Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 82
Temps de recherche: 0.0585s

plaisirs de la vie

- Ce qu’elle me plaît cette voiture quand il pleut ! fit Salvatore tout heureux. "Il y a deux choses qui me plaisent, ajouta-t-il pendant que la voiture passait dans les flaques d’eau : Rouler en voiture quand il pleut, et chier dans un pré en regardant les gens qui passent sur la route !"

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: "Une vie violente", traduit de l’italien par Michel Breitman, éditions Buchet/Chastel, Paris, 1961, page 67

[ bonheur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

aurore

Ma fenêtre, exposée à l'est, donnait sur une chaîne de montagnes noires où l'aube faisait irruption à six heures du matin, illuminant le mur face au lit et teintant la pièce d'orange et d'or. J'ouvrais les yeux dans cette lumière soudaine, le sac de couchage n'était plus qu'un fatras de rêves agités.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Le garçon sauvage : Carnet de montagne

[ clarté ] [ réveil ]

 

Commentaires: 0

contradicteur

Un artiste, s'il est désintéressé et passionné, est toujours une protestation vivante. Ouvrir sa gueule, c'est protester contre le conformisme, contre ce qui est officiel, public ou national, contre ce avec quoi tout le monde se sent à l'aise, alors dès qu'il l'ouvre, un artiste s'engage, car ouvrir sa bouche est toujours scandaleux.

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info:

[ saltimbanque ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

redécouverte

J'éprouve cette impression de second souffle que peut donner un paysage nouveau, et que je n'éprouvais plus depuis longtemps. Le paysage auquel tu t'es habitué procure une sensation différente, de familiarité, ou d'oppression parfois, mais en vérité tu ne le vois même plus, sauf quand tu rentres d'un long voyage ou à travers les yeux d'un nouveau venu.

Auteur: Cognetti Paolo

Info:

[ décor ] [ nouveau point de vue ] [ rafraîchissement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

larmes

Il n'existe qu'une façon de pleurer sincèrement: pleurer tout seul, reprit-il. Voilà pourquoi on ne le fait jamais, ou presque.
- Qu'est-ce que tu veux dire? Que je fais semblant de pleurer?
- Non, tu pleures pour moi. Tu as besoin de ma consolation. ET pleurer est le moyen le plus facile de l'obtenir, on l'apprend dès la naissance.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Sofia s'habille toujours en noir

[ secours ]

 

Commentaires: 0

manipulation des masses

Je me demande, cher Alberto, si cet antifascisme furieux qui s’épanche dans les places aujourd’hui ne serait pas au fond une arme de distraction que la classe dominante use envers les étudiants et les travailleurs pour provoquer la discorde. Inciter les masses à combattre un ennemi inexistant pendant que le consumérisme moderne rampe, s’insinue et ruine une société déjà moribonde.

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Conversation avec Alberto Moravia

[ contrôle des affects ] [ prêt-à-penser ] [ écran de fumée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

simplicité

C'est lors des attentes que l'on rencontre le monde.
(...) A Cuba, je me rappelle avoir pris en auto-stop une maman et deux petits enfants qui attendaient depuis six heures, abrités du soleil sous un pont. Quand je lui ai dit que sa patience m'émerveillait, elle m'a répondu : "Si je n'avais pas attendu, je ne t'aurais pas rencontré."

Auteur: Rumiz Paolo

Info: Aux frontières de l'Europe, p. 73

[ patience ] [ bon sens ]

 

Commentaires: 0

personnage

Je cherchai la lampe des yeux et ce que je vis me laissa coi. Depuis le bord de l'escarpement, la tour s'inclinait vers moi, tordant sa puissante construction de pierre. De son oeil unique de cyclope, elle cherchait l'intrus.
Il y avait des éclairs, mais la source de lumière était justement noire comme de la poix, plus noire que la nuit.

Auteur: Rumiz Paolo

Info: Le phare, voyage immobile

[ océan ]

 

Commentaires: 0

ennui

Tu sais comment on dit quand on est triste ? me demanda-t-il. On dit mi sembra lungo : je le trouve long, en parlant du temps. C’est le temps, quand on est triste, qui ne veut plus passer. Mais l’expression vaut aussi pour quand on est nostalgique, qu’on se sent seul, qu’on n’arrive pas à dormir, qu’on n’aime plus la vie qu’on fait.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Le garçon sauvage : Carnet de montagne.

[ déprime ]

 

Commentaires: 0

aqua simplex

Même si je me lavais les mains et buvais comme n’importe quel citadin, en ouvrant le robinet et en dosant le chaud et le froid comme bon me semblait, quand je le faisais, je n’oubliais jamais que l’eau venait de là, des galets blancs et bleus au milieu de l’herbe, et dans sa saveur, la nuit, l’eau avait comme un goût de givre.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Dans "Le garçon sauvage", page 35

[ synesthésie ] [ sensations ] [ respect ] [ pleine conscience ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson