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océan

Naviguer, c’est frôler sans cesse le corps onctueux d’une femme qui, des lors, est interminable.

La mer lamée de mauve, c’est sa peau lascive où la coque s’introduit.

C’est d’un érotisme subtil, onirique, étrange, secret.


Auteur: Kersauson Olivier de

Info: Promenades en bord de mer et étonnements heureux, p 92

[ chevauché ] [ régater ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

remède

Quand on a souffert trop longtemps, il faut

parfois que l’on s’arrête et que l’on rie, qu’on partage

avec des amis des gâteaux sucrés puis que l’on boive

quelque vin doux des Canaries et qu’il y ait des danses

même un peu lascives, ainsi parlait jadis un fou

pour distraire son maître qui ne guérissait plus

ou qui ne voulait pas guérir de son mal, j’en connais d’autres.


Auteur: Esteban Claude

Info: anthologie de la poésie française du 20eme siècle p 447 (1935-2008)

[ morosité ] [ poème ] [ lâcher-prise ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

auto-description

Moi-même... suis un ensemble de chorégraphie dramatique. Ici, un ancêtre prophétique fait son apparition. Là, un héros brutal qui crie. Voilà alors un bon vivant alcoolique qui se dispute avec un professeur savant. Ou une muse lyrique, constamment en quête d'amour, levant les yeux vers le ciel. Son père s'avance, proférant de pédantes protestations. Et puis l'oncle indulgent qui intervient. Suivit de la tante bavarde. Sans oublier la bonne qui rit lascivement. Et je regarde tout ça, stupéfait, stylo dans la main gauche.

Auteur: Klee Paul

Info:

[ introspection ] [ personnages ] [ monde intérieur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

érotisme

Je retourne au panier. Je pose ce que je tiens pour y chercher les deux cock rings en boules de métal enrobés de silicone. Je reviens à Jonathan, empoigne son sexe. Il frémit. Ses mains frôlent mes bras dénudés, hésitent un instant à n’aller ailleurs rien qu’un instant, car elles remontent à ma nuque, m’amenant à son visage pour un baiser assoiffé.
Je le masturbe lentement en m’abandonnant à notre premier échange. Sa verge entre mes doigts, je lui enfile le jouet. Ma tête entre ses paumes, il m’embrasse en geignant.

Auteur: Oly Tl pseudo

Info: Pari à trois

[ lasciveté ] [ volupté ]

 

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femme-par-hommes

Et si Dee semble appartenir à la catégorie des obsédées sexuelles, il y a cependant quelque chose en elle, non pas de prude ou de refoulé, plutôt une vibration clairement non sexuelle, presque détachée du monde, malgré sa drague éhontée des serveurs. Peut-être est-ce une manifestation du fossé californien. D'un côté, la montagne, la quête du spirituel, où n'importe quelle pseudo-religion, n'importe quelle secte parviendrait à vous attirer dans ses filets. De l'autre, la vallée, débauche nocturne, entre cinéma et pornographie. D'où la capacité de Dee à se montrer à la fois naïve et cynique, idéaliste et vénale, pure et lascive.

Auteur: Hughes Declan

Info: Au-dessus de tout soupçon

[ nymphomane ] [ ambiguë ] [ étrange ]

 

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portrait

Marie de Galilée, lascive et inspirée,
Les hommes de ton époque t'ont souvent reproché,
D'avoir mené ta vie dans la sensualité.

Ta quête est restée pure parce que ton cœur l’était,
Dans l’amour sans mesure où tu t’abandonnais,
Et les plaisirs du corps où tu te complaisais.

L’Éros sans l’Agapé est toujours versatile,
La plénitude approche ; s’enfuit le temps d’après,
L’amertume revient comme loi de gravité.

Ton âme fut enflammée quand te fut révélée
Le visage de celui que tant tu espérais ;
On l’appelait Jésus, prophète de Nazareth.

Tu l’as accompagné en servante fidèle,
L’as drapé tendrement de tes cheveux de jais,
Et chanté sa louange de ta bouche vermeille.

Lorsque fut sacrifié ton bien-aimé sauveur
Ton cœur fut crucifié, son sang était ses pleurs,
Tu l’avais tant cherché, déjà il te quittait.

Il est resté vivant dans ton for intérieur,
Ressuscité des morts, victorieux à jamais,
Et tu fus la première à porter la nouvelle.

Le sauveur de ton âme et de l’humanité
T’avait sortie du gouffre préfigurant l’enfer,
Tu étais délivrée en esprit et en chair.

La vie transfigurée devait inaugurer
Ta dévotion future au souvenir vivant
De l’éternel amant de ton âme et ton cœur,

Marie de Galilée, ton nom soit glorifié.

Auteur: Fossat Simon

Info: Dans "Poèmes de l'asphalte", pages 67-69

[ effusion ] [ amoureuse ] [ post-catholicisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Kerrotret a des traditions, les "atolls" sont des Anatoles, les Laquédives et les Maldives, les Lascives et les Maladives, Madagascar, madame Gaspar ; jamais quand il double Zafarana en descendant vers le sud il ne manque de dire : Je prends le cafard et au retour, Je lâche le cafard. Il possède aussi un vaste répertoire de maximes nautiques et de  dictons maritimes qui témoignent en faveur de sa longue pratique de la mer et de son parfait équilibre. Lorsque tout va bien il déclare : Rien de nouveau au bossoir, les feux sont clairs, quand tout va mal : On est engagé. A Dunkerque il affole M. Chevrier qui n'entend pas un mot de ce vocabulaire spécial. Kerrotret a, un jour, expliqué à l'Agent :

- Elle venait au vent, à l’estime, je cule, elle engage son boute de dehors, elle abat son erre, je scotte Your name...

Conclusion d'une histoire très compliquée : M. Kerrotret, un soir de grande pluie à Dunkerque, était entré brutalement en collision avec le parapluie d'une jolie femme, laquelle venait vers lui, au vent; masquée par son parapluie elle marchait sans voir. Kerrotret avait reculé, mais trop tard, le parapluie était déjà engagé dans le chapeau du Capitaine. Elle s'appelait Alice...

Auteur: Gilbert Oscar-Paul

Info: Mollenard

[ langage ] [ incompréhension ] [ approximations sonores ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bordel

Ce qui voulait dire que s'en était fini des dérives dans les nuits fébriles de Bangkok, de toutes ces fois où je rentrais saoul pendu à ton cou, vacillant titubant parmi les lumières de couleur qui font de tout homme un immortel provisoire, de ces nuits où je commençais à m'habituer aux poses provocantes des voyous protecteurs de bars; aux obscénités con-cul-pissantes des filles de bars à gogo, les filles les moins vêtues au monde, qui se contorsionnent lascives au rythme de la musique et qui, parfois, quand elles ôtent sournoisement leur dernière frusque, lèvent haut la jambe pour frapper du pied un mobile fait de coquillages accroché au plafond bas; à la solitude des filles au coeur brisé, qui vernissent de gaieté feinte leur esseulement d'oiseau loin du nid; aux débits de boissons aux serveuses aux seins nus et aux débits de boissons qui ont un miroir pour plancher et des serveuses en minijupe sans sous-vêtement et aux bordels en tout genre qui pullulent, autant d'endroits où la morale est raide morte, mais c'est dans ces putains d'établissements qu'on voyait une barquette d'offrande aux bonzes dont l'arbuste artificiel était fleuri de billets de banque de dénominations diverses que les papillons de la nuit iraient offrir à quelque monastère, celui de leur village natal probablement. Telle était la beauté triste de la vie. Peut-être avait-elle toutes sortes d'autres beautés cachées, mais toutes tristes.

Auteur: Saneh Sangsuk

Info: L'Ombre blanche : Portrait de l'artiste en jeune vaurien, p. 317

[ littérature ]

 

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femmes-hommes

La polygamie paraît générale chez eux [...]. Comme leur seule passion est l'amour, le grand nombre des femmes est le seul luxe des riches. [...] Ce n'est pas l'usage à Tahiti que les hommes, uniquement occupés de la pêche et de la guerre, laissent au sexe le plus faible les travaux pénibles du ménage et de la culture. Ici une douce oisiveté est le partage des femmes, et le soin de plaire leur plus sérieuse occupation. Je ne saurais assurer si le mariage est un engagement civil ou consacré par la religion, s'il est indissoluble ou sujet au divorce. Quoi qu'il en soit, les femmes doivent à leurs maris une soumission entière : elles laveraient dans leur sang une infidélité commise sans l'aveu de l'époux. Son consentement, il est vrai, n'est pas difficile à obtenir, et la jalousie est ici un sentiment si étranger que le mari est ordinairement le premier à presser sa femme de se livrer. Une fille n'éprouve à cet égard aucune gêne ; tout l'invite à suivre le penchant de son coeur ou la loi de ses sens, et les applaudissements publics honorent sa défaite. Il ne semble pas que le grand nombre d'amants passagers qu'elle peut avoir eu l'empêche de trouver ensuite un mari. Pourquoi donc résisterait-elle à l'influence du climat, à la séduction de l'exemple ? L'air qu'on respire, les chants, la danse presque toujours accompagnée de postures lascives, tout rappelle à chaque instant les douceurs de l'amour, tout crie de s'y livrer.

Auteur: Bougainville Louis-Antoine de

Info: Voyage autour du monde

[ Polynésie ] [ historique ] [ sexualité libre ]

 

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