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finances

Le mot "emprunt" est fallacieux. Lorsque j'emprunte le crayon que quelqu'un gentiment me prête, je vais le lui rendre, c'est une opération naturelle et qui s'effectue à titre gracieux. Par contre, quand une banque utilise le mot "emprunt", elle lui donne un tout autre sens. Mais notre oreille est habituée au sens courant du mot "emprunt" et ne déclenche pas ses systèmes de protection pour la mettre en garde. Si la banque vous disait la vérité, elle dirait : "On va vous VENDRE de l'argent" et non "prêter" de l'argent. Et là, il est probable que nos systèmes de protection réagiraient.

Auteur: Internet

Info:

[ escroc ]

 

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ouverture

Les positions que je vais défendre ont de quoi surprendre les personnes habituées à l'image traditionnelle des hommes de science (image qui devient de plus en plus dépassée) : car je n'ai aucune répulsion vis-à-vis du paranormal pour moi, il s'agit seulement du normal que des préjugés d'un autre âge nous empêchent d'étudier comme il le faudrait ; les miracles du Christ, pourquoi pas ? On en voit des exemples de nos jours. Les guérisons miraculeuses ? On en observe aujourd'hui. Un Dieu qui agit actuellement dans la nature et qui peut être accessible à la prière, et sans changer son éternelle nature ? Pourquoi pas ?

Auteur: Chauvin Rémy

Info: L'avenir de Dieu, page 9

[ scientifique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

Représentez-vous ce qu'il y a de plus malpropre et de plus en désordre : des flaques d'eau courant sur le plancher ; un assez vieux piano à queue sur lequel la poussière le disputait à des morceaux de musique manuscrite et gravée. Dessous (je n'exagère pas), un pot de nuit non vidé. A côté, une petite table de noyer qui était habituée à ce que l'écritoire qu'il portait fût souvent renversée ; une quantité de plumes encroûtées d'encre et à côté desquelles les proverbiales plumes d'auberge eussent été excellentes ; et encore de la musique. [.] Les sièges, presque tous de paille, étaient couverts d'assiettes avec les restes du souper de la veille et de vêtements.

Auteur: Girod de Vienney Louis Philippe Baron de Trémont

Info: Décrivant le cabinet de travail de Beethoven dans ses mémoire 1809

[ bureau ] [ saleté ]

 

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langues comparées

Le ciel et le soleil. Le Himmel allemand était léger comme un souffle de brise et lumineux comme un jour sans nuage ; le Sonne y brillait joyeusement faisant scintiller ses rayons d'or, répandant une lumière douce. Au contraire, le Kök des Kirghizes était rond et trapu comme le couvercle d'un chaudron tatar qui se refermerait sur les hommes - essayez seulement d'en sortir - avec un Kün cramoisi fiché dedans tel un clou rougi au soleil. Pouvait-on s'étonner, après, que le visage des gens qui parlaient dans cette langue âpre conservait son empreinte austère ? Quoique, peut-être, les Kirghizes voyaient tout cela autrement, et que l'allemand compliqué gênait leur oreille habituée à des sons simples et tranchés.

Auteur: Iakhina Gouzel

Info: Les enfants de la Volga

[ visions du monde ] [ idiomes ] [ sonorités ] [ mélodies ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

planète terre

En résumé, si on la compare aux économies du reste du monde, l'économie européenne semble avoir dû son développement plus avancé à la supériorité de ses instruments et de ses institutions : les Bourses et les diverses formes du crédit. Mais, sans exception aucune, tous les mécanismes de l'échange se retrouvent en dehors de l'Europe, développés et utilisés à des degrés divers, et l'on peut y discerner une hiérarchie : à l'étage presque supérieur, le Japon ; peut-être l'Insulinde, et l'Islam ; sûrement l'Inde, avec son réseau de crédit développé, sa pratique des prêts aux entreprises hasardées, ses assurances maritimes ; à l'étage au-dessous, habituée à vivre sur elle-même, la Chine ; et finalement, juste au-dessous d'elle, des milliers d'économies encore primitives.

Auteur: Braudel Fernand

Info: La dynamique du capitalisme, 1985

[ argent ]

 

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dernières paroles

"Jeff", dit-elle en sanglotant, "J'ai peur ! Je ne veux pas mourir ! Pas ... mourir pour toujours, et ..."

Il la serra fort, la berça dans ses bras et sentit ses propres larmes couler sur son visage. "Pense juste à la façon dont nous avons vécu. Pense à tout ce que nous avons fait, et essayons d'être reconnaissants pour cela."

"Mais nous aurions pu faire tellement plus. On aurait pu..."

"Chut," chuchota-t-il. "Nous avons fait tout ce que nous pouvions. Plus qu'aucun de nous n'a jamais rêvé quand nous avons commencé."

Elle se pencha en arrière, scruta ses yeux comme si elle les voyait pour la première fois, ou la dernière. "Je sais", soupira-t-elle. "C'est juste que... je m'étais tellement habituée aux possibilités infinies, au temps... à ne jamais être enchaînée par nos erreurs, à toujours savoir que nous pouvions revenir en arrière et changer les choses, les rendre meilleures. Mais on ne l'a pas fait, n'est-ce pas ? Nous avons seulement rendu les choses différentes."

Auteur: Grimwood Ken

Info: Replay

[ réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

- Tiens, Cendrillon, t'as oublié ta pantoufle. Pour ta gouverne, sache que j'aime qu'une femme soit consentante et consciente quand je lui fais l'amour. Tu as peut-être été mal habituée avec tes petits copains de beuverie, mais avec moi, c'est comme ça. Je ne voyais donc aucun intérêt à te toucher hier soir. Cela dit, quand je te vois habillée comme ça, je me dis que les vêtements féminins sont vraiment mal pensés parce qu'il n'y a rien de plus sexy qu'une femme dans votre chemise, surtout si elle est froissée. Alors oui, si tu veux confirmation, malgré ton caractère de merde et ton épuisant sens logique, tu me fais bander et non, ce n'est pas un simple réflexe. Mais bon, je suis un connard, toi, une salope, on va donc chacun gentiment retrouver notre chambre.
Là-dessus, il pose ses lèvres sur les miennes et me claque la porte au nez après m'avoir collé dans les mains mon iPhone et ma robe de la veille, qui a séché en boule toute seule dans son évier.

Auteur: Chomin Cécile

Info: Hot Love Challenge

[ biturée ] [ dialogue ]

 

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animal de compagnie

Au même moment, un homme portant un sac à dos et un singe sur l'épaule gauche sonne à la porte cochère. C'est ce Maurice-là, qui a bien changé. Il est tout en sueur. Odile le reçoit, dans la cuisine. Il a su que sa femme était ici.

Il ne vient pas la chercher. Il voudrait avoir de ses nouvelles. Marie-Nadège va prévenir Madame Maurice qui s'est endormie dans la chambre de Gustave. Elle doit lui tapoter le dos pour la réveiller.

- Tu n'as pas changé de robe, dit ce Maurice-là à sa femme.

- Te voilà avec un singe, mon pauvre ami ? répond Madame Maurice.

- Ne vous disputez pas, dit Odile. Monsieur me parlait de son métier. Il va de villes en villes. Il écoute les gens.

- Mais pourquoi ce singe ?

- Si vous n'avez pas de singe, personne ne vous parle. Puis-je dormir ici?

- Non, ordonne Gustave, qui vient d'arriver. Je vous accompagne.

Le singe bat des mains. Les femmes ont le coeur serré de voir partir ce Maurice-là. Elles s'étaient habituées à lui. Quelques minutes suffisent. C'est pourquoi les arcs-en-ciel nous attristent.

Auteur: Dumayet Pierre

Info: in "La nonchalance", éd. Verdier, p. 49-50

[ visite ] [ vitesse ] [ petit truc de communication ] [ fugacité ]

 
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femme-par-homme

Et voilà la belle Kate qui le regarde en face immortellement, et puis se laisse aller cachant son visage dans la poitrine du chaste prince, et se remet à fondre en larmes, à pleurer toutes ses larmes sur ce pourpoint de velours noir où Ophélie en a déjà pas mal versé le mois passé.

Hamlet croit devoir lui semer la nuque de baisers calmants et autres, en lissant les bandeaux de ses cheveux.

Il faudrait la plume de Hamlet pour vous servir le sentiment de la beauté de Kate. Kate est une de ces apparitions qui, dans la rue, vous clouent là, sans qu’on songe à la suivre (à quoi bon ? se dit-on, ce que sa vie doit être prise, à celle-là) et que dans un salon on regarde, non d’un air beau, fou ou tendre, mais indifférent et lointain (ce qu’elle doit être habituée aux têtes qui se retournent ahuries ! pas la peine d’en grossir la cohue, pense-t-on). Puis on apprend qu’elle vit comme une autre, ou mariée, ou seule, ou par-ci par-là. Et l’on s’étonne qu’elle ne soit pas la fameuse une telle, une accablée de drames internationaux malgré ses vingt-cinq ans et son air de monstre qui a toujours bien dormi la veille.

Auteur: Laforgue Jules

Info: Moralités légendaires - Hamlet ou les Suites de la piété filiale

[ séduisante ] [ captivante ] [ charismatique ] [ envoûtement ] [ finalement ordinaire ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

femmes-hommes

Le soir même, elle était dans la voiture du chef du secteur textile.
Il lui a présenté son sexe comme s'il s'agissait de l'offre de la semaine et qu'il attendait son avis sur son potentiel. Elle l'a imaginé en tête de gondole, avec cette affiche : "Promotion en cours, il n'y en aura pas pour tout le monde !" bien accrochée au-dessus.
Elle a souri en pensant à ses collègues de travail.
[...]
Ils ont fait l'amour sur la banquette repliée électriquement de la grosse voiture du chef de secteur. Comme elle n'avait jamais éprouvé le besoin de s'intéresser aux hommes avec qui elle avait déjà fait l'amour, elle a pensé à des gestes, à des poses, qui lui semblaient correspondre à ce qu'un homme qui occupe une fonction importante dans un hypermarché peut attendre d'une femme occupant, elle aussi, une fonction importante dans un hypermarché. Elle a simulé l'arrogance, une certaine assurance, et la gestion de son plaisir, comme aurait pu le faire une femme plus âgée et habituée à faire l'amour avec un chef de secteur.
En fait, elle voulait proposer au chef du secteur textile une relation à la hauteur de son statut, en se fichant de son propre plaisir. Elle a pensé à celui de l'homme, elle a imaginé l'attitude qui l'exciterait et elle a pensé avoir eu raison, puisque l'homme lui a dit, dès qu'il eut fini de boucler sa ceinture : "Toi, tu as tout compris..."

Auteur: Viguier Frédéric

Info: Ressources inhumaines, p. 39-41

[ sexe ] [ adaptation ] [ hiérarchie ]

 

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