Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 138
Temps de recherche: 0.0504s

écologie

Il est plus facile de s'acheter un iPhone ou une télé à écran plat, de se payer un voyage aux Bermudes ou une quelconque distraction, que de s'interroger sur le sens de la vie. Il est plus facile de partir du principe que le but de notre existence consiste à avoir un bon job et un bon salaire, une bonne boîte pour vivre et une bonne boîte pour se déplacer et d'espérer que ces boîtes nous protégeront de tout. Y compris de ce genre de questionnement. Comment dois-je vivre ? Pourquoi suis-je là ?

Auteur: Beavan Colin

Info: No impact man, Peut-on sauver la planète sans rendre dingue sa famille ?

[ inconscience ] [ abrutissement ]

 

Commentaires: 0

inconscience

L’amour. L’amour. L’âââmoûûûr . Ils n’ont que ça en tête, en langue, aux yeux, au fion. L’amour est à la fois la question et la solution. L’alpha et l’oméga. La réponse universelle. La guérison de tous les maux…Comme si l’amour ne portait pas sa part d’ombre, son ambivalence, sa haine cachée, sa destructivité dévorante…Comme s’il était autre qu’un affect. Comme si tout affect, de par son essentielle labilité, n’était pas essentiellement suspect. Comme si, enfin, comme si surtout, la pensée n’existait pas. Il est vrai que la pensée est distance, et le concept froid…

Auteur: Declerck Patrick

Info: Dans " Le sang nouveau est arrivé"

[ passion destructrice ] [ illusion ] [ observateur extérieur ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

destin

Ne pas naître, voilà ce qui vaut mieux que tout. Ou encore, arrivé au jour, retourner d'où l'on vient, au plus vite, c'est le sort à mettre aussitôt après.

Dès l’heure en effet où le premier âge cesse de te prêter sa douce inconscience, est-il désormais une peine qui ne te t’atteigne quelque peu ? Est-il une souffrance qui manque à ton compte ?

Meurtre, dissensions, rivalités, batailles – envie surtout ! Et puis, pour dernier lot, la vieillesse exécrable, l’impuissante, l'insociable, l’inamicale vieillesse, en qui viennent se rejoindre tous les maux, les pires des maux.

Auteur: Sophocle

Info: Œdipe à Colone

[ naufrage ] [ déclin ] [ pessimisme ] [ vivre ] [ souffrance ]

 
Commentaires: 6
Ajouté à la BD par Plouin

sacrifice

Comme l'homme primitif, notre inconscient ne croit pas à la possibilité de sa mort et se considère comme immortel. Ce que nous appelons notre "inconscient", c'est-à-dire les couches les plus profondes de notre âme, celles qui se composent d'instincts, ne connaît, en général, rien de négatif, ignore la négation (les contraires s'y concilient et s'y fondent) et, par conséquent, la mort à laquelle nous ne pouvons attribuer qu'un contenu négatif. La croyance à la mort ne trouve donc aucun point d'appui dans nos instincts, et c'est peut-être là qu'il faut chercher l'explication de ce qui constitue le mystère de l'héroïsme.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Considérations actuelles sur la guerre et sur la mort

[ oubli de soi ] [ énigme ] [ inconscience ]

 

Commentaires: 0

indicible

Je considère la musique par son essence, impuissante à exprimer quoi que ce soit : un sentiment, une attitude, un état psychologique, un phénomène de la nature, etc. L'expression n'a jamais été la propriété immanente de la musique. La raison d'être de celle-ci n'est d'aucune façon conditionnée par celle-là. Si, comme c'est toujours le cas, la musique paraît exprimer quelque chose, ce n'est qu'une illusion et non pas une réalité. C'est simplement un élément additionnel que, par une convention tacite et invétérée, nous lui avons prêté, imposé, comme une étiquette, un protocole, bref une tenue et que, par accoutumance ou inconscience, nous sommes arrivés à confondre avec son essence.

Auteur: Stravinsky Igor

Info:

[ conventions ] [ habitudes ] [ convenances ]

 

Commentaires: 0

mort

Je songe au passant qui
Traverse sans hâte la rue.
Que de fois déjà il l’a vue !
Il ne la reverra plus.

Je pense à l’homme qui
Etend dans ses draps une femme.
La vieille chanson que la femme !
Mais c’est pour la dernière fois.

Je pense au poète vieilli.
Voyez : il écrit un poème.
En a-t-il écrit, des poèmes !
Mais celui-là c’est le dernier.

Je pense à l’homme qui
Eteint sa lampe et se couche.
Tant de fois il s’est endormi !

Mais cette fois c’est pour de bon.
Je pense, je pense, je pense
A la vie des éphémères
Qui meurent en ouvrant les yeux.

Auteur: Fondane Benjamin Wechsler

Info: Dans "Poèmes retrouvés", septembre 1943

[ inconscience ] [ banalité ] [ mourir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

révolution

Le Groupe affirme travailler, lui qui est Moi, conscience, volonté, Tête, pour la totalité du Corps social, qui est masse et inconscience ; car les "masses", comme on dit, ne savent pas qu'elles sont dupées, exploitées, violentées par le Système, qui qu'il se nomme Capital, Pouvoir, Prince, ou toute autre puissance dominatrice. L'acte terroriste, secousse sismique, a pour but de réveiller la Masse, de remettre en circuit son énergie "révolutionnaire" latente. Mais, tout comme le Surmoi s'entend admirablement à détourner à son profit l'énergie pulsionnelle du Ca, le Système à l'art de maintenir la Masse sous son emprise, en retournant pour sa gouverne les peurs et terreurs activées par le projet terroriste du Groupe.

Auteur: Dadoun Roger

Info: La Violence. Essai sur l'homo violens

[ subversion ] [ psychanalyse ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

Commentaires: 0

révolution française

Des hommes, comme il en est tant, avec de l’esprit sans connaissances, des vertus sans jugements, des intentions droites sans défiance, hors d’état de prévoir le mal, parce qu’ils sont incapables de le faire, posent un principe qui leur paraît une vérité démontrée, et ils gémissent ensuite des conséquences qu’on en a tirées, et du mal qu’il a produit. Ce sont des enfants qui pressent la détente d’une arme à feu et sont tout effrayés de voir partir le coup. L’enfant ne savait pas que l’arme était chargée de passions qui n’attendent qu’une étincelle pour faire explosion ; et j’ose dire qu’il n’y a pas un principe politique posé en 1789, dont une dialectique rigoureuse ne fit sortir toute la Révolution.

Auteur: Bonald Louis-Ambroise de

Info:

[ naïveté ] [ inconscience ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

vie intense

En me souvenant de nos semaines d’Oermingen, je cherchais à m’expliquer mon étrange goût de la guerre. Scaferlati pour troupes, qui est tout jeunesse et inconscience, ne traduit qu’imparfaitement le fond de mes sentiments. Je hais, j’abomine la guerre, c’est certain, car je hais la douleur, la cruauté, la violence, la contrainte, la chair blessée. Mais ce qui m’exalta dans l’état de combattant, lorsque j’avais dû l’accepter, c’était la conscience d’être au-delà des conventions, des mesquineries, des soucis, des calculs de la vie. C’était l’orgueil d’une pureté vraie. C’était le sacrifice de tout, imposé d’abord sans doute par les événements, puis consenti, et qui ne laissait place que pour une frénésie de vivre, pour cet enivrement un peu fou auquel nous nous abandonnions sur les routes et dans les vergers de la Sarre.

Auteur: Betz Maurice

Info:

[ combattant ] [ soldat ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

obéissance

Au cours des procès où l’on a jugé les "crimes contre l’humanité", on a très souvent constaté que les accusés étaient vexés, consternés voire indignés qu’on leur demande "personnellement" des comptes pour les mauvais traitements infligés à ceux qu’ils avaient effectivement maltraités et pour les meurtres de ceux qu’ils avaient effectivement tués. Il serait absolument erroné de ne voir dans ces accusés que des cas de déshumanisation et d’entêtement extrêmes. ce n’est pas "bien qu’ils aient collaboré", mais le plus souvent "parce qu’ils ont seulement collaboré" qu’ils se sont révélés incapables de repentir, de honte, ou même de la moindre réaction morale. C’est parfois précisément "parce qu’ils avaient collaboré", autrement dit parce que pour eux, "être moral", c’était nécessairement se conduire d’une façon complètement "instrumentalisée", qu’ils avaient bonne conscience (d’avoir personnellement "collaboré").

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pages 319-320

[ banalité du mal ] [ inconscience ] [ fausse idée du bien ] [ contrainte hiérarchique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson