'accueillant peut-être. 
Combien de fenêtres 
d'où l'on voit ta vie et ton effort.

Combien de grains ailés de l'avenir 
qui, transportés au gré de la tempête,
un tendre jour de fête 
verront leur floraison t'appartenir.

Combien de vies qui toujours se répondent ; 
et par l'essor que prend ta propre vie 
en étant de ce monde, 
quel gros néant à jamais compromis.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: In "Vergers", éd. Poésie/Gallimard, p. 55

[ 2e personne du singulier ] [ promesse ] [ communication ] [ irrémédiable ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

envieillir

Le terrible n'est pas la disparition de l'âme, ce pseudo-leurre de l'immortalité inventé par les clercs, encore moins la dissolution du corps dévoré par les vers, faut bien que chacun vive, n'est-ce pas, ce qui est terrible c'est la fonte de la mémoire, le flux qui emporte un million de souvenirs, l'expérience perso noyée dans le néant. Les idées, la foi, le talent, l'amour ne sont plus que des grains de sable que la mer emporte. Vieillir... c'est devenir indifférent.

Auteur: Bialot Joseph

Info: Le jour où Albert Einstein s'est échappé, p.25, Métailié, 2008

[ décliner ] [ sombrer ]

 

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sacrilège

Une ancienne tradition kabyle veut que l’on ne compte jamais la générosité de Dieu. On ne compte pas les hommes présents à une assemblée. On ne compte pas les œufs de la couvée. On ne compte pas les grains que l’on abrite dans la grande jarre de terre. Dans certains replis de la montagne , on interdit tout à fait de prononcer des nombres. (…) Les roumis ne comprennent pas que compter, c’est limiter le futur, c’est cracher au visage de Dieu.

Auteur: Zeniter Alice

Info: L'Art de perdre

[ quantifier ] [ rationalisme ] [ dénombrer ]

 

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nature

La mer toute blanche étincelait à travers les branches des arbres. Il entra dans le moulin à vent. Une araignée avait tissé sa toile et se tenait tapie à l'une de ses extrémités. Trois grains de blé avaient formé un parfait triangle sur la meule. Ses pas l'emmenèrent ensuite vers l'oliveraie. En chemin son regard fut attiré par deux coccinelles posées sur une grande feuille verte, un défilé de fourmis, des scarabées et des fleurs de verveine bleues d'une espèce inconnue de lui.

Auteur: Yachar Kemal

Info: Une histoire d'île, Tome 2 : La tempête des gazelles

 

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exister

...le monde nous embarrasse parce que le monde est multiple. Il y a autour de nous des millions, des milliards d'étoiles, d'objets, de grains de sable, il y a des millions d'hommes. C'est bizarre, nous sommes en présence de millions de choses et cette multiplicité, c'est là le problème contre lequel nous avons à lutter, surtout quand nous faisons la personnalité. Cette multiplicité étant si grande, si énorme, on est obligé de la subdiviser et de la considérer à des points de vue particuliers.

Auteur: Janet Pierre

Info: L'évolution psychologique de la personnalité

[ trier ] [ perception ]

 

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flatulence

Ce train omnibus est bondé… (…) Les deux vieilles qui me font face ont terminé leur besogne, sorti leur bento (pique-nique) et prennent leur petit déjeuner – du riz collé et quelques brins de choux aigre – littéralement sur mes genoux. Puis le première déplie un mouchoir immaculé et essuie d’un geste gracieux les grains qui couvrent mon paletot, tandis que la deuxième frotte une allumette soufrée et la laisse brûler jusqu’au doigt parce qu’elle a lâché un de ces vents que la civilité réprouve.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: Chronique japonaise

[ Asie ] [ voyage ] [ prévenance ]

 

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diététique

Excitant, dopage légal, drogue douce, coup de fouet ou pseudo-laxatif, le café devrait être consommé rarement, comme un plaisir d'exception ou un tonique indispensables à certaines situations (sur la route, un café vaut certainement mieux qu'une somnolence s'il vous est impossible de faire une pause !).
Préférer en ce cas un café d'origine biologique, peu torréfié (maragogype) et peu caféiné (arabica de type grains sauvages d'Ethiopie par exemple).
Les cafés-chicorées ou les associations café + malt d'orge ou café + chicorée peuvent proposer une douce transition au sevrage.

Auteur: Kieffer Daniel

Info: Encyclopédie de revitalisation naturelle

[ stimulation ]

 

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économe

Lorsque les fruits des campagnes dépouillées par le tranchant de la faucille viennent de récompenser les travaux du laboureur, les fourmis quittent leurs demeures souterraines, et reparaissent, chassées de leurs retraites par le besoin ; elles recueillent les grains d'orge ou de froment abandonnés dans les guérets, et la fourmi qui traîne sa charge avec peine, est suivie d'une autre fourmi chargée d'un semblable fardeau. Ce peuple, faible à la fois et laborieux, ne se laisse pas vaincre par la fatigue, et ramasse pour l'hiver les bienfaits de l'été.

Auteur: Phocylide de Milet

Info: Sentences [80], trad. Levesque, p.514, in Moralistes Anciens, Paris, 1840

[ nature ]

 

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pessimisme

Il descendit de voiture et s'aperçut que de nombreuses fenêtres étaient éclairées de lueurs sourdes. Il comprit de quoi il s'agissait: c'était l'insomnie de la vieillesse, celle qui , nuit après nuit, te condamne à rester éveillé, au lit ou dans un fauteuil, à te repasser ta vie minute par minute, et à souffrir de nouveau en l'égrenant comme les grains d'un rosaire. Et ainsi, tu en viens à désirer la mort parce que c'est un vide absolu, un rien, qui te libère de la damnation, de la persécution de la mémoire.

Auteur: Camilleri Andrea

Info: La Peur de Montalbano

[ sénescence ]

 
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Ajouté à la BD par miguel