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dernières paroles

Que c'est bouleversant, que c'est admirable.... Puis, il prononça le prénom de sa femme: Jeanne, Jeanne..... Et enfin: A nous deux!

Auteur: Bernanos Georges

Info: qui avait demandé qu'on lui récite des formules liturgiques, laissait éclater son admiration. Variante : Qu'est-ce que cela fait ? Tout est grâce.

[ . ]

 

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récalcitrants

L'expression explicite de l'athéisme est évidemment rare en dehors des grands courants philosophiques. Sans culte, sans rites, sans temples, sans textes liturgiques ou dogmatiques, quelles traces l'athée ordinaire laisserait-il de son absence de foi religieuse ? Bien souvent, son existence n'est attestée que par ses adversaires, les croyants, qui le maudissent.

Auteur: Minois Georges

Info: Histoire de l'athéisme, les incroyants dans le monde occidental des origines à nos jours

[ areligieux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

symbole sûr

Cette absence du bleu dans le code des marques discriminatoires - comme du reste dans le code des couleurs liturgiques - est en tout cas un document éloquent sur le peu d'intérêts porté à cette couleur par les codes sociaux et les systèmes de valeurs antérieurs au XIIIè siècle. Mais c'est aussi un facteur qui favorise sa promotion "morale". Puisqu'il n'est ni prescrit, ni interdit, son usage est libre, neutre, sans danger. C'est pourquoi sans doute, au fil des décennies, sur le vêtement masculin comme sur le vêtement féminin, sa présence se fait progressivement envahissante.


Auteur: Pastoureau Michel

Info: Bleu : Histoire d'une couleur

[ anonymat ] [ sécurité ] [ teinte ] [ azuré ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

compagnonnage

Dans toute civilisation traditionnelle, il n'est pas une seule activité humaine, même parmi les plus humbles, qui ne soit rattachée à des principes supérieurs, soit métaphysique, soit théologique, soit cosmologiques, presque toujours exprimés par des formes symboliques de types très divers parmi lesquels on trouve notamment des outils souvent consacrés. Au lieu d'être réduite à la platitude unidimensionnelle de la production des choses, c'est la profondeur pluridimensionnelle de la cohérence des êtres qui est le seul et vrai but de toute société traditionnelle, comme il le demeurera toujours pour toute société humaine digne de ce nom. L'activité du travailleur est alors non seulement utile, mais elle revêt aussi une beauté et une dignité liturgiques et sacrées.

Auteur: Alleau René

Info: d'après Guénon

 

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sacrement chrétien

Une célébration proprement dite de l’Eucharistie n’est établie qu’à partir de 150 ap. J.-C.

La messe est une célébration de l’Eucharistie rehaussée d’abondants motifs liturgiques. Sa structure est la suivante :

Avant-messe > oblation > consécration > communion > après-messe. […]

Deux conceptions en elles-mêmes bien distinctes se trouvent mêlées dans le sacrifice de la messe : le deipnon et la thysia. Thysia vient de θύειν : "sacrifier, immoler", mais aussi "s’enflammer, entrer en effervescence". Ce dernier terme s’applique au flamboiement du feu sacrificiel qui consume les offrandes présentées aux dieux. […] Deipnon signifie repas. C’est tout d’abord un repas de ceux qui participent au sacrifice, auquel la divinité est censée être présente. Puis c’est un repas "béni" au cours duquel on goûte aux "choses consacrées", un sacrificium (de sacrificare : sanctifier, consacrer). 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, page 212

[ symbolisme ] [ étymologie ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sacralité

La liturgie est dominée par l’idée du cycle. Elle ramène de jour en jour et de saison en saison, et suivant un ordre immuable, la célébration des mêmes fêtes. Son déroulement est calqué sur celui des rythmes fondamentaux de la création. Par là, elle s’accorde spontanément à la mentalité des hommes qui vivent dans le voisinage immédiat et permanent de la nature. C’était le cas, il y a un siècle à peine, où la majorité des populations était constituée par des agriculteurs ou par des gens résidant à la campagne. Dans un tel contexte, les événements liturgiques se mêlaient d’eux-mêmes à la trame quotidienne de l’existence. On attendait Noël comme une lumière et une chaleur au cœur de l’hiver, Pâques comme la consécration du printemps, chaque dimanche comme le creux de la même vague à l’ondulation interminable. Ainsi l’habitude des cadences naturelles préparait l’homme à la commémoration des événements surnaturels ; le temps, enchaîné par le rythme, gravitait docilement autour de l’éternel...

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 41

[ circulaire ] [ conditions de vie traditionnelles ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

satanisme

Pour Alexandre de Dânann, la caractéristique particulière du sang propre aux lignages issus du mélange avec les anges déchus est de nature luciférienne. Ainsi les postulants qui sont liés par le "pacte de sang" à ces "entités intelligentes" sont détenteurs de pouvoirs temporaires octroyés par les entités infernales qui, en contrepartie, se nourrissent de leur vitalité. Le sang vicié devient alors le véhicule des influences infernales. Pour Pierre Gordon enfin, la décollation (rite de la tête coupée) et le revêtement de la peau rituelle qui était l’apanage des chamans et des chasseurs du néolithique aboutira à la "chasse aux crânes" qui seront employés comme masques liturgiques par les sorciers de la préhistoire qui succédèrent à la théocratie du paléolithique supérieur.
[...] Si l’on en croit les théories de pointe de la physique sur l’existence d’univers parallèles pouvant en certaines occasions interférer les uns avec les autres, des procédés chamaniques spécifiques pourraient, selon certaines conditions particulières, ouvrir littéralement les portes du Barzakh qui s’apparentent à des failles cosmiques déchirant l’espace-temps. Ainsi, les sorciers errants à l’apparence étrange établis dans les zones singulières où sommeillent ces égrégores auraient pu passer des pactes avec les entités semi-divines dont les ombres et spectres hantent ces lieux reculés. C’est ce que sous-entendait Guénon lorsqu’il expliquait à propos des "sept terres" que ces dernières ne se succèdent qu’en apparence puisqu’en réalité, elles coexistent et s’interpénètrent, bien qu’une seule d’entre-elles puisse être actuellement atteinte par les sens tandis que les autres subsistent à l’état latent et ne peuvent être perçues qu’exceptionnellement et dans certaines conditions spéciales. En effet, bien que privés de raisonnement et de capacité de synthèse, nos lointains ancêtres préhistoriques n’en étaient pas moins pourvus de hautes facultés psychiques qui leur permettaient de communiquer avec l’âme du monde et les puissances cosmiques, avant qu’au prix de la conquête de leur "moi", ils ne chutent dans la multiplicité manifestée et illusoire des apparences. C’est là que l’âge d’or fut perdu et que Kronos dévora ses enfants.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 439

[ contre-initiation ] [ manvantara ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson