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encoléré

La Bêtise publique me submerge. Depuis 1870, je suis devenu patriote. En voyant crever mon pays, je sens que je l'aimais. La Prusse peut démonter ses fusils. Pas n'est besoin d'elle pour nous faire mourir. La Bourgeoisie est tellement ahurie qu'elle n'a plus même l'instinct de se défendre. — Et ce qui lui succédera sera pire ! J'ai la tristesse qu'avaient les patriciens romains au IVème siècle. Je sens monter du fond du sol une irrémédiable Barbarie. — J'espère être crevé avant qu'elle n'ait tout emporté. Mais en attendant, ce n'est pas drôle. Jamais les intérêts de l'esprit n'ont moins compté. Jamais la haine de toute grandeur, le dédain du Beau, l'exécration de la littérature enfin n'a été si manifeste. J'ai toujours tâché de vivre dans une tour d'ivoire. Mais une marée de merde en bat les murs, à la faire crouler. [...] Je ne peux plus causer avec qui que ce soit sans me mettre en colère. Et tout ce que je lis de contemporain me fait bondir. Joli état ! — ce qui ne m'empêche pas de préparer un bouquin où je tâcherai de cracher ma bile. Je voudrais bien en causer avec vous. Je ne me laisse donc pas abattre, comme vous voyez. Si je ne travaillais pas, je n'aurais plus qu'à piquer une tête dans la rivière avec une pierre au cou. — 1870 a rendu beaucoup de gens fous, ou imbéciles, ou enragés. Je suis dans cette dernière catégorie. C'est là le vrai.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: extrait d'une lettre adressée à Ivan Tourguéniev, 13 novembre 1872

[ guerre ] [ nationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

citation s'appliquant à ce logiciel

Du sémiotique au sémantique.

Avec comme roche-mère la structuration sémiotique ternaire de CS Peirce et le plus possible en contextualisant, FLP aide à chercher le sens et ses diverses formulations et reformulations. "De où à où" donc, avec une forte volonté de simplification des expressions linguistiques, d'où le classement "par ordre de grandeur" des recherches par défaut. 

Depuis le corps/cerveau/secondéité qui transforme la priméité subjective en une tiercité humaine consensuelle objective c'est à dire l'émergence d'un monde linguistique syntonisé, ici francophone, cet outil/corpus collectif offre trois pistes-quêtes principales : 

- Introspective, réflexive, auto-psychanalytique

- Lexicographique, qui veut préciser/définir, dictionnaire, frontière... même si Internet et Google lui sont infiniment supérieur en ce domaine.

- Extravaguante, au sens étymologique (latin extravagans : extra = "en dehors de, au delà de", et vagans, participe présent de vagari "errer"), avec une volonté de surpassement de nos limites conceptuelles. Dépassement qui passe souvent ici par les nouveaux termes-consensus qui émergent de nos réalités, poussés que nous sommes par la curiosité source, incessante volonté de comprendre et formuler/communiquer. Nouveaus mots - multivers par exemple - qui élargissent peut-être notre niveau de préhension sémantique. 

Tout ceci sans jamais cesser d'indiquer/montrer comment le sens des termes peut se modifier du tout au tout en fonction des époques/situations. La propriété primaire du signe/mot/langage demeurant celle du miroitement, reflet de nos capacités adaptatives d'êtres vivants.

D'où beaucoup de fantaisie et de rigolades itou.


Auteur: Mg

Info: 18 avril 2021

[ langage ] [ classification ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

armée

Je ne sais pourquoi, je me suis rappelé un mot qu'on a prêté à Clemenceau quand il a pris en main les affaires de la guerre : "La guerre est une affaire trop sérieuse pour qu'on la confie à des militaires." Évidemment, cela ressemble à une boutade, peut passer pour un paradoxe. Pourtant, il semble bien qu'il y ait là l'expression d'un grand bon sens, d'un jugement clairvoyant à l'égard des capacités intellectuelles du monde des officiers en général.

Si on prend un garçon de vingt ans qui choisit la carrière militaire, qui entre aux Ecoles par lesquelles il faut passer pour devenir officier, on peut bien dire que ce qui l'attire, ce qui lui plaît, ce qui décide de son choix, c'est l'uniforme, c'est le sabre au côté, c'est le prestige, c'est l'idée d'autorité sur d'autres, le goût du commandement, la préséance qu'il y voit dans la société, toutes raisons assez enfantines, somme toute, et qui relèvent très peu de l'intelligence vraie, critique et profonde. Un attrait de gloriole, pour tout dire.

Ce n'est pas la vie militaire qui l'élèvera au-dessus de tout cela. Au contraire. Il est connu que le monde des officiers, dans son ensemble, est composé de bien pauvres bonshommes au point de vue intellectuel. Si on renonce aux considérations de bêtise civique et patriotique, ce ne sont jamais eux qui concourent à la grandeur spirituelle (la seule qui compte, en définitive) d'aucun pays. Je pose en fait qu'un homme véritablement intelligent ne s'avise pas de vouloir être officier ou prêtre.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire/Mercure de France 1986 9 novembre 1932 II p.1121

[ . ]

 

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théologien protestant

[...] rien ne permet d’affirmer que Luther fut un moderniste avant la lettre, car il ne fut nullement mondain et ne cherchait à plaire à personne, ses innovations furent certes des plus audacieuses, [...] mais elles furent chrétiennes et rien d’autre ; elles ne devaient rien à aucune philosophie ni à aucun scientisme. Il refusait Rome, non parce qu’elle était trop spirituelle, mais au contraire parce qu’elle lui paraissait trop mondaine ; trop "selon la chair" et non "selon l’esprit", selon son optique particulière.

Le mystique de Wittenberg fut un Germain sémitisé par le Christianisme ; et il fut représentatif sous les deux rapports : foncièrement germain, il aimait ce qui est sincère et intérieur, non habile ni formalise ; sémite d’esprit, il n’admettait que la Révélation et la foi et ne voulait entendre parler ni d’Aristote ni des scolastiques. D’une part, il y avait dans sa nature quelque chose de robuste et de puissant (gewaltig), avec un complément de poésie et de douceur (Innigkeit) ; d’autre part, il fut un volontariste et un individualiste qui n’attendait rien ni de l’intellectualité ni de la métaphysique. [...]

Le message de Luther s’exprime substantiellement dans deux legs, qui témoignent de la personnalité de l’auteur et auxquels il est impossible de dénier la grandeur et l’efficacité : la Bible allemande et les cantiques. Sa traduction de l’Écriture, bien que conditionnée en quelques endroits par sa perspective doctrinale, est un joyau à la fois de langage et de piété ; pour ce qui est des cantiques, [...] [ils] sont devenus un élément fondamental du culte, et ils ont été pour l’Évangélisme un facteur puissant d’expansion.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, pages 46-47

[ portrait psychologique ] [ réforme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gauche-droite

Le gôchiste est dyscalculique
Il y a quelque chose que j'ai remarqué autour de moi, c'est que les gôchistes, sont en général particulièrement nuls en maths.
Vous leur demandez 40 x 33, et ils ne savent pas vous répondre. 7% de 350, et vous obtenez un claquage. "Combien de litres dans un mètre cube ?" vous n'y pensez pas. Ils sont incapables de comprendre la différence entre un GigaWatt et un GigaWatt heure. Ils confondent les millions et les milliards, les flux et les stocks. L'homogénéité pour eux, ça ne peut être qu'un truc d'extrême droite. Ils pensent que quand on emprunte 200 000€ à 4%, on rembourse 208 000€. etc etc...
Ils n'ont aucune notion des ordres de grandeur physiques les plus élémentaires. Leurs notions de statistiques sont nulles. Et ainsi, ils sont totalement allergiques à tout raisonnement logique, chiffré.
Ils ne vivent que dans le qualitatif, le ressenti, l'émotion, le psychologique. Et ils sont particulièrement perméables à l'idéologie et au slogan.
Ils pensent qu'être cultivé, c'est d'être au courant de la dernière exposition de bites en acier géantes de l'artiste pédant, anti peuple et subventionné du moment. Au passage, pardonnez moi la répétition, artiste "anti peuple" et "subventionné", c'est synonyme.
Ils ont une compréhension du monde tordue, qui ne colle en rien avec le réel, comme si ils vivaient dans une dimension parallèle.
En même temps, comprendre le monde sans aucune notion de maths, c'est comme lire un livre en ne lisant qu'un mot sur deux.
Et discuter avec ce genre de gens est en général sans issue. C'est comme essayer de parler théorie de l'évolution avec un salafiste.

Auteur: Internet

Info: Blog aux infos du nain, 11 fév. 2015

[ rationalisme ]

 

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portraits de Napoléon

Le premier, maigre, sobre, d'une activité prodigieuse, insensible aux privations, comptant pour rien le bien être et les jouissances matérielles, ne s'occupant que du succès de ses entreprises, prévoyant, prudent, excepté dans les moments où la passion l'emportait, sachant donner au hasard, mais lui enlevant tout ce que la prudence permet de prévoir; tenace dans ses résolutions, connaissant les hommes, et le moral qui joue un si grand rôle à la guerre; bon, juste, susceptible d'affection véritable et généreux envers ses ennemis.

Le second, gras et lourd, sensuel et occupé de ses aises, jusqu'à en faire une affaire capitale, insouciant et craignant la fatigue, blasé sur tout, indifférent à tout, ne croyant à la vérité que lorsqu'elle se trouvait d'accord avec ses passions, ses intérêts et ses caprices, d'un orgueil satanique et d'un grand mépris pour les hommes, comptant pour rien les intérêts de l'humanité, négligeant dans la conduite de la guerre les plus simples règles de la prudence, comptant sur la fortune, sur ce qu'il appelait son "étoile", c'est à dire sur une protection toute divine. Sa sensibilité s'était émoussée, sans le rendre méchant; mais sa bonté n'était plus active, elle était toute passive. Son esprit était toujours le même, le plus vaste, le plus étendu, le plus profond, le plus productif qui fût jamais; mais plus de volonté, plus de résolution, et une mobilité qui ressemblait à de la faiblesse. Le Napoléon que j'ai peint d'abord a brillé jusqu'à Tilsitt: c'est l'apogée de sa grandeur et l'époque de son plus grand éclat. L'autre lui a succédé, et le complément des aberrations de son orgueil a été la conséquence de son mariage avec Marie-Louise.

Auteur: De Broc Hervé

Info: La Vie en France sous le Premier Empire.

[ personnage historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

topologie

Un lignée (lineate) est une Magnitude plus que longue. Une nouvelle forme de doctrine a forcé notre auteur à souvent utiliser de nouveaux mots, surtout pour séparer, que les lois logiques et les règles d'une division soient plus parfaite par dichotomie, c'est-à-dire en deux sortes, pour être tenues et observées. C'est pourquoi une Magnitude a été divisée en deux sortes, à savoir une Ligne et une Lignée (lineate) : Et une lignée est fait le genre d'une surface et un corps. Jusqu'à présent, une ligne, qui est la première et la plus simple de toutes les grandeurs, a été décrite : Maintenant, suivez une lignée (Lineate), l'autre type de grandeur opposée comme vous voyez à une ligne, suivez ensuite dans l'ordre. Lineatum est donc un Lineate, ou Lineamentum, ou Lineamentum, un Lineament, (comme par l'autorité de notre auteur lui-même, le savant Bernhard Salignacus, qui était son élève, l'a corrigé) est cette grandeur dans laquelle il existe des lignes : Ou qui est faite de lignes, ou qui est plus que longue : Par conséquent, les lignes peuvent être tracées sur une surface, qui est le griffonnage appropriée ou des parcelles de lignes ; elles peuvent aussi être tracées dans un corps, comme le Diamètre dans un Prisma : l'axe dans une sphère ; et généralement toutes les lignes tombent d’en-haut : Et c'est pour cela que Proclus fait des lignes simples, d'autres pleines. Ainsi, les lignes de Conicall, comme l'ellipse, l'hyperbole et la parabole, sont appelées lignes pleines parce qu'elles proviennent de la coupe d'un corps. 2. A un Linéate appartiennent un Angle et une Figure. Les affections communes d'une magnitude devaient être délimitées, coupées, mesurées conjointement et prescrites : Puis pour qu'une ligne soit correcte, tordue, retouchée,

Auteur: Petrus Ramus Pierre de La Ramée

Info: la voie de la géométrie

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

La complexe magnificence du contrepoint de Bach, malgré une symétrie parfois trop apparente voire mécanique, m'émeut. Probablement parce qu'il y a ici la perception de notre petitesse, de nos limites au sein de l'extraordinaire intrication des choses de la nature. Et les cathédrales sonores du maître semblent sans frontières, à l'instar du cosmos. En poussant aussi loin l'art de la conjugaison des sons Bach a démontré la puissance et la beauté que peut produire l'intellect humain lorsqu'il fait coïncider passion et discipline de fer, sans crainte ni limitation aucune dans sa quête. Il a créé une sorte de monde intermédiaire, onirique, titanesque diamant scintillant de millions de facettes, facettes aux reflets changeants puisqu'animées par des interprètes de chair. Un monde mathématique soyeux qui préfigure de fait l'espace dodécaphonique qu'apportèrent Schoenberg, Berg et Webern, même si ce système stérile et trop austère est probablement arrivé trop tôt pour des humains pas encore assez éduqués ou raffinés. En captant notre esprit et en le libérant, ce monde intermédiaire de Bach nous fait entrevoir par contraste combien la vie est un combat lourd parce que subordonnée au poids de la chair dans sa lutte souvent trop répétitive et monotone de tous les jours.

Cette élévation spirituelle, en nous présentant quelque chose qui ressemble à l'immuable, révèle simultanément la grandeur de l'homme, et sa petitesse devant l'extraordinaire et raffiné équilibre, sans cesse mouvant, qu'offre la réalité ordonnée par ses sens. L'ordre des hommes est souvent haïssable parce que trop compréhensible. Celui de la nature merveilleux parce qu'infini et au-delà de notre compréhension. L'univers intermédiaire de Bach, développé humblement par un allemand puissant et équilibré qui voulait célébrer la création et surtout le Créateur, nous subjugue, nous bouleverse, et nous aide à vivre.

Auteur: Mg

Info: 22 mai 2016

[ éloge ] [ classique ] [ triade ] [ technique ] [ miroir anthropique ]

 

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structuration psychologique

Paranoïa

[...]

L’expérience vécue primaire semble être de même nature que dans la névrose de contrainte, le refoulement a lieu après que ce souvenir a délié du déplaisir, on ne sait comment. Cependant, il ne se forme pas un reproche, ensuite refoulé, mais le déplaisir apparu est attribué au prochain, selon le schéma psychique de la projection. Le symptôme primaire ainsi formé est la méfiance (susceptibilité à l’égard des autres). Ici, la croyance a été refusée à un reproche. [...]

Les fragments du souvenir qui font retour sont déformés en étant remplacés par des images analogues provenant de l’actuel, donc tout simplement déformés par un remplacement dans le temps et non par la formation d’un succédané. [...]

Parce que la croyance a été refusée au reproche primaire, celui-ci se trouve livré sans bornes aux symptômes de compromis. Le moi ne se sent pas étranger par rapport à ces symptômes, mais il est incité par eux à proposer des tentatives d’explication que l’on peut nommer délire d’assimilation.

Ici, avec le retour du refoulé sous une forme déformée, la défense a tout de suite échoué, et le délire d’assimilation ne peut pas être interprété comme le symptôme de la défense secondaire, mais plutôt comme le début d’une modification du moi, comme l’expression du terrassement. Le procès trouve sa conclusion, soit dans la mélancolie (petitesse du moi), qui donne secondairement croyance aux déformations, croyance qui a été refusée au reproche primaire, soit, plus fréquemment et plus gravement, dans la formation d’un délire de protection (délire des grandeurs), jusqu’à ce que le moi soit complètement remanié.

L’élément déterminant de la paranoïa est le mécanisme de projection accompagné du refus de la croyance au reproche.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Manuscrit K dans la lettre à Wilhelm Fliess du 1er janvier 1896, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ description ] [ classification ] [ psychanalyse ]

 

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femmes-hommes

La drogue de l'amour n'est pas une fuite, car elle recèle dans ses spirales des rêves de grandeur qui s'éveillent lorsque l'homme et la femme se fécondent au plus profond d'eux-mêmes. Une sorte de germination naît toujours de l'homme et de la femme qui s'allongent ensemble pour échanger les essences de leurs vies. Une graine est toujours déposée et libérée dans le sol de la passion. Les vapeurs du désir sont le ventre de la naissance de l'homme et souvent l'histoire se fait dans l'ivresse des caresses, tout comme la science et la philosophie. Car une femme, en cousant, cuisinant, dorlottant, protégeant, réchauffant, rêve aussi que l'homme qui la prend sera plus qu'un homme, qu'il sera la figure mythologique de ses rêves, le héros, le découvreur, le bâtisseur.. A moins qu'elle ne soit  une putain anonyme, aucun homme ne pénètre impunément la femme, car là où la semence de l'homme et de la femme se mêlent, de par les gouttes de sang échangées, s'opèrent les mêmes transmutations que dans les eaux mouvantes du grand fleuve de l'hérédité qui véhiculent du père au fils et aux petit-fils, les traits de caractère comme les traits physiques. Le souvenirs d'une expérience se perpétue par les mêmes cellules reproduisent le dessin d'un d'un nez, d'une main, le ton d'une voix ou la couleur d'un œil. Ces grands courant transmettents les caractères et transportent les rêves de port en port jusqu'à  ce que la perfection se réalise et que naissent des êtres, de nouveaux moi qui n'avaient jamais vu le jour... Les hommes et les femmes ne se doutent pas de tout ce qui s'engendre dans les ténèbres de leurs enlacements ; non seulement de enfants mais des multitudes de floraisons invisibles, des mouvement de l'âme et de métamorphoses, d'épanouissement de moi inconnus, de libération de trésors cachés, de fantasmes enfouis...

Auteur: Nin Anaïs

Info: The Four-Chambered Heart: V3 in Nin's Continuous Novel

[ fécondation ] [ fertilité ] [ alchimie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste