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Gaule

En France tout finit par des fleurs de rhétorique.

Auteur: Aragon Louis

Info: Le Libertinage

[ bavardages ]

 

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comédie

Le théâtre, pendant le règne de Caligula, ne fut plus qu'une école odieuse de libertinage, les pantomimes, qu'une troupe infâme prostituée sans cesse à la débauche des romains.

Auteur: Cahusac Louis de

Info: ib. II, 1, 4

[ historique ]

 

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irrationnel

Chaque homme qui a des rapports sexuels avec deux femmes à la même époque, risque la syphilis, même si les deux femmes lui sont fidèles, car tout libertinage provoque spontanément le mal.

Auteur: Weill Alexandre

Info: in "Lois et mystères de l'amour", 1891 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert Laffont, p.431

[ médecine ] [ moralisme ] [ croyance ] [ amour ] [ ânerie ] [ maladie vénérienne ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

libertinage

Pécourt rendait de fréquentes visites à Ninon. Le comte de Choiseul le rencontra un jour chez elle. Pécourt avait un habit assez ressemblant à un uniforme.
Après quelques propos ironiques, le comte lui demanda, d'un ton railleur, dans quel corps il servait : " Monseigneur, répondit Pécourt sur le même ton, je commande un corps où vous servez depuis longtemps".

Auteur: Pécourt Guillaume Louis

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Dictionnaire des hommes

[ réparties ]

 

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être humain

Rien n'est plus utile à l'homme que ses vices. Presque tout ce qui est grand naît d'un grand vice et la vertu même n'est "généreuse" que si elle s'appuie sur un vice au moins égal à elle. Il n'y a pas d'ascète qui ne le soit devenu pour réagir contre une rare propension au libertinage. Un vice n'est qu'une grande vertu qui marche sur la tête, une vertu un grand vice qui a retrouvé ses jambes.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info: Eloge de l'imprudence, p.31, Éd. Rivages, 1984

[ équilibré ]

 

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écriture

Je conseille aux jeunes gens qui veulent écrire aujourd'hui de cultiver Diderot, surtout celui des Lettres à Mlle Voland. Mais qu'ils s'arment, pendant la lecture, de circonspection, et même de répugnance : qu'ils relisent entre temps les Provinciales, la Relation sur le Quiétisme, ou quelque bonne page de Voltaire. De cette façon, le style de Diderot leur sera profitable ; car, - c'est son Neveu de Rameau qui nous l'affirme : - "On tire parti de la mauvaise compagnie comme du libertinage ; on est dédommagé de la perte de son innocence par celle de ses préjugés."

Auteur: Moréas Jean Papadiamantopoulos

Info: "Autre fragment", in "Oeuvre en prose - Morceaux choisis", éd. Librairie Valois, p. 101

[ conseil ] [ contrepoids ] [ littérature ] [ citation ] [ encanaillement ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

libertinage

Une fois de plus, pendant ce trajet, se regardant lui-même rouler ainsi, se voyant aller dans la nuit de Naïma à Bérénice, il se dit que c’était ça qu’il aimait, rien que ça précisément, ce trajet, ça qu’il avait toujours aimé, qu’il aimerait toujours, à jamais, et plus encore que Bérénice, et plus encore que Naïma, d’abord ce trajet, de l’une à l’autre, aller de Naïma à Bérénice, aller de Bérénice à Naïma. Il se dit que c’était cette route seulement, entre ces deux-là, entre d’autres, qui avait rendu son existence un tant soit peu habitable, vaguement jouable, vaguement supportable.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "On ferme !" page 696

[ consolation ] [ solitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pute

Véronique Cheminot, célèbre naguère au quartier latin sous le nom expressif de la Ventouse, était une splendide goujate que dix années, au moins, de prostitution sur vingt-cinq, n’avaient pu flétrir. Et Dieu sait pourtant l’effroyable périple de ce paquebot de turpitudes !



Née dans un port breton, d’une ribaude à matelots malencontreusement fruitée par un cosmopolite inconnu, nourrie, on ne savait comment, dans cet égout, polluée dès son enfance, putréfiée à dix ans, vendue par sa mère à quinze, on l’avait vue se débiter dans toutes les halles à poisson de la luxure, se détailler à la main sur tous les comptoirs du stupre, pendre à tous les crocs de la grande triperie du libertinage.



Le boulevard Saint-Michel l’avait assez connue, cette rousse audacieuse qui avait l’air de porter sur sa tête tous les incendies qu’elle allumait dans les reins juvéniles des écoles !



Elle ne passait pas généralement pour une bonne fille. Quoiqu’elle eût fait d’étranges coups de tête pour des hommes qu’elle prétendait avoir aimés, cette avide guerrière se livrait à de terrifiques déprédations qui la rendaient infiniment redoutable aux familles. À l’exception de quelques rares et singuliers caprices qui lui faisaient mettre parfois dans son lit des vagabonds sans asile, — et qu’on expliquait inexactement par la fangeuse nostalgie de sujétion particulière à ces réfractaires, — ses caresses les plus authentiques étaient d’une vénalité escaladante, qui montait jusqu’au lyrisme. Elle avait gardé cette ingénuité de croire fermement que les hommes qui la désiraient étaient tous des apoplectiques d’argent qu’aucune saignée ne pouvait jamais anémier.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 78-79

[ parcours ] [ proies préférées ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson