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Les catégories d'intentionnalité* ne sont que les classes métalinguistiques, en termes desquelles nous parlons épistémiquement de la parole ouverte, telles qu'elles apparaîssent dans le système des pensées construites sur le modèle du sur-discours.

Auteur: Sellars Wilfrid

Info: *action s'appuyant sur et s'appliquant vers un objet immanent

[ langage ] [ classification ] [ objets de quêtes ] [ pré-programmation ]

 
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sémantique

Une distinction a été faite dans la logique moderne entre deux niveaux de langage, le "langage-objet", parlant des objets, et le "métalangage" parlant du langage lui-même. Mais le métalangage n'est pas seulement un outil scientifique nécessaire à l'usage des logiciens et des linguistes; il joue aussi un rôle important dans le langage de tous les jours. Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous pratiquons le métalangage sans nous rendre compte du caractère métalinguistique de nos opérations.

Auteur: Jakobson Roman Ossipovitch

Info: Essais de linguistique générale, traduction N. Ruwet, éd. de Minuit, 1963, pp. 217-218.

[ second degré ] [ définition ] [ distanciation ]

 

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dépassement

Le terme "Sémantique générale" désigne le mode d’emploi d’un modèle théorique du processus d’évaluation et de ses conséquences comportementales pour l’être humain.

Ce modèle structuré en système (voir définition) est dit "non-aristotélicien" (non A), car il dépasse et englobe comme un cas particulier les "lois de la pensée" codifiées par Aristote, et depuis fossilisées dans la structure des langages occidentaux.

Il faudrait se dégager des approches de la psychologie et de la philosophie classiques, en développant une analyse des processus compatibles avec les postulats et connaissances scientifiques modernes.

Auteur: Korzybski Alfred Abdank Skarbeck

Info: Une carte n'est pas le territoire, p. 7. Editions de l'Eclat 2015. (Ecrit dans les années 30).

[ occident verrouillé ] [ métalinguistique ]

 

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métalinguistique antique

La reconstruction indique que les substantifs proto-sémites se manifestaient via deux catégories, liés et libres (les adjectifs aussi dans une troisième, prédicative) ; deux genres, masculin et féminin ; trois cas, nominatif, génitif et accusatif (et peut-être un quatrième, directif-conatif) ; et trois nombres, singulier, double et pluriel. Le terme "proto-sémite" n'avait pas d'article défini ou indéfini. Un article défini s'est développé dans la branche sémitique centrale, tandis qu'un article indéfini n'a pas réussi à se développer dans la plupart des langues descendantes (hormis l'utilisation occasionnelle du chiffre "un" pour "un certain"). 

Auteur: Woodard Roger Dillard

Info: Les langues anciennes de Syrie - Palestine et d'Arabie, p. 233

[ grammaire ]

 

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captage de l'attention

La notion de saillance n’est pas une notion intrinsèquement linguistique, mais relève plutôt de mécanismes généraux à l’œuvre dans la cognition humaine. Il faut préciser qu'en ce domaine le terme ‘saillance’ est utilisé pour référer à l’importance, l’émergence ou encore la récence d’une entité (mot, syntagme, fonction grammaticale, entité de discours, etc.) dans un contexte donné. Propriété qui lui permet d’être perçue et repérée plus facilement au milieu d’autres entités...

(...) L’isolement d’une entité (visuelle ou discursive) ou la rupture dans une continuité (rythmique, par exemple) sont des facteurs de saillance.

Auteur: Pennec Blandine

Info: https://journals.openedition.org/anglophonia/258. Avec remerciements à G. Col (2011 : 7) pour cet extrait

[ PNL ] [ linguistique informatisée ] [ métalinguistique statistique ] [ pouvoir des métadonnées ] [ contraste utilisé ]

 

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complexité

Dans sa fonction cognitive, le langage dépend très peu du système grammatical, parce que la définition de notre expérience est dans une relation complémentaire avec les opérations métalinguistiques - l'aspect cognitif du langage, non seulement admet mais requiert, l'interprétation au moyen d'autre codes, par recodage, c'est à dire la traduction. L'hypothèse de données cognitives ineffables ou intraduisibles serait une contradiction dans les termes. Mais, dans les plaisanteries, les rêves, la magie, bref dans ce qu'on peut appeler la mythologie linguistique de tous les jours et par-dessus tout dans la poésie, les catégories grammaticales ont une teneur sémantique élevée. Dans ces conditions la question de la traduction se complique et prête à beaucoup plus de discussions.

Auteur: Jakobson Roman Ossipovitch

Info: Essais de linguistique générale, Tome 1 : Les fondations du langage

[ communication ] [ vocabulaire ] [ sens ] [ interprétation ] [ archétypes ] [ transposition ] [ récursivité ]

 

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raisonnement scientifique

En voulant définir le signe d'une manière purement linguistique, […] il [Saussure] se situe à un niveau nécessairement métalinguistique, tout en prétendant contradictoirement demeurer à l’intérieur de la linguistique elle-même. En "fermant" linguistiquement le signe, unité bifaciale du signifiant et du signifié, de telle sorte que l’un n’est que le corrélat de l’autre, et qu’ils se situent tous les deux à l’intérieur de la langue, il paraît conférer à l’unité linguistique une définition rigoureuse, mais c’est au prix d'une contradiction. […] En réalité, la définition saussurienne du signe fait intervenir des éléments non linguistiques, et c’est pourquoi elle n’est pas dépourvue de validité opératoire ; mais cette capacité opératoire lui vient d’un principe auquel elle s’interdit d’avoir droit. Ce principe est celui de la fonction signifiante, c’est-à-dire cette propriété qu’ont les signes de signifier, savoir : se rapporter à un objet. Cette propriété est extra-linguistique ; elle relève d'une philosophie du langage, puisqu’elle réfère le signe à l’ordre des choses.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, pages 117-118

[ critique ] [ faiblesse ] [ troisième terme subreptif ] [ codage consensus ] [ secondéités inévitables ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

positions sémantiques

On doit au linguiste Roman Jakobson (1896-1982) d'avoir décortiqué la question de la communication en proposant six fonctions du langage (...) : la fonction expressive (...) la fonction conative* (...) la fonction poétique (...) la fonction métalinguistique** (...) la fonction référentielle (...) enfin, la fonction phatique*** (...) En revanche, aucun linguiste n'a jamais proposé de fonction "magique" du langage, fonction fictive qui a fait couler beaucoup d'encre - c'est La Septième Fonction du langage de Laurent Binet - notamment en SF. Ursula Le Guin (1929-2018) dans Terremer, Arthur C. Clarke (1917-2008) dans "Les Neuf Milliards de noms de Dieu", Frank Herbert (1920-1986) dans Dune avec la "Voix", Greg Egan (1961-) avec sa nouvelle "LAMA", ou plus récemment Erik L'Homme (1967-) dans Le Livre des étoiles : ces auteurs et bien d'autres mettent en scène des mots capables d'avoir une action directe sur le monde ou sur les humains. Connaître le nom secret des choses ou le nom secret de Dieu a des conséquences concrètes.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ? *met l'accent sur le destinataire (récepteur), en cherchant à le contraindre à dire ou à faire quelque chose. **Comme dans un manuel de grammaire où le langage sert à parler de lui-même. ***rôle que joue l'énoncé dans l'interaction sociale entre le locuteur et le locuté, par opposition à l'information effectivement contenue dans le message.

[ septénaire ] [ spéculation ] [ sémiotique extraterrestre ] [ échanges idiomatiques ] [ xénolinguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Les travaux fondamentaux antérieurs de Whitehead, Russell, Wittgenstein, Carnap, Whorf, etc., ainsi que ma propre tentative d'utiliser cette pensée antérieure comme base épistémologique pour la théorie psychiatrique, ont conduit à une série de généralisations : La communication verbale humaine peut fonctionner et fonctionne toujours à de nombreux niveaux d'abstraction contrastés. Ceux-ci vont dans deux directions à partir du niveau apparemment simple de description ("Le chat est sur le tapis").

Une série ou un ensemble de ces niveaux plus abstraits comprend les messages explicites ou implicites où le sujet du discours est la langue. Nous les appellerons métalinguistiques (par exemple, "Le son verbal 'chat' représente tout membre de telle ou telle classe d'objets", ou "Le mot 'chat' n'a pas de poils et ne peut pas gratter").

L'autre ensemble de niveaux d'abstraction, nous l'appellerons métacommunicatif (par exemple, "Le fait que je t'aie dit où trouver le chat était amical", ou "Ceci est un jeu"). Dans ceux-ci, le sujet du discours est la relation entre les locuteurs. On notera que la grande majorité des messages métalinguistiques et métacommunicationnels restent implicites ; et aussi que, en particulier dans l'entretien psychiatrique, apparait une autre classe de messages implicites quant à la façon dont les signaux métacommunicationnels d'amitié et d'hostilité doivent être interprétés.

Auteur: Bateson Gregory

Info:

[ complexes ] [ miroirs ] [ échelles mélangées ] [ sémiotiques ]

 

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métalinguistique

Parlant de "l'erreur de Frege" Hintikka explique : La véritable source du pouvoir expressif de la logique du premier ordre ne réside pas dans la notion de quantificateur en soi, mais dans l'idée de quantificateur dépendant.

Car la logique du premier ordre n'a que deux quantificateurs :

-  universel, qui signifie "tous" ou "pour tout".

-  existentiel, qui signifie "il existe" ou "il existe au moins un".

Un quantificateur dépendant est lui lié à une autre variable. Par exemple, la proposition "Pour tout nombre x, il existe un nombre y tel que x < y" utilise un quantificateur dépendant. La variable x est liée à la variable y par la relation "x < y".

Ce quantificateur dépendant permet donc d'exprimer des propositions plus complexes que celles qui peuvent être exprimées avec les 2 quantificateurs du 1er ordre.

Par exemple, la proposition "Pour tout nombre x, il existe un nombre y tel que x < y"  (Pour tout nombre, il existe un autre nombre qui est plus grand que lui) poura être utilisée pour exprimer le concept de suite ordonnée.

Les quantificateurs dépendants sont donc essentiels à la puissance expressive d'une logique du premier ordre, beaucoup plus limitée dans ses capacités.

- Autre exemple : "Pour toute fonction f, il existe une constante c telle que f(c) = 0".

Qui veut dire que le 0 symbolise une "variable à possibilité infinie" qui offre un point d'entrée sur réel (la dimension de départ). Donc la quantification de ce 0 permettra de calculer une dimension. En physique pour calculer la longueur d'onde d'une onde électromagnétique. En chimie pour calculer la distance entre deux atomes. En biologie pour calculer la taille d'une cellule. Etc. 

Ainsi, en linguistique, ce 0, "variable à possibilité infinie" ou " symbole universel" peut être remplacé par un simple mot (pensons ici à un terme-univers à la Borges en littérature)...   Mot qui de fait, et grâce à l'imaginaire humain, pourra ouvrir beaucoup plus loin.

Pour qui voudra s'amuser avec ceci sur FLP pourra s'y essayer avec des termes comme "amour", ou "mort"...  ça marche avec à peu près tous les termes.

Autre exemple : La formule "Pour tout ensemble A, il existe un ensemble B tel que A ⊆ B".  Peut être vue comme un outil de contextualisation, voire de méta-contextualisation. Par exemple : un mot à besoin d'un texte pour prendre son sens. Ou, plus globalement :  l'ensemble A, le langage, a besoin d'un ensemble plus B grand : la réalité.

Il est possible que FLP, en tentant de briser la séquencialité (linéarité) du langage, et en proposant l'adoption d'une logique tétravalente, permette d'ouvrir de nouvelles pistes,  susceptibles de briser quelques barrières, de dépasser certaines limitations... et d'aller vers une intrication peut-être nécessaire pour celà. 

Auteur: Mg

Info: Avec l'aide de certains textes et de Bard

[ poésie ] [ philosophie ] [ prospective ] [ métalangage ] [ règle de trois ] [ proportionnalité ]

 
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