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jouir

Le plaisir, comme le vif-argent, est brillant et fugitif ; nous tâchons de le saisir avec la plus grande industrie. Il nous échappe toujours, et toujours il brille. Si vous le saisissez enfin, calculez le grand profit qui vous en revient ; qu'est-ce autre chose qu'un poison violent circulant dans vos veines ?

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.413, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

[ drogue ]

 

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transpositions

On voit par là que toute traduction parfaite est impossible, parce que traduire impose des changements structurels et qu'à changer de langue on change de vision du monde : c'est pourquoi la diversité des langues est une des richesses fondamentales de l'humanité, et leur étude, l'un des plus grands plaisirs intellectuels et poétiques qui puisse se concevoir.

Auteur: Minaudier Jean-Pierre

Info: Poésie du gérondif

[ adaptations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éternité

C'est l'immortalité, c'est elle seule qui, au milieu des peines, des humiliations et des vanités de la vie, peut consoler, élever et remplir notre âme. L'immortalité seule produit amplement cet effet. Elle nous élève au-dessus des peines et des jouissances de la vie ; celles-là en sont la terreur ; et les autres perdent de leur lustre.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.161, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

[ instant ] [ absorbé ]

 

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pédagogie

La pensée exprimée par la parole n'en est que mieux sentie. Aussi, en enseignant, nous apprenons ; et en donnant, nous gardons les produits de l'intelligence ; nous les oublions, si nous sommes muets. La parole entretient notre feu intellectuel ; la parole polit les productions de l'esprit : elle les embellit pour en faire des ornements, et les aiguise pour son usage.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.55, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

[ répétition ] [ transmettre ]

 

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personne

En un sens, les êtres humains peuvent être considérés comme des créatures multidimensionnelles, mélanges de considérations poétiques telles que l'exigence individuelle pour la réalisation de soi, la passion plus ou moins forte pour une beauté écrasante, et une faim de compréhension qui va au-delà des saveurs qui entrent et sortent des sens du corps physique. Un individu pourrait même être décrit comme un multivers autonome.

Auteur: Aberjhani

Info:

[ monade ] [ multiple ] [ complexité ]

 

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équilibre

Les soins de la vie sont consolateurs. Le Ciel leur donna cette destination. Celui qui n'a pas de tels soins, doit s'en créer, ou doit être malheureux. Les soins de la vie sont une véritable occupation ; et sans occupation, l'âme est sur la roue, livrée à la torture du repos, du repos qui est le plus grand ennemi de l'âme ; l'action est toute sa jouissance.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.39, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

 

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sagesse

L'homme serait riche avec peu de chose, si son jugement était sain. La nature est frugale, et ses besoins sont en petit nombre ; et le petit nombre de besoins une fois satisfait, nous donne un véritable plaisir ; mais les insensés se créent eux-mêmes de nouveaux besoins. L'imagination et l'orgueil cherchent à grands frais des objets qui n'ont point de prix pour la raison, ni pour les sens.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.411, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

[ avidité ] [ raisonnable ]

 

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effort

Ni les bras croisés, ni la paresse de l'esprit ne peuvent garantir la sûreté du genre humain. Nul ne peut être bon avec de la paresse. C'est par les peines et les soins, c'est par une industrie variée, que nous pouvons gagner les hauteurs escarpées su ciel. La terre est une arène de combats et non de repos ; le bonheur de l'homme n'est tout au plus qu'un bonheur pénible.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.373, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

 

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postérité

Et quoi de plus insensé que de courir la chance de la renommée ? Combien le prix est vain ! Combien nos efforts vers ce but sont impuissants ! Car, qu'est-ce que des hommes qui courent après une louange sublime, si ne n'est des bulles d'air sur le rapide ruisseau du temps ; bulles qui s'élèvent, tombent, se gonflent et disparaissent ? Ils naissent, et sont oubliés par milliers dans une heure.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.409, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

[ dérisoire ]

 

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positiver

Que la vertu, ou le désir d'être vertueux soit toujours ton objet. La vertu anéantit à la fois toutes tes plaintes ; avec elle, point de frivolité dans les actions, point de lacune dans le temps. Elle agrandit, remplit et immortalise tout ; elle a l'art heureux de convertir tout en or ; c'est la prérogative d'un bon coeur, de lever un riche tribut sur les heures les plus indigentes.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.35, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

[ labeur ] [ souffrance ]

 

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