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vacheries

...un gros garçon assez sale dans sa mise, un peu maniéré dans son style, et fort enclin à dépenser sans avoir.

Auteur: Veuillot Louis

Info: à propos de Balzac

 

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corps-esprit

Tout vient de l'esprit. Il projette le monde exactement à la maniéré d'un projecteur de cinéma. Notre organisme fait partie du film, de même que tout ce qui lui arrive... L'esprit a une véritable force créatrice.

Auteur: Deepak Chopra

Info: Le corps quantique, Le fabuleux pouvoir de guérison de votre esprit

[ inversion ] [ solipsisme ]

 

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style

On appelle maniéré en littérature ce qu'on ne peut pas lire sans l'imaginer aussitôt accompagné de quelque gesticulation menue, de quelque pincement de bouche ou de quelque contorsion, c'est à dire de quelque mouvement peu franc, peu partagé par la totalité de l'homme. Le maniéré où l'on imagine le geste est proprement le maniéré. Quand on y imagine le pincement, c'est le précieux, l'afféterie. Quand on y imagine la contorsion, c'est tout à fait le ridicule.

Auteur: Joubert Joseph

Info: Carnets, nrf Gallimard 1938-1994 21 octobre 1805 t.2 p.68

[ minaudier ] [ affété ]

 

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beauté

À son dernier cours, ou à l'avant-dernier, Valéry a donné cette définition du Beau : "Le Beau, c'est le rare." On reconnaît bien là le précieux, le fabricant de poésie qu'est Valéry. Sa définition est aussi sotte que fausse, et que néfaste à propager. Le rare, c'est le fabriqué, le maniéré, le compliqué, le torturé, l'artificiel dans toute son acception. Quand on sait que les poèmes de Mallarmé, sous leur vocabulaire quintessencié, ont pour sujet (en clair) les motifs les plus plats et ainsi ne sont rares que par leurs chinoiseries de mots et de syllabes, cela en dit long sur ce qu'entend et propose la définition de Valéry.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal littéraire, Mercure de France 1986

[ vacherie ]

 

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tissage

Était-il possible de se moquer d’un métier dont elle avait tiré tant d’années sa subsistance pour elle et ses deux enfants ? Ce n’était possible que pour un esprit inintelligent et superficiel. Edevart se sentait fâché contre elle. Il observait comme elle s’asseyait devant son métier, les genoux rapprochés pour paraître décente, elle qui venait justement de lui promettre une nuit ardente, sans avoir honte. Elle avait désappris la nature et appris l’artifice. Quand elle lui avait montré son jupon de dentelle, elle avait soulevé sa robe du bout de ses doigts, comme avec des pinces. Comment s’installait-elle autrefois à son métier ? Elle passait une jambe d’abord, sa jupe légère se tendait sur sa cuisse, son buste se courbait par deux fois, puis elle s’asseyait. C’était une belle et saine jeune femme qui s’asseyait à califourchon…

Auteur: Hamsun Knut

Info: Dans "Vagabonds", édition Pochothèque, trad. J. Petithuguenin, page 1124 - description de l'attitude de Lovise qui redécouvre, après un long séjour aux Etats-Unis, le quotidien qu'elle avait délaissé en Norvège

[ mépris ] [ maniérée ] [ érotisme ] [ femme-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chanson française

Il arrivait que l’on parle musique dans ma famille.
Mon cousin Jean-Jacques préférait Sylvie Vartan à Sheila parce qu’elle avait un plus beau cul.
Ma mère avait le béguin pour Julio Iglesias et Sacha Distel. En revanche, elle ne supportait pas Mireille Mathieu, maniérée et mal fagotée.
Mon père aimait bien Gilbert Bécaud. À chacune de ses apparitions télévisuelles, il répétait : " Il a toujours sa cravate à pois ! " ou alors : " Tiens, c’est rare de le voir sans sa cravate à pois ! "
Ma grand-mère détestait Johnny Hallyday : " Il ne chante pas, il gueule ! "
Mon grand-père, lui, ne comprenait pas cette génération de chanteurs " tous infoutus de passer à la télé sans qu’une ribambelle de nègres se dandine autour d’eux ".
Leurs avis s’harmonisent concernant le classique et l’opéra, regroupés sous le terme de grande musique : tous trouvaient ça chiant.

Auteur: Romand Éric

Info: Mon père, ma mère et Sheila, pp 18-19, Stock, 2017

[ vingtième siècle ] [ variétés ] [ musique ]

 

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femme-par-homme

Au pays parfumé que le soleil caresse,

J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés

Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,

Une dame créole aux charmes ignorés.



Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse

A dans le cou des airs noblement maniérés ;

Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,

Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.



Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,

Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,

Belle digne d'orner les antiques manoirs,



Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites,

Germer mille sonnets dans le cœur des poètes,

Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: A une dame créole

[ portrait ] [ muse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

Martha Argerich parle mieux que personne de Chopin. Martha Argerich nous restitue Chopin dans sa vérité : viril, dur, net, et d'autant plus profond : on abandonne les mièvreries, les effleurements maniérés du clavier, les effusions au miel, les tempi languides, les déhanchements outrés et autres chichis de chochottes aux pianistes pour coiffeurs sensibles, décorateurs de vitrines ou visagistes, on laisse les effets de rubato à la pédale aux pianistes pour pédales ! [...] Les qui veulent de la sucrerie et du larmoyant, du Chopin sanglotant et dégoulinant de mélasse, faites pas chier ! Vous nous laissez entre mélomanes avertis, et vous, vous courez vous scotcher devant votre télé : chance ! c'est Jacques Chancel ! Vous avez remarqué qu'au Grand Echiquier, il y a toujours, toujours, toujours un pianiste virtuose ou prétendu tel, en smoking blanc, larges revers de satin blanc pailleté, pattes d'ef et noeud pap géant qui massacre allègrement un nocturne ou un prélude de Chopin, le noie sous le sirop d'orgeat, le sucre candi, la guimauve, la chantilly, l'interprète, ce nocturne ou ce prélude, comme s'il s'agissait de l'arrangement d'un tube balnéaire de l'été ? Tout ce que vous aimez !

Auteur: Léger Jack-Alain

Info: Zanzaro circus : Windows du passé surgies de l'oubli

[ classique ] [ romantisme ]

 

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antisémitisme

Qu’est-ce qui rentre dur et sort mou ?" Voici une bonne devinette...

Ceux qui savent répondent : le biscuit !... Les films c’est pareil... Ils commencent durs et finissent mous... guimauve à la merde !... au jus "sentiment". Les foules se régalent, c’est leur bonheur, leur ivresse, il leur faut leur merde, leur bonne merde juive, merde-radio, merde-sport (tous les combats de boxe, toutes les compétitions de la route et du vélodrome sont truqués), merde-alcool, merde-crime, merde-politique, merde-cinéma, ils s’en font crever !... Jamais trop ! Jamais trop d’étrons ! Jamais trop coûteux ! La littérature d’ailleurs les prépare à bien apprécier cette jolie fiente. La littérature se met au niveau, il faut bien, des plus accablants scénarios, des plus surbranlés. Elle ne végète plus qu’à ce prix, ne sait plus comment s’enjuiver davantage, plaire par conséquent, s’envaser encore un peu plus, renchérir dans la sentimentalerie... Tout en étrons !... Plus près toujours ! Plus près du peuple ! Plus politique ! Plus démagogue ! L’esprit "banquiste" en somme... L’esprit du pitre Tabarin (1630 est déjà youtre)... Au prochain acte la puce savante ! Messieurs, Mesdames, le peuple vous renverra aux gogs un de ces trois matins !... Alors tous en prison !... et Robots Nom de Dieu !... et en avant le surréalisme !.. Le truc d’art moderne est encore plus simple !... je vais vous l’indiquer pour rien... Vous photographiez un objet, n’importe quel objet, chaise, parapluie, télescope, autobus, et puis vous le découpez en "puzzle"... Vous éparpillez les miettes, ces lambeaux, tout à travers une immense feuille de papier, vert, crème orange. Poésie !... Vous avez compris ?... Quand le robot veut de la poésie on le régale... Nous n’en sommes encore qu’au dernier stade de la décrépitude naturaliste, maniérée, cosmétiquée, napolitanisée, persuasive, flagornante, hurleuse. Vous attendrez quelques mois !... Vous l’aurez l’art robot ! On pourrit l’esclave aryen, on le prépare de toutes les manières : et tant qu’il peut s’en goinfrer !... Si quelque petit Juif s’amène, d’aventure détenteur d’une nouvelle façon de miner, d’ahurir encore mieux l’Aryen, plus intimement... Son avenir est assuré... Et quel avenir !... Quel contrat fulgurant ! Il ne faut à Hollywood que trois semaines de publicité mondiale intensive pour transmuter le plus grêle, frelaté, en train de surir normalement, rance ulcéromateux petit fifre de youtre en épatantissime Phénix, le réincarner Michel Ange ! Plus Rembrandt, plus Mirandole ! Voyez-vous d’ici ! Vous n’existez pas !... Le Juif est à l’origine de tout le cinéma... Aux commandes, Hollywood, Moscou, Billancourt... Meyers sur Meyers... Korda, Hayes, Zukor Chaplin, Paramount... Fairbank... Ulmann... Cantor..., etc., etc. Il est au milieu dans les salles "circuits", dans les rédactions... Les critiques. Il est au bout... à la caisse... Il est partout... Ce qui vient du Juif retourne aux Juifs ! Automatique !... Inexorablement. Ayant drainé au passage, repassage sur toutes les routes du monde, toute la subsistance spirituelle et tout le flouze des cons d’Aryens, abrutis, cocus, avinés, fanatisés par ces merdes ! Pour ces merdes ! Dans la merde !... Comme ils ont bien appris aux foules, les youtres de la pellicule, l’obscénité sentimentale ! Toutes les "caresses et les aveux" !... Le dépotoir des longs baisers... L’indignité... L’énorme dégueulis "d’Amour !"...

Le théâtre va culbuter, un soir, bientôt, tout entier, sans faire un gros plouf dans le cinéma !... étron tortilleur ! Dans la fosse commune, dans la gigantesque vidange ! Dans l’Attraction Universelle ! L’art mondial juif. Vous observerez que le courant de vedettes (tous grands génies évidemment, théâtreux et cinéatiques), se fait de plus en plus animé, intensif, ces derniers mois entre Hollywood, Moscou et les capitales d’Europe... Ces "artistes" ne voyagent qu’en service commandé... Ils participent tous à la grande colonisation mondiale par le cinéma juif... Chacun apportant à Hollywood tour à tour, sa petite trahison personnelle, ses petits renseignements intimes, ses petites félonies, infiniment anxieux de plaire encore aux Ben Mayer, Ben Zuckor... Frémissant de leur rapporter encore une autre ficelle émotive, volée aux arts autochtones, aux arts aryens, pour faire mieux encore passer la marchandise filmée juive pourrissante. Un petit secret de pénétration... Tout cela soigneusement rétribué, trafic abject je vous assure... spirituellement... Juifs de toutes les grimaces unissez-vous !... C’est fait !...

Autre trafic parallèle, pour les apprenties vedettes, entre l’Europe et Hollywood. Trafic des plus belles, des plus désirables petites Aryennes bien suceuses, bien dociles, bien sélectionnées, par les khédives négrites juifs d’Hollywood "Metteurs en scène" ( !) écrivains ( ?) gouines de pachas. Machinistes... banquiers assortis... Tous nos vizirs de l’Univers juif !... Ce n’est plus la route de Buenos... c’est la route de Californie et de "haut luxe" et vice versa. Les petits culs d’Aryennes, les plus tendres, bien junéviles, et mignons, tout ce qu’il y a de mieux dans le cheptel, absolument tout premier choix, pour les gros vielloques, négrifiants... les plus fermentées pourritures concentrées youtres du suprême cinéma !... Juif partout ! Au cul ! De tout ! Et dans la pipe !... le bon foutre juif !... Tu les boufferas les hémorroïdes du gros paneux, suiffeux fameux youtre, haineux pacha, petite sœur de race !... reine de beauté !... Ils en raffolent des chichis fourrés ! Tu n’as pas seize ans pour les prunes ! Tu veux faire carrière ?... Minois ? Tu veux être adulée ! Dis-moi ?... Tu veux être Reine de l’Univers juif ! Minute !... Attends un petit peu d’abord... frémissant ! A la pipe enfant !... Tu crois qu’il suffit d’être belle ?... Ouvre d’abord ton gentil ventre... Tu crois les journaux de cinéma ?... Tu n’as pas fini ! Tu veux passer souveraine, petite garce ?... Mondiale favorite ? Très bien ! Alors descends un petit peu d’abord à l’anus de M. Lévy-Lévy, dit Samuel l’Abyssin, dit Kalkeinstein, dit Ben Cinéma, lui amuser sa procidence... suce tout doucement le lourd paquet... qu’il t’éprouve !... Assez de phrases ! Là !... Ne crève rien de tes quenottes !... La gloire c’est un trou du cul ! bien compliqué, fragilement boursouflé, de suiffeux juif... doucement !... N’abîme rien, ma charmante, surtout ! Ne fais pas saigner M. Kalkeinstein... Il t’attend !... Dépêche-toi chérie. Tout doux !...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un Massacre, chap 10

[ nivellement par le bas ]

 

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Ajouté à la BD par miguel