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matière

La docilité de la cire, indifférente à toutes les formes.

Auteur: Thibon Gustave

Info: L'ignorance étoilée, p.96 Fayard

[ malléable ]

 

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être humain

Nous ne sommes qu'une une race de primate parmi d'autres, mais des primates très confus et malléables.

Auteur: Sapolsky Robert

Info: www.psychologytoday.com

[ anthropopithèque ] [ singe particulier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

temps

L'histoire n'est jamais toute tracée. Le futur peut se modifier en fonction de nos décisions. Mais le passé est également malléable, si l'on sait retrouver l'embranchement qui précède le présent. Celui qui est a l'origine de la ligne d'événements qui mène jusqu'à aujourd'hui. Et je trouvai sans problème la voie qui m'avait menée à ce jour.

Auteur: Rozenfeld Carina

Info: Les portes de Doregon

[ modification ]

 

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traumatisme

De même qu’un poing refermé sur un morceau de mastic y laisse l’empreinte de ses rides et des crêtes qui rejaillissent entre les doigts, le monde se referma sur Donald Hogan comme les mâchoires monstrueuses d’un moule à explosion. Il sentit son individualité se dissoudre dans l’obscurité, drainant sa volonté et son jugement liquéfiés, ne laissant de lui qu’une membrane malléable livrée à l’arbitraire des événements extérieurs.

Auteur: Brunner John

Info: Dans "Tous à Zanzibar", trad. Didier Merle, Librairie Générale Française, 1995, page 201

[ vision intérieure ] [ comparaison ] [ anéantissement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait de soi-même

Je suis dur - Je suis tendre - Et j'ai perdu mon temps - À rêver sans dormir - À dormir en marchant - Partout où j'ai passé - J'ai trouvé mon absence - Je ne suis nulle part - Excepté le néant - Mais je porte caché au plus haut des entrailles - À la place où la foudre a frappé trop souvent - Un cœur où chaque mot à laissé son entaille - Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement. 

Auteur: Reverdy Pierre

Info: La liberté des mers (1959)

[ malléable ] [ apophatique ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nourrisson

Du point de vue des singes, nous naissons trop tôt. Prématurément. Après la naissance, le poids moyen du cerveau humain triple quasiment pendant les deux premières années, passant de 350 à 1000 grammes. Alors que les chimpanzés et le orang-outan se vautrent dans une béatitude intra utérine, les êtres humains commencent littéralement pas la tête. Nous sommes exposés aux influences du monde extérieur, modelé par elles, alors que nous sommes encore malléables et vulnérable à la différence des bébés antilopes qui savent courir dès leur naissance.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, L'homme égocentrique, p. 232

[ inachevé ] [ bébé humain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Tout le monde a besoin d'une épouse. Même les épouses. Les épouses soignent, elles veillent. Leurs oreilles sont deux instruments jumeaux très sensibles, des satellites qui captent le moindre soupçon de mécontentement. Les épouses apportent le bouillon, nous apportons les trombones, nous nous apportons nous-mêmes, avec nos corps malléables et chauds. Nous savons exactement quoi raconter aux hommes qui, pour une raison ou une autre, ont le plus grand mal à prendre régulièrement soin d'eux-mêmes ou de qui que ce soit d'autre. "Écoute, leur affirmons-nous. Tout va bien se passer." Et ensuite, comme si nos vies en dépendaient, nous nous en assurons.

Auteur: Wolitzer Meg

Info: La doublure

[ femmes-par-femmes ]

 

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art pictural

Un tableau de Rozsda, cela fait penser à l’extravagant gaspillage de la forêt automnale, aux pommiers en fleurs après la mort du soleil, à l’or oculaire, malléable et immobile, tout frais sorti des chants du pays des Magyars, à la mélodie fauve des charrettes qui passent et repassent dans le demi-soleil sans perdre une seule brindille d’étoile, à l’ombre salée des réverbères oubliée sur le trottoir, aux belles armoires en forme de cœur, aux corps planétaires de terrible densité, captifs de ces cœurs, aux cellules de l’enfance, au réveil. Oui, cela fait penser au réveil de celui qui croyait dormir sur un précipice et qui n’attendit point la mort pour s’envoler. 


Auteur: Mansour Joyce Patricia Adès

Info: Galerie Furstenberg, catalogue de l’exposition du 12 novembre au 3 décembre 1963.

 
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Ajouté à la BD par miguel

nostalgie

J'aimerais voyager dans le temps pour revenir à la décennie pendant laquelle la drogue et moi étions copines et se défoncer servait à quelque chose. (... ) D'une minute à l'autre, comme dans un conte de fées, la réalité devient malléable. Ce génie est séduisant. Sans quoi je ne lui aurais pas consacré ma vie. Mais maintenant, je dirais plutôt que je suis comme possédée. Ça n'a plus de sens. Je le sais. Je m'ennuie aussi quand je me défonce. Je le fais quand même. La partie de moi qui veut se droguer est semblable à une région luttant pour prendre le pouvoir sur tout le pays. Elle ne lutte pas pour son autonomie, elle lutte pour l'indexation. C'est une instance dictatoriale. Mais c'est aussi mon pays. Et c'est ma guerre, de toute façon.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Cher connard, pp 113-114

[ addiction ] [ routine maîtresse ] [ introspection ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythologie

L'homme vivant se dit, en akkadien, awîlu/ awêlu ; une fois mort, il est etemmu / wetemmu. Les penseurs babyloniens notent, dans ces deux termes, la présence récurrente de la même syllabe WE, ainsi que celle des mots ilu, "dieu" et "têmu", esprit, plus exactement cette forme d'intelligence propre au genre humain en général. Bref, l'homme est l'être qui comporte aussi bien du dieu que de l'esprit, et le son WE participe de ces deux aspects, vivant ou trépassé. Lorsque les dieux s'attellent à la tâche de fabriquer l'homme, ils sacrifient l'un des leurs, appelé Wé, choisi parce qu'il possède du têmu. Son sang, marque de la vie, sert à humidifier et à rendre malléable l'argile, la matière première de l'awîlu. Ainsi sont définis d'un mot l'essence et le destin de l'homme : il est fait d'argile et de sang, il est doué d'intelligence, son rôle consiste à servir les dieux, enfin, il est mortel.

Auteur: Glassner Jean-Jacques

Info: La Mésopotamie, p. 239-240

[ être humain ] [ sumer ]

 

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