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mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Pillot Bertrand

Info: témoignage recueilli par "Notre expérience", in L'Expérience de mort imminente de Jocelyn Morisson

[ mondes d'en-bas ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

expérience de mort imminente

Les premières sensations de choses irréelles sont des images d’un grand tunnel sans fin avec des couleurs vives et violentes, plein de tourmente et de bruit comme si je tombais dans un précipice sans fond. Mon corps me faisait mal avec des nausées, la panique s’emparait de moi de voir ce monde qui me paraissait être l’enfer. Dans un bruit infernal, tout s’arrête subitement et je suis assis au sol. Autour de moi des labyrinthes en forme de grottes dégoulinant d’humidité avec des plantes horribles et ces personnages hideux et encore ces vilains oiseaux, de gros "poussins".

Auteur: Morisson Jocelin

Info: Dans "L'expérience de mort imminente", témoignage de Bertrand Pillot, pages 55-56

[ négatif ] [ peur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

création

J’étais là, immobile, silencieux, transpirant, le regardant dans les yeux lorsqu’il lui arrivait de dire : "Hé, regarde-moi" ou : "Ne bouge pas !" ou : "Montre-toi !". Et par moments la situation semblait devenir tout à fait irréelle. Le portrait en tant que portrait n’avait plus aucune signification. Même en tant que peinture, il ne semblait pas signifier grand-chose. Ce qui signifiait quelque chose, ce qui seul avait sa vie propre, c’était l’inlassable, l’interminable lutte d’Alberto pour exprimer en termes visuels, via l’acte de peindre, une perception de la réalité qui se trouvait coïncider momentanément avec ma tête.

Auteur: Lord James

Info: Un portrait par Giacometti

[ capture ] [ contingence ] [ art pictural ] [ image ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

postérité

Après les indispensables obligations de vivre et de se reproduire, l'homme a, de plus, besoin de laisser quelques archives de lui-même, une preuve, peut-être, qu'il a vraiment existé. Il laisse cette preuve sur le bois, sur la pierre, ou dans la vie des autres gens. Ce désir profond existe chez tous les êtres, depuis le garçon qui écrit des mots impurs dans une toilette publique, jusqu'au Bouddha qui grave son image dans l'esprit de sa race. La vie est tellement irréelle. Je pense que nous doutons terriblement de notre existence et que nous tentons toujours de nous prouver qu'il est bien vrai que nous vivons.

Auteur: Steinbeck John

Info: Les Pâturages du ciel

[ exister ] [ motivation ] [ traces ]

 

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paysage enneigé

Ils se couvrirent tous les quatre de vêtements chauds et sortirent dans un monde vague et insubstantiel, un monde de neige obscure où les fantômes de l’altitude projetaient d’étranges ombres devant les étoiles. Un froid régnait, en effet, qui les meurtrissait, un froid effrayant, surnaturel. Ursule ne pouvait pas croire que ce fût de l’air qui passait par ses narines. Ce froid semblait conscient, malveillant, intentionnellement meurtrier. 

C’était pourtant merveilleux : une ivresse, un silence de neige obscure, irréelle, l’invisible qui s’interposait entre elle et le visible, entre elle et les étoiles flamboyantes. Elle apercevait Orion qui s’élevait dans le ciel. Il était merveilleux, assez merveilleux pour arracher un cri.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 584

[ description ] [ sensation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lieux de pouvoir

Ceux qui font le jeu de la mort ne craignent pas la lumière du jour.

Ils gouvernent du haut de leurs étages de verre. Ils fourmillent en plein soleil.

Ils se penchent par-dessus le comptoir et ils tournent la tête.



Loin de là, par hasard, je m’arrête devant une de ces façades neuves.

Bien des fenêtres qui se noient en une seule fenêtre.

La nuit y capture les lumières du ciel et les migrations du feuillage.

C’est un lac miroitant, sans vagues, dressé dans la nuit d’été.



La violence paraît irréelle

un court instant.

Auteur: Tranströmer Tomas

Info: Baltiques : Oeuvres complètes 1954-2004

[ buildings ] [ gratte-ciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

processus d'abstraction

Nous n’avons jusqu’ici traité que du rôle déformant du refoulement. Il faut encore parler d’un autre rôle qu’il joue, qui consiste à rendre une expérience irréelle par "cérébralisation". Je veux dire par là que je crois voir, mais ne vois que des mots. Je crois ressentir, mais ne fais que penser la sensation. L’individu cérébral est un individu aliéné, l’individu de la grotte de Platon. Il ne voit que des ombres et les prend pour la réalité présente.
Le processus de cérébralisation est lié à l’ambiguïté du langage. A peine ai-je exprimé quelque chose par un mot, que l’aliénation survient. La plénitude de l’expérience n’existe dans sa plénitude que jusqu’au moment d’être exprimé par le langage.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 121

[ dépossession de l'expérience ] [ mirage des mots ] [ monde notionnel ] [ réel conceptualisé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

kairos

L'heure fixée par Capolino était peut-être une heure en fuite réfugiée sur la terrasse du magasin de Djinjé après avoir bondi hors du système des horloges pour échapper à la compromettante et mortelle fatalité d'être réellement vécue, et dans mon coeur je remerciais Capolino de laisser les traits de son visage accueillir le frémissement montrant qu'il ne pouvait pas davantage comprendre que moi pourquoi il avait choisi et pourquoi moi j'avais approuvé cette heure ressemblant à une heure faussement irréelle et honteuse de s'être échappée de la file des heures avançant inexorablement vers le couperet de leur ultime seconde, tellement cette heure paraissait intimidée de n'avoir aucune honte d'être choisie pour nous permettre d'effectuer le réglage d'harmonisation des lits à cordes.

Auteur: Lovay Jean-Marc

Info: In "Tout là-bas avec Capolino", éd. Zoé, p. 49

[ hors du temps ] [ fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

impersonnel

Quels sont mes rêves? Je ne sais. J'ai déployé tous mes efforts pour arriver à un point où je ne sache plus à quoi je pense, à quoi je rêve, ni quelles sont mes visions. Il me semble que je rêve de toujours plus loin, et de plus en plus le vague, l'imprécis, l'invisionnable.

Je n'élabore pas de théories sur la vie. Je ne me demande pas si elle est bonne ou mauvaise. A mes yeux elle est cruelle et triste, et entremêlée de rêves délicieux. Que m'importe ce qu'elle est pour les autres?

La vie des autres me sert seulement à vivre à leur place et, pour chacun d'eux, la vie qui dans mon rêve me paraît leur convenir le mieux.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info:

[ indifférenciation ] [ irréelle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chemin de fer

Sa démarche de se joindre à eux, qui aurait été impolie dans un restaurant qui ne roulerait pas à deux cents kilomètres heure, était parfaitement acceptable ici, ça imitait les rapprochements tout à fait aléatoires que la vie procure, mais révélait leur vraie nature en les faisant durer seulement quelques heures ou quelques jours, au lieu d'années et de décennies. Les gens dans un train forment une alliance, comme si le monde qui les entoure était hostile et qu'ils s'en protégeaient. Le wagon-restaurant, qui ronronnait et se balançait doucement dans la nuit, annihilait le passé et l'avenir et faisait paraître vaguement irréelles toutes les formes extérieures. Ils l'accueillirent donc à leur table, car il était l'un d'entre eux, un voyageur, et non l'un de ces fantômes issu d'une des villes nocturnes et illuminées  qu'ils traversaient.

Auteur: Jablokov Alexander

Info: Carve the Sky

[ périple ] [ rencontres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel