Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 157
Temps de recherche: 0.0586s

recherche

Ainsi, dans beaucoup de catégories générales et au fil de votre temps, peut-on très nettement percevoir et démontrer un glissement progressif du sérieux, du concret et de l’affirmation vers une interrogation. Interrogation qui, aveu d’impuissance et preuve des limites de vos concepts, se met en boucle pour déboucher sur une forme d’humour/dérision presque globale dans la pensée populaire de l’hémisphère nord dominant.
Cette irruption du dérisoire est un synonyme d’impuissance et de décadence, un peu comme votre célèbre image de la barque ayant atteint la plage avec un rameur continuant à ramer dans le vide. C’est ce que nous appelons un mauvais glissement vers le virtuel.

Auteur: Gaichel Millar

Info: Dans "Pensées d'ailleurs", page 67

[ ironie ] [ absurde ] [ vengeance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

crépuscule

La tartane que maitre Nino Mo avait baptisée Filippa du nom de sa première femme doublait le petit môle de Porto Empédocle au milieu du flamboiement de l'un de ces magnifiques couchers de soleil méditerranéens qui font frissonner et palpiter l'étendue infinie des eaux comme en un délire de clartés et de couleurs. Les vitres des maisons aux tons vairés sont en feu ; la falaise marneuse du plateau contre laquelle le gros bourg est adossé tandis que resplendit comme de l'or le soufre en tas sur la longue plage ; et seule fait contraste l'ombre de l'antique forteresse de mer sombre et carrée au bout du môle.

Auteur: Pirandello Luigi

Info: La morte et la vivante, p 89

[ couchant ]

 

Commentaires: 0

blague

C'est Superman qui rencontre Batman. Il raconte:

- L'autre soir, je survolais l'océan à la recherche de marins à sauver des eaux, enfin quoi, la routine.

Tout à coup, sur une plage d'une île du pacifique, qui est-ce que je vois pas?... Wonder Woman, à poil, les jambes écartées, la tête en arrière, dans un état d'excitation indescriptible.

Alors, ni une ni deux, je lui fonce dessus mon dard dopé à la kryptonite tout turgescent, et crac, aussi sec, je la pénètre.

(Batman, admiratif)

- Wouaaaouh. Elle a du hurler !!!!!!!!"

- Wonder woman ? non pas trop... Mais l'homme invisible, oui. Beaucoup."

Auteur: Internet

Info:

[ X-men ] [ graveleuse ] [ sodomie ] [ humour ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

entité autonome

...bien qu'il n'y ait qu'une seule pure priméité, on en trouve d'impures (ou pseudo Primans), tout comme des pseudo Secundans. Par exemple, une monade Leibnizienne est représentée comme  tout ce qu'elle est en elle-même, par elle-même et pour elle-même. Mais c'est contradictoire. Si la monade n'était véritablement que pour elle-même, on ne pourrait en avoir plus de conception que celle de la vie intérieure d'un galet sur la plage. Ce ne serait simplement rien pour nous. Je dis donc que la monade possède une Priméité "imputée", ou qu'elle est pseudo-priman. Elle est représentée comme étant de l'ordre de la priméité ; mais, en tant que représentation, elle est en réalité une tiercité.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Letters to Mario Calderoni, 1905, Manuscript, MS [R] L67:29-30. From the Robin Catalogue

[ décrite ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nostalgie

Les soirées étaient longues. Je pensais à cette chanson que je connaissais par coeur, La Garota de Ipanema de Giberto Gil ou de Jorge Ben ou de Frank Sinatra, qui me faisait pleurer car elles me rappelais les années 1960 quand je travaillais à Rio, au Globo, et nous buvions toute la nuit des bières glacées comme des coups de revolver dans la tempe, au Zeppelin ou au Café Coton, avec le bruit du ciel. Nous étions tellement heureux que nous étions malades et tout le monde disait que Brigitte Bardot était toute nue sur la plage de Paraty et qu'elle buvait du lait de coco, et comment on peut vivre, après ça ?

Auteur: Lapouge Gilles

Info: Nuits tranquilles à Belém

[ jeunesse ] [ plaisir ] [ musique ]

 

Commentaires: 0

écriture

Tout ce qui est dans ma bande dessinée "Blue", c'est des conneries. Par exemple, il n'y a pas de ville du nom de Bolton. Du moins pas sur la côte est. Et ce n'est pas là qu'il y a eu des visites d'étrangers bizarres à la peau bleue. Et je ne suis pas un râleur de droite qui travaille en tant que peintre. Mais en même temps tout est vrai. J'ai bien volé des cigarettes à mon père. J'ai bien séché les cours pour aller faire du surf avec mes amis. Et il y avait bien un chemin broussailleux qui passait au-dessus du ruisseau, sous la voie ferrée et descendait jusqu'à la plage.

Auteur: Grant Pat

Info: Blue, p.87

[ ambiguïté ] [ autobiographie ] [ invention ] [ mélange ]

 

Commentaires: 0

thérapie

Le fait de tomber amoureuse lui révélait combien elle était bizarre, enfermée dans ses préoccupations quotidiennes. Chaque fois qu'Edward lui demandait : "Comment tu te sens ?", ou bien : "À quoi tu penses ?", elle avait toujours du mal à répondre. Lui avait-il donc fallu tout ce temps pour découvrir qu'il lui manquait une simple aptitude mentale que tout le monde possédait, un mécanisme si ordinaire que personne n'en parlait jamais, un rapport immédiat et sensuel aux êtres et aux autres, ainsi qu'à ses propres besoins, à ses propres désirs ? Toutes ces années durant, elle avait vécu totalement isolée, à la fois en elle-même et d'elle-même, sans jamais vouloir ni oser regarder en arrière.

Auteur: McEwan Ian

Info: Sur la plage de Chesil

[ désinhibant ] [ libérateur ]

 

Commentaires: 0

être humain

Humains : race de curieux bipèdes dominants, qui, avec l'éducation et la publicité, programment leurs enfants de manière à ce qu'ils reproduisent les comportements de leurs parents. A savoir : culte de l'efficacité et du rendement pour des buts obscurs (belles voitures pour afficher un niveau social, grillades en famille le dimanche, possession de biens pour se rassurer, consommation irraisonnée d'objets inutiles, reproduction comme remède à la frustration, prise de poids, bronzage de la peau en groupe sous le soleil des plages tropicales (grillades no 2), identification avec des crétins agressifs dénommés "grands champions"... Le tout doublé d'une grande incapacité à passer le temps sans rien faire.
D'où le nom de l'endroit : la planète cul-de-sac.

Auteur: Mg

Info: 9 juillet 2013

[ agitation ] [ écologie ] [ consumérisme ]

 

Commentaires: 0

tradition

Le dernier jour de la moisson, le ciel immobile était une jatte de bleu. Le matin, les hommes restèrent silencieux, assommés par la chaleur et l'épuisement qui lestaient leurs membres, mais en fin d'après-midi John chanta : la seule voix qui s'élevait au-dessus de ces champs fauchés, une chanson qu'il ne se rappelait même pas connaître. Une que son père fredonnait, là-bas sur les plages de varech quand John était petit, et quand il l'entonna il se rendit compte qu'il la connaissait si bien que c'était comme endosser un habit porté par son père, et le père de son père avant lui, et tous les pères de la lignée, et qui lui allait donc mieux que n'importe quel habit.

Auteur: Hope Anna

Info: La salle de bal

[ musique ] [ mémoire récitative ] [ filiation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

veuvage

J'aime énormément être seule. J'aime infiniment ces grandes plages de silence où je ne suis qu'à moi. Mon mari, jusqu'au dernier jour de sa vie, m'avait imposé ses horaires, son affection, ses soucis, ses projets, ses craintes. C'est incroyable quand j'y songe : j'ai aussitôt adoré être veuve. Je n'avais pas prévu une seconde que j'apprécierais à ce point la solitude. Je n'ai pas eu d'effort à faire. J'ai assisté à cela comme une spectatrice. A mon plus grand étonnement mon deuil s'est transformé en grandes vacances. Je respectais les qualités de et l'anxiété, et l'honnêteté, et la piété de mon mari ; je fus soudain en congés de ses tourments. Non pas des grandes vacances : d'immenses vacances.

Auteur: Quignard Pascal

Info: Les solidarités mystérieuses, p. 49

[ bonheur ]

 

Commentaires: 0