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randonnée

Non contents de tracer un réseau de traverse, les chemins noirs pouvaient aussi définir les cheminements mentaux que nous emprunterions pour nous soustraire à l’époque.

Dessinés sur la carte et serpentant au sol ils se prolongeraient ainsi en nous-mêmes, composeraient une cartographie mentale de l’esquive.

Il ne s’agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l’outrecuidance de le changer.

Non ! Il suffirait de ne rien avoir de commun avec lui.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Sur les chemins noirs

[ réflexion ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

ego

J'ai toujours été petit, maigre, chétif, mon visage avait une invariable pâleur de cire, mes épaules étaient si hautes que je pouvais donner l'impression d'une légère difformité, des cernes bleu sombre bordaient en permanence mes yeux, mes os et mes articulations étaient et sont aujourd'hui encore délicats.
S'étonne-t-on que malgré cela je haïsse toute faiblesse ? N'est-il pas vrai plutôt que, dans le fond de son coeur, on ne saurait rien tant haïr et mépriser que soi-même et sa propre image ?

Auteur: Ungar Hermann

Info: Enfants et meurtriers

[ miroir ] [ apparence ] [ gêne ] [ self-description ]

 

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rapports humains

Du même fonds d'orgueil dont l'on s'élève fièrement au-dessus de ses inférieurs, l'on rampe vilement devant ceux qui sont au-dessus de soi. C'est le propre de ce vice, qui n'est fondé ni sur le mérite personnel ni sur la vertu, mais sur les richesses, les postes, le crédit, et sur de vaines sciences, de nous porter également à mépriser ceux qui ont moins que nous de cette espèce de biens, et à estimer trop ceux qui en ont une mesure qui excède la nôtre.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: Les Caractères ou les moeurs de ce siècle, Des biens de fortune, 57

[ calcul ] [ ambition ]

 

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gaule

Telle était ma famille de l'époque, déplaisante, surannée, réactionnaire, terriblement triste. En un mot, française. Elle ressemblait à ce pays qui s'estimait heureux d'être encore en vie, ayant surmonté sa honte et sa pauvreté. Un pays maintenant assez riche pour mépriser ses paysans, en faire des ouvriers et leur construire des villes absurdes constituées d'immeubles à la laideur fonctionnelle. En même temps, les boîtes des automobiles passaient de trois à quatre vitesses. Il n'en fallait pas plus pour que le pays tout entier fût convaincu d'avoir enclenché la surmultipliée.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Une vie française

[ vingtième siècle ]

 

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poéme à clef

- Avez-vous reçu, chers amis,
Dit Pouchkine en se curant le nez
Ce brûlot non-signé

Qui accuse Kadiochkoï de se vendre
A l'église et d'avoir rédigé une comptine
Musiquée par un trouvère qui eut du succès ?
- Je soupçonne ce classique pamphlétaire
De mépriser le peuple et les poètes qui ne sont pas
Pauvres ou professeurs...

Cessons d'ironiser, l'amateur ! dit P.
En s'esclaffant aux naïvetés de l'ami
Eh ! comment peut-on être poète sans être rentier ?
L'étant, vous n'êtes ni subventionné, ni soumis
A la loi du marché ! Rentier = Intégrité

Auteur: Quintane Nathalie

Info: Mon Pouchkine n°17, dans "Mes Pouchkines", éd. de l'Attente, p. 39 - note : "Kadiochkoï", ainsi que nous le précise une note en fin de volume, désigne Olivier Cadiot, écrivain qui avait participé au projet de traduction de la Bible édité chez Bayard, et qui a collaboré avec le musicien Rodolphe Burger

[ économie ] [ indépendance ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

femmes-par-femmes

La classe de sixième se divisa bientôt en deux clans : il y avait celles qui avaient des seins et celles qui n'en avaient pas. Celles qui avaient des seins se mirent à mépriser celles qui n'en avaient pas. Elles discutaient beaucoup avec les grandes qui, toutes, avaient des seins. On aurait dit qu'elles avaient des secrets à partager. Modesta faisait partie de celles qui n'avaient pas de seins. Deux petits mamelons gonflaient pourtant sa poitrine, des bourgeons de seins. Mais les grandes, Modesta se demandait pourquoi, n'avaient pas voulu l'accueillir dans leur secte.

Auteur: Mukasonga Scholastique

Info: Notre-Dame du Nil

[ Afrique ] [ adolescent ] [ conflits ]

 

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credo irrationnel

On peut ne pas croire à la bonne aventure et même la mépriser, intellectuellement. Demeure cependant chez la plupart d'entre nous une tendance superstitieuse - et une expérience étrange peut s'adresser à cette tendance au point d'éveiller  un espoir ou une crainte des plus déraisonnables dans cette bonne ou mauvaise fortune que nous a promise un devin quelconque. Car ce serait un grand malheur de voir vraiment notre avenir. Imaginez ce qui résulterait si nous savions que d'ici deux mois nous devrons éprouver un terrible malheur contre lequel il nous est impossible de nous protéger.

Auteur: Hearn Lafcadio

Info: Fantômes du Japon - Celui que le passé désigna pour connaître l'avenir

[ indéterminisme nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

habit

Mais devant ces réalités qui se dérobent, que faire d'autre, sinon se raccrocher aux apparences ? L'Eglise a beau inciter les hommes du Moyen Âge à les négliger et à les mépriser pour rechercher les vraies richesses qui sont cachées, la société médiévale, dans ses comportements et ses attitudes, est une société du paraître.
La première apparence est le corps. Il le faut abaisser. Grégoire le Grand l'a nommé "cet abominable vêtement de l'âme". "Lorsque l'homme meurt, il est guéri de la lèpre du corps", dit Saint Louis à Joinville. Les moines, modèle de l'humanité médiévale, ne cessent d'humilier le corps par les pratiques ascétiques.

Auteur: Le Goff Jacques

Info: Les grandes Civilisations 3 : La civilisation de l'Occident médiéval, P.396

[ historique ]

 

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blues

Si le bonheur est une aptitude, la tristesse l’est aussi. Peut-être à cause de la scolarité, ou peut-être au travers d'autres terreurs, on nous apprend à ignorer la tristesse, à la mettre dans nos cartables et à faire comme si elle n'existait pas. Adultes, nous devons apprendre à entendre la clarté de son appel. C'est l'hivernage. C'est l'acceptation active de la tristesse. Savoir la ressentir comme un besoin. C’est le courage de mépriser les pires aspects de notre expérience et de s’engager à les guérir du mieux que nous pouvons. L’hivernage est un moment d’intuition, nos besoins véritables sont perceptibles comme la lame d'un couteau.


Auteur: May Katherine Katie

Info: L'hivernage : le pouvoir du repos et de la retraite dans les moments difficiles

[ mélancolie ] [ innés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hypocrisie

Faire le tolérant ostensiblement et mépriser par-devers soi, ou entre amis sélectionnés : voilà pour Voltaire une ligne de conduite, sinon quasiment une règle de vie. Non sans délicatesse il donna la recette à Mme Deffand, et d'avoir déféré à son téléguidage elle se félicitait, écrivant à l'orfèvre en matière de mépris : "Je répète sans cesse ce que vous m'avez dit dans une de vos lettres, qu'il faut mépriser les hommes et qu'il faut les tolérer". Elle ajoutait, à la lumière de l'expérience : "[C]e qui est de singulier et d'heureux, c'est qu'ils sont contents de la tolérance, et ne s'aperçoivent point du mépris, on aurait donc grand tort de n'en point user ainsi."

Auteur: Martin Xavier

Info: Dans "Voltaire méconnu", pages 203-204

[ vacherie ] [ dissimulation ] [ sournois ] [ manipulation psychologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson