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femmes-hommes

Les hommes mûrissent les femmes vieillissent.

Auteur: Laurens Camille

Info: Celle que vous croyez

[ comparés ]

 

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vieillir

Les bons mûrissent, les mauvais pourrissent.

Auteur: Hugo Victor

Info:

[ fruits ] [ analogie ]

 

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haïku

Les nèfles mûrissent
Le ventre des femmes enceintes
Cède à l'attraction terrestre.

Auteur: Tagawa Hiryoshi

Info: Les nèfles mûrissent Baisse le centre de gravité Des femmes enceintes.

[ fertilité ] [ reproduction ] [ cycle ]

 

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correspondances

La littérature fonctionne par ricochet dans les âges. Car c’est toujours dans "l’autre saison" que les plus beaux fruits mûrissent. Non pas l’arrière-saison qui viendrait comme une sorte de décadence au terme de chaque époque historique : il s’agit de l’avant-saison que chaque monde naissant ou renaissant suppose et réanime.

Auteur: Quignard Pascal

Info: L’homme aux trois lettres, p 160

[ précurseur ] [ mode ] [ style ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

printemps

L’interrègne lumineux d’avril, ni froid ni trop chaud, quand les ouragans ne menacent pas encore, les premières mangues mûrissent et les flamboyants commencent à fleurir, est une sorte de cadeau de la nature et c’est un vrai gâchis, parce qu’on est trop pressé, ou trop stressé, de ne pas le savourer, de ne pas s’en réjouir. Définitivement, sous les tropiques, avril n’est pas le mois le plus cruel.

Auteur: Padura Léonardo

Info: Poussière dans le vent, p 391

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

C'était une blonde d'une trentaine d'années couverte d'un faux vison qui avait connu des jours meilleurs. Tout comme elle. Une de ces blondes qui, comme les fruits de Californie, mûrissent tôt, pendent en pleine maturité de leur adolescence l'espace de quelques mois ou années suaves, puis tombent dans la première main qui parvient à se hisser suffisamment haut pour les cueillir. le souvenir des jours suaves reste en elles et y fermente.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Le Cas Wycherly

[ vieillie prématurément ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

printemps

Poudre d'argent
soulevée depuis la terre,
plus haut qu'où mes bras peuvent atteindre,
tu t'es élevée,
ô argent,
plus haut qu'où mes bras peuvent atteindre,
tu nous fais front de ta lourde masse ;

nulle fleur n'ouvrit jamais
pétale d'un blanc plus sûr,
nulle fleur ne fut jamais argent
d'un argent aussi rare ;

ô poirier blanc,
tes fleurs en touffes
épaisses sur la branche
nous amènent l'été et mûrissent les fruits
dans leurs coeurs de pourpre.

Auteur: H.D. Hilda Doolittle

Info: Poirier, in "Le Jardin près de la mer", éd. Orphée La Différence, p. 119, trad : Jean-Paul Auxeméry

[ nature ] [ arbre ] [ splendeur ] [ lyrisme ] [ croissance ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

éclore

Avant même de naître, je crois que nous marchions. Nous étions déjà debout, la horde entière étalée en arc, déjà fermes sur fémurs et nous avancions avec nos carcasses raclées et nos côtes nues, les rotules rouillées de sable, à griffer le roc avec nos tarses. Nous avons marché longtemps ainsi, tous ensemble, à chercher la première de toutes nos prairies. Nous n’avons jamais eu de parents : c’est le vent qui nous a faits. Nous sommes apparus doucement au milieu de la friche armée des hauts plateaux, à grandes truellées de terre voltigée pris dans nos ossements, par l’accumulation des copeaux de fleurs, dit-on aussi, sur cette surface qui allait devenir notre peau. De cette terre sont faits nos yeux et de coquelicots nos lèvres, nos chevelures se teintent de l’orge cueilli tête nue et des graminées attirées par nos fronts. Si vous touchez les seins d’Oroshi, vous sentez qu’ils sortent du choc des fruits sur son torse, et mûrissent toute une vie. Ainsi en est-il des animaux et des arbres, de tout ce qui est : seuls naissent vraiment les squelettes, seuls ont une chance ceux qui se dressent au-dessus de leur paquet d’os et de bois, en quête d’une chair, en quête d’une écorce et d’un cuir, de leur pulpe, en quête d’une matière qui puisse, en les traversant, les remplir.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ effort ] [ survie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

harmonie naturelle

Coryphée : Quel incomparable plaisir en effet que de voir tomber la pluie après les semences, et que d’entendre un voisin qui vous demande : dis-moi ce qu’on va faire à cette heure, mon vieux Comarchidès ? Alors moi je lui réponds : ça me ferait plaisir de boire un coup, puisque voilà que le ciel travaille pour nous. Allons, la patronne, fais-nous griller trois chénices de haricots avec des grains de blé mélangés, et montre-nous les figues. Dis à Syra de hucher Manès pour qu’il rentre des champs. Impossible de tailler la vigne aujourd’hui, ni de travailler la terre, vu qu’elle est détrempée. Alors c’est son tour à lui de me dire : je vais faire quérir à la maison une grille et deux pinsons. Il doit y avoir aussi du lait caillé et quatre morceaux de lièvre, à moins que le chat n’en ait emporté sa part hier au soir, car j’ai entendu là-dedans je ne sais quel remue-ménage. Apporte-nous-en, mon garçon, trois morceaux, et donnes-en un au père. Demande à Eschinadès des morceaux de myrte, et, en passant, il faut que tu cries à Charinadès de venir trinquer un bon coup avec la compagnie, attendu que le ciel travaille pour nous, et fait du bien aux cultures.
Le chœur : Quel plaisir, lorsque la cigale fait retentir son aimable chanson, de faire le tour de nos vignes de Lemnos, pour voir si les grappes mûrissent – car ce plan mûrit de bonne heure -, quel plaisir aussi de voir grossir la figue, et, quand elle est mûre, d’y coller sa bouche pour la manger et s’écrier : ah ! les heures sont belles.

Auteur: Aristophane

Info: Dans "La paix", traduction M.-J. Alfonsi, v. 1140 sq.

[ convivialité ] [ apéro ] [ jubilation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson