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fuite

Cependant, on pourrait envisager le symptôme épileptique comme une autre variante de ce retrait du sujet qui, menacé de se retrouver dans la position paranoïde-schizoïde, retrouve par la décharge motrice une mise en acte muette de la "pulsion de la mort" (rupture de la conductibilité neurologique, interruption des liens symboliques, mise en échec de l’homéostase de la structure vivante).

Dans cette perspective, la mélancolie comme humeur brisant la continuité symbolique, mais aussi l’épilepsie comme décharge motrice sont des dérobades du sujet vis-à-vis de la relation érotique avec l’autre et notamment vis-à-vis des potentialités paranoïdes-schizoïdes.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 194

[ inconscient ] [ court-circuitage ] [ dépression ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Usa

L'Amérique fut une terre de rêves. Une terre où les aspirations de gens venant de pays encombrés par de riches aristocrates du passé purent atteindre ce qui semblait inaccessible. Ici ils ont essayé de faire en sorte que leurs rêves deviennent réalité. Pourtant nous sommes menacés aujourd'hui par une nouvelle et particulière menace. Ce n'est pas la menace de la guerre des classes, de l'idéologie, de la pauvreté, de la maladie, de l'analphabétisme ou de la démagogie, voire de tyrannie, même si ces dernières infestent la majeure partie du monde. C'est la menace de la non réalité.

Auteur: Boorstin Daniel J.

Info:

[ décadence ]

 

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rapports humains

Ce besoin d’attention que nous manifestons tous au quotidien est évidemment beaucoup plus intense quand nous nous sentons menacés ou en danger. Si quelqu’un tombait d’un quai dans l’eau et se mettait à appeler au secours, il ne viendrait à l’idée de personne de passer devant lui en disant calmement : "Il fait juste ça pour attirer l’attention". Bien sûr qu’il cherche à l’attirer ! Il est en danger de mort, incapable de se tirer d’affaire, son unique espoir de préserver son intégrité physique et de continuer à vivre est d’attirer l’attention de ceux qui peuvent le secourir.

Auteur: Lauveng Arnhild

Info: Demain j'étais folle : Un voyage en schizophrénie

[ soif ] [ solidarité ] [ psychose ]

 

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nord-sud

Question : À quel moment avez-vous fini par comprendre que le pays se trouvait en pleine guerre civile ?
Réponse : Sur la route, on croisait des maisons dévastées, des chars d'assaut... On comprenait alors qu'il y avait la guerre.
Question : Avez-vous jamais été menacés par la guerre civile, là où vous viviez avec votre famille ?
Réponse : Non, les maisons n'étaient pas menacées.
Question : Les Talibans vous ont-ils demandé de les assister ?
Réponse : Non.
Question : Les Talibans ont-ils sollicité l'assistance de votre famille ?
Réponse : Non. Ma famille, c'est surtout une femme et des enfants...

Auteur: Smith Frank

Info: Guantanamo

[ Islam ] [ Usa ] [ asymétrie ] [ dialogue ]

 

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gêne

En rougissant, l’individu qui se sent menacé montre à l’autre qu’il reconnaît une erreur, voire une infériorité ponctuelle, pour éviter un combat inutile et dangereux. Cependant, il ne faut absolument pas en conclure que le rougissement est un signe de faiblesse, et ceci pour deux raisons. Tout d’abord, ces réactions automatiques de notre corps et de notre esprit, programmées dans notre cerveau "animal", ne sont plus adaptées aux situations que nous vivons réellement aujourd’hui. Il ne s’agit en effet que de réflexes archaïques, à ne pas prendre au pied de la lettre car nous ne sommes plus des hommes des cavernes sans langage ni intelligence.

Auteur: Pelissolo Antoine

Info: Ne plus rougir et accepter le regard des autres

[ langage corporel ]

 

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réflexion

Une nouvelle pensée, une pensée magistrale du monde ne peut pas être discutée, pesée tranquillement, soupesée entre gens de bonne compagnie, amendée, corrigée, nuancée, tripotée, faisandée de pour et de contre jusqu’à ce qu’elle ressemble à une motion de compromis dans une assemblée syndicale ou à la misérable synthèse terminale d’un congrès du parti socialiste. Toute proposition originale est menacée dans le débat, par ce qui peut lui arriver de pire : un protocole d’accord. Une nouvelle pensée du monde peut et doit être assénée comme un dissentiment irrémédiable, comme une incompatibilité d’humeur. Il ne faut pas argumenter, il faut trancher dans le vif. Penser, c’est présenter la fracture. 

Auteur: Muray Philippe

Info: "Le débat", il faudrait ne jamais débattre

[ incessante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Toutes ces années de magazines aux couvertures épouvantables montrant des femmes outrancièrement nubiles, menacées en trichromie par des monstres divers et variés, de films d'horreur, de récits sur le thème de l'invasion de la terre par des êtres venus de l'espace, de croquemitaines dont les suppléments du dimanche faisaient leur choux gras - telles étaient les ornières psychologiques auxquelles il fallait arracher les foules. Et je ne parle pas des frissons que suscitaient la seule mention de "vers géants", la méfiance automatiquement provoquée par l'expression "créature aux yeux pédonculés", la crainte superstitieuse que faisait naître des créatures dans lesquelles il n'y avait pas de place visible pour y mettre une âme.

Auteur: Tenn William Philip Klass

Info: Les escargots de Bételgeuse.

[ Usa ] [ commerce ]

 

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poésie

Après sa crise de folie en mai 1853, Gérard de Nerval (1808-1855) part pour son Valois natal (Chaalis, Senlis, Loisy, Mortefontaine) pour chercher refuge nostalgique et apaisement. Cet errant infatigable qui ne se lasse pas de sillonner le Midi, l’Allemagne, l’Autriche et l’Orient, se replie pour un temps dans la crypte d’un passé qui le hante. En août, les symptômes reprennent : nous le retrouvons, archéologue menacé, visitant la galerie d’ostéologie du Jardin des plantes et persuadé, sous la pluie, d’assister au déluge. [...] Dans ce contexte, El Desdichado est son arche de Noé. Si elle est provisoire, elle lui assure cependant une identité fluide, énigmatique, incantatoire. Orphée demeure, cette fois encore, vainqueur du Prince Noir.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 155

[ contexte biographique ] [ écriture ] [ modalité de suppléance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

routine politique

Les épisodes de changement structurel ont tendance à subvenir seulement quand une perturbation massive et non institutionnelle surgit sous forme d'émeute, d'attaque contre la propriété, de manifestations indisciplinées, de vols ou d'incendies criminels et que les institutions établies sont ouvertement défiées et donc menacées. De telles perturbations ne sont pratiquement jamais encouragées et encore moins initiées par des organisations, fussent-elles de gauche, qui sont structurellement portées à favoriser les revendications, les manifestations et les grèves ordonnées, c'est-à-dire qui peuvent être contenues à l'intérieur du cadre institutionnel existant. Les institutions d'opposition qui ont un nom, des dirigeants, une constitution, une bannière et leur propre routine de gouvernance interne privilégient naturellement le conflit institutionnel, dont elles sont spécialistes.

Auteur: Scott James C.

Info: Petit éloge de l'anarchisme

[ immobilisme ] [ révolution ] [ soliton déclencheur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

D’un autre côté, on a un autre type d’homme, qui sème le grain et cultive de nouveaux champs, mais il sera déjà parti ailleurs quand viendra le temps de la récole, c’est le type intuitif, qui se sent constamment menacé de se trouver pris dans ce qu’il vient de créer : il flaire les possibilités mais il a toujours peur d’un piège. Il a vu le couvercle ouvert au-dessus de sa tête, et ça pourrait bien risquer de se refermer sur lui, alors mieux vaut ne pas achever le travail, et hop ! d’un bond il sort de la boîte, se donne du champ, et il part créer une autre boîte, répétant le même scénario tout pareil, pour s’en échapper encore une fois.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 18 octobre 1933

[ fuite en avant ] [ typologie ] [ psychologie analytique ] [ réussite-échec ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson