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simplicité

L’ivresse venue, nous coucherons sur la montagne nue
Avec le ciel pour couverture et la terre pour oreiller.

Auteur: Li Po

Info:

[ dormir ]

 

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grossièreté

Il suffisait de faire allusion, ne fût-ce que de loin, au boire, à l’ivresse et à certaine sorte nauséabonde d’obscénité, et l’âme des anciens Allemands se faisait joyeuse, -le reste du temps, ils étaient chagrins ; mais là, ils tenaient un genre bien à eux d’intelligence profonde.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain

[ humour ]

 

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foi

SOYEZ IVRES DE DIEU !
C’est cela le symbole du vin, c’est SON sang.
Vertu, bonté, bonnes intentions
ne sont que pots ébréchés, pots vides, sans la Boisson.
Avec une soif inextinguible
soyez assoiffés de l’IVRESSE,
qui seule peut délivrer.
Que voulez-vous donner, s’il n’y a rien en vous !
Vous êtes des pots misérables sans la Boisson.
A CELUI QUI VRAIMENT DEMANDE A BOIRE,
LA BOISSON EST DONNÉE.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", page 84

[ désir ] [ absolu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

transgression

Partir à cheval en enfreignant le règlement, s’enfuir par une nuit de pleine lune et de mystère portés par l’aventure, entraînés par le rythme des sabots, et, en arrière-fond, le craquement du cuir et la voix de Johnny Cash qui pleurait Don’t take your guns to town…, pour des garçons de leur âge cela avait un goût de vin et de pastèque, l’ivresse d’un premier baiser, l’excitation d’un feu d’artifice, le baume du délice.

Auteur: Swarthout Glendon

Info: Bénis soient les enfants et les bêtes

[ jeunesse ] [ plaisir ]

 

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alcool

Les raisons profondes qui entraînent l’homme moderne vers la boisson n’ont pas changé. L’ivresse reste, pour lui, un moyen de satisfaire au besoin qu’il éprouve toujours de franchir ses propres limites et d’entrer en communion avec ce qui le dépasse. Elle s’est laïcisée à nos yeux, simplement parce qu’elle a cessé d’être associée aux pratiques et aux croyances d’une religion déterminée. Elle n’en a pas moins gardé sa fonction originelle, qui est d’ouvrir aux âmes l’accès d’un monde surhumain.

Auteur: Felice Philippe de

Info: Poisons sacrés, ivresses divines

[ démystifié ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythe théogonique

L’Amour est le fruit de la nature sensible, laquelle n’a droit qu’aux miettes du festin de l’intelligibilité absolue, et de la nature intelligente, qui y a été conviée, mais qui n’a pas su en jouir sobrement et dont l’ivresse a été suivie de l’oubli dans le sommeil. Aussi le véritable amour, synthèse de ces deux contraires, sera-t-il comme un réveil, grâce auquel l’âme se sentira libérée de son union ténébreuse avec le corps sensible, pour se lever vers la lumière des Idées.

Auteur: Robin Léon

Info: Dans "Le Banquet" de Platon, trad. Paul Vicaire, Les Belles-Lettres, Paris, 1989, Notice page XCV

[ défini ] [ naissance ] [ imagé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

renouveau

Parler pourtant est autre chose, quelquefois,
Que se couvrir d’un bouclier d’air ou de paille…
Quelquefois c’est comme en avril, aux premières tiédeurs,
Quand chaque arbre se change en source, quand la nuit
Semble ruisseler de voix comme une grotte
[…]
Cela monte de vous comme une sorte de bonheur,
Comme s’il le fallait, qu’il fallût dépenser
Un excès de vigueur, et rendre largement à l’air
L’ivresse d’avoir bu au verre fragile de l’aube.

Parler ainsi, ce qui eut nom chanter jadis
Et que l’on ose à peine maintenant,
Est-ce mensonge, illusion ?

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: A la lumière d'hiver. Leçons. Chants d'en bas. Pensées sous les nuages

[ poème ] [ printemps ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sensualité

La chair, ce n’est pas seulement mais c’est aussi la chair emportée par l’ivresse de l’amour.

Ne craignons pas la chair enivrée des amants. Jouissons-en.

Célébrons la chair extasiée qui à une autre chair s’accroche et à une autre âme se suspend.

Dans nul autre domaine, ni de la réalité ni de la fantaisie, il ne se passe rien de pareil. Seulement dans l’amour et la volupté. Ce n’est que là que, emportés de caresses et bercés de transports, l’esprit et la chair s’entrelacent jusqu’à se confondre presque. Ce n’est que dans le luxurieux et luxuriant, dans le sacré amour. 

Auteur: Portella Javier

Info: Les esclaves heureux de la liberté, éditions David Reinharc, 2012

[ libido plaisir ] [ amour physique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe-sur-philosophe

Il y a chez Cioran une forme de moraliste, tel un La Rochefoucauld du monde moderne, tout aussi dur, tout aussi drôle, tout aussi triste. Derrière le style terrible, il y a une rectitude, même si Cioran est le premier à ne pas s’illusionner sur lui-même, connaissant trop ses vices et ses insuffisances. Pour autant, s’adonner "à l’ivresse de la désolation" n’est pas donné à tout le monde, là encore il faudra avoir soit du style, soit avoir un style de vie, qui ne laisse aucun doute sur le statut de l’individu, autrement dit, soit avoir du style, et être un salaud est possible, soit être saint.

Auteur: Fleury Cynthia

Info: Dans "Ci-gît l'amer", éditions Gallimard, 2020, page 253

[ risque ] [ choix des tristesses ] [ écriture équilibriste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

libération

La mort est aujourd’hui devant ma face comme la guérison que reçoit le malade sa première sortie après le temps des maux La mort est aujourd’hui devant ma face comme l’arôme de la myrrhe le repos sous la voile aux jours battus de vent La mort est aujourd’hui devant ma face comme un parfum de lotus en fleur comme la berge de l’ivresse où l’on repose La mort est aujourd’hui devant ma face comme un chemin de pluie après l’orage comme un retour au port sur la nef de combat La mort est aujourd’hui devant ma face comme le ciel purifié des nues comme un pays sans nom où se perd l’oiseleur La mort est aujourd’hui devant ma face pareille à ce désir de revoir sa demeure qui étreint l’homme longtemps captif et libre enfin

Auteur: anonyme ancienne Egypte

Info: Papyrus Berlin 3024, dit du Lebensmüde. Dialogue d’un homme avec son âme ba (ou Chants du désespéré) , Troisième chant . Traduction de Gustave Roud (in Cahiers Gustave Roud, n° 3, Lausanne et Carrouge 1982). D'après d’Adolf Erman

[ mourir ] [ poème ] [ délivrance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel