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société

Il le détestait. Singe grimaçant, emprisonné dans son enveloppe sans poils, si grotesque qu'il fallait la vêtir pour pouvoir ensuite jouer son rôle social, sourires, surface de sa survie... ou de son pouvoir. Ce qui était la même chose. Comédie fatigante.

Auteur: Mg

Info:

[ théâtre ]

 

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hommes-par-femme

Doucement, doucement, disait-elle en grimaçant, mais il en avait déjà fini et quittait le lit, rattachait son pyjama et enfilait sa kurta. Ella baissait alors sa chemise de nuit et s'endormait à son tour. Elle ne savait pas s'il avait la peau douce.

Auteur: Anjana Appachana

Info: L'année des secrets

[ rapport sexuel ] [ frustration ]

 

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anti bien-pensance

Le meilleur test pour mesurer le degré de misère intellectuelle de vos interlocuteurs en France aujourd’hui est d’observer leur visage grimaçant, voire haineux, dès qu’on évoque Donald Trump. Voilà qui me le rend presque sympathique : nettoyer ses poumons à l’eau de Javel, il fallait le faire !

Auteur: Jaccard Roland

Info: Dans "La nuit où j'ai cru devenir fou", 2020

[ réflexe conditionné ] [ pensée automatique ] [ politique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacheries

Avec sa tête d'alouette grimaçant autour de l'hameçon, sa carrure étriquée de poisson "dont le sort se termine" et sa pauvre petite voix rentrée, refoulée, sa voix de petit enfant qui a envie de faire pipi et qui n'ose pas le dire devant la société, M. Couve de Murville ne peut être l'homme que des situations infimes et reposantes, prévues d'avance par sa déontologie calamistrée.

Auteur: Figueras André

Info: à propos Du politique Maurice Couve de Murville

 

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racisme

En voyant leurs visages noirs avec leurs lèvres épaisses et leurs dents grimaçantes, la laine sur leur tête, leurs genoux fléchis, leurs mains allongées, leurs grands ongles courbes et surtout la couleur livide de leurs paumes, je ne pouvais détacher mes yeux de leurs visages afin de leur dire de s’éloigner (...) Quel malheur pour la race blanche d’avoir, dans certains pays, lié si étroitement son existence à celle des Noirs! Que Dieu nous préserve d’un tel contact!

Auteur: Agassiz Louis

Info: lettre à sa mère, en 1846, il raconte sa première rencontre avec des esclaves noirs à Philadelphie

[ irraisonné ] [ instinctuel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enquête

L'inspecteur principal Grant Foster poussa un soupir de lassitude en s'accroupissant à côté du corps de la femme, baigné par la lumière crue des lampes à arc installées dans le jardin, qui donnait l'impression d'annoncer le lever du jour. La nature humaine ne s'était décidément pas bonifiée pendant sa convalescence. Il se releva, grimaçant légèrement sous l'effet de la douleur qui lui vrilla la jambe, provoquée par la plaque de métal qui maintenait son tibia droit. Le souffle froid du vent sur sa nuque le fit frissonner. Il ne portait pas de manteau, s'étant imaginé, lorsqu'il avait été appelé pour le meurtre d'une femme à son domicile, qu'elle avait été découverte à l'intérieur et non pas au-dehors, sur une petite pelouse où l'on n'avait pas passé la tondeuse depuis un bon moment.

Auteur: Waddell Dan

Info: Depuis le temps de vos pères

[ littérature ]

 

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bouleversée

Ah ! Je me rappelle encore très bien la douleur d'alors !

Mon cœur pris au dépourvu

sautait comme une volaille à la tête tranchée.

Tout était éclaboussé de sang,

la rue, la table du bistrot,

et surtout tes mains inconscientes.

Ma chevelure éparse errait

comme un monstre parmi les verres,

s’enroulait autour d’eux, comme

autour de souffles arrêtés,

puis dansait, debout, en sifflant,

plus retombait, guillotinée, à tes pieds.

Ah ! Je me rappelle bien que j'ai eu

un sourire atroce, grimaçant

pour mieux ressembler à moi

et que je n'ai crié qu'une seule fois,

bien après qu'il n'y eût plus eu

personne alentour,

et qu’on eût éteint la lumière et essuyé

le sang sur les tables.

Auteur: Cassian Nina

Info: Le sang. Traduction  Aurel George Boeșteanu

[ choc ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Lorsque tu commences à lire, au début, ce n'est pas le texte qui dirige tes pensées, mais les pensées elles-mêmes qui gouvernent le texte. D'ailleurs, celui-ci est toujours déchiré à l'endroit le plus intéressant. [...] Lorsqu'un vrai livre te tombe entre les mains, quelle sensation incomparable ! Peu importe lequel. Il y en a très peu, ici, juste cinq ou six, et on les lit plusieurs fois. Cela n'a pas d'importance parce qu'à chaque fois on les lit différemment. D'abord, ce sont les mots qui sont importants. Soit chacun d'eux s'illumine aussitôt de ce qu'il signifie ("botte", "seau à déjections", "veste ouatinée"), soit il bée d'une obscurité insensée ("ontologie", "intellectuel") et il faut alors aller voir l'un des adultes, ce que l'on préfère toujours éviter. Par conséquent, l'ontologie devient une lampe de poche et l'intellectuel une longue clé à douille interchangeable. La fois suivante, ce sont les situations qui comptent le plus : comment un homme aux pas lourds pénètre dans une cuisine étriquée et puante et, de ses poings fermes d'ouvrier, réduit en bouillie la gueule grimaçante et odieuse du serveur Prochka.

Auteur: Pelevine Viktor

Info: Ontologie de l'Enfance

[ enfance ] [ approfondir ]

 

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patriotisme

Depuis l'enfance ils s'étaient bercés des illusions d'une nouvelle civilisation barbare. Ils avaient brûlé des livres en chantant, dansé d'innocentes rondes enfantines autour de bambins sanglotants, coupables d'embrasser une religion différente de la leur, dénoncé le père, le frère, le camarade de classe, le voisin féru de politique ou le professeur idéaliste, à une police d'hommes en noir qui venaient chercher leurs proies au beau milieu de la nuit. Ils avaient crié leur haine dans de curieuses retraites aux flambeaux qui n'étaient pas sans nous rappeler les ridicules pantomimes de la "place du serpent". Comme les Mayas, ils avaient voué leurs âmes à des chamans grotesques et grimaçants qui annonçaient la fin de l'ancien monde, l'avènement d'un "ordre nouveau" et la disparition des prétendus responsables de tous les maux de la société dans de gigantesques holocaustes.
Nous ne sommes pas des êtres miséricordieux.
Quand nous avons vu ces deux-là s'aventurer dans nos souterrains, quand ils ont brisé les portes et profané notre sanctuaire, riant des sépultures de nos frères, nous avons compris qu'ils étaient venus ici pour effacer jusqu'au souvenir des civilisations des siècles passés.
Alors nous sommes devenus impitoyables.

Auteur: Przybylski Stéphane

Info: Origines, tome 1 : Le Château des Millions d'Années

[ défense ]

 

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homme-amimal

L'homme gît, il tousse, il transpire, il gémit, il a chaud, il est brûlant, il sent la maladie. Il ne sort pas ses orteils pour qu'on les mordille, il ne lance pas de souris, il ne fait rentrer de lumière, il ne nous donne pas la cuillère à lécher. L'homme est malade et d'assis, il est passé à coucher. C'est d'un ennui profond. Ses seules attentions sont pour une petite plaquette alvéolée, de papier métal, dont il extrait avec un crissement typique des cachets qu'il avale en grimaçant. La plaquette est légère, elle fait un petit bruit quand elle tombe et elle glisse sur le sol bien mieux qu'une de leurs fausse souris. Vous l'envoyer sous le lit, sous une armoire, sous un meuble lourd. Puis vous prenez place sur un siège, aux premières loges, l'air innocent et assoupi. Que le spectacle commence. [..] Au prix de crucifiantes souffrances, il va explorer tous les dessous alentours, avec une règle, un manche à balai, le front dégoulinant, ramenant poussière. Il vous jettera alors un pitoyable regard noir avant de retourner se blottir sous les plumes. Pourtant, il ne vous déteste pas.

Auteur: Neubourg Monique

Info: Comment domestiquer son maître quand on est chat

[ être humain ]

 

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