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différences

Nous admirons et poisons mieux les choses estrangeres que les ordinaires ; et, sans cela, je ne me fusse pas amusé à ce long registre : car, selon mon opinion, qui contrerollera de pres ce que nous voyons ordinairement des animaux qui vivent parmy nous, il y a dequoy y trouver des effects autant admirables que ceux qu’on va recueillant dés pays et siecles estrangers.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Apologie de Raymond de Sebonde

[ rapports humains ] [ émerveillement ] [ contraste ]

 

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appréciation

Un des termes qui s'appliquent avec le plus de propriété aux talents de nos jours, c'est le mot prodigieux : Mme Sand, Lamartine, Hugo, etc. ont en effet un talent prodigieux. Or, ce mot-là ne saurait s'appliquer proprement aux oeuvres et aux hommes du grand siècle. On ne saurait dire que Corneille, Pascal, Racine avaient un talent prodigieux ; la justesse de l'oeuvre exclut ce mot.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Mes Poisons, Collection Romantique, José Corti 1988, p.37

[ littérature ] [ france ]

 

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progrès

La frénésie qu'est devenu le travail agricole est comme le signe d'une discordance grave avec les rythmes de l'univers. Les tracteurs vont et viennent. Ils exigent des terres aussi planes et vastes que possible. Ils répandent des poisons violents afin, paraît-il, que les hommes puissent manger. Quelques-uns ont en effet mangé, puis ont trop mangé, et leur vie est devenue une seule et unique préoccupation lancinante et triste : comment digérer ?

Auteur: Rabhi Pierre

Info: Vers la sobriété heureuse, p.217

[ absurde ] [ obésité ] [ diabète ]

 

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prudence

- Vous êtes heureuse, dona Munda ?
- Ce n'est pas que je sois malheureuse. C'est heureuse que je ne suis pas.
Et elle explique : la double absence de bonheur et de malheur est encore plus douloureuse que la souffrance. Le véritable châtiment, ce n'est pas l'enfer avec ses flammes dévoratrices. La plus grande punition, c'est le purgatoire éternel.
- J'ai appris une chose dans la vie. Celui qui a peur du malheur ne parvient jamais à être heureux.

Auteur: Couto Mia

Info: Poisons de Dieu remèdes du diable, p 36

[ ennui ]

 

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médication

Il entreprit alors de lui faire la lecture. Deux chapitres de Rabelais, d’abord, pour tonifier le sang, et puis Dostoïevski (pour la tension), une tirade d’Andromaque (rien de tel que l’alexandrin classique quand il s’agit de soutenir le rythme cardiaque). Il ajouta dix sonnets de Verlaine, comme du linge frais sur une peau meurtrie et termina par deux nouvelles macabres de Jean Ray car, il le savait bien, les plus puissants remèdes tirent toujours leur vigueur de poisons virulents.

Auteur: Salmon François

Info: Rien n'arrête les oiseaux, p 10, LE NOM DES COURANTS D'AIR

[ lectures. écrivains ]

 

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alcool

Les raisons profondes qui entraînent l’homme moderne vers la boisson n’ont pas changé. L’ivresse reste, pour lui, un moyen de satisfaire au besoin qu’il éprouve toujours de franchir ses propres limites et d’entrer en communion avec ce qui le dépasse. Elle s’est laïcisée à nos yeux, simplement parce qu’elle a cessé d’être associée aux pratiques et aux croyances d’une religion déterminée. Elle n’en a pas moins gardé sa fonction originelle, qui est d’ouvrir aux âmes l’accès d’un monde surhumain.

Auteur: Felice Philippe de

Info: Poisons sacrés, ivresses divines

[ démystifié ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépression

Elle s'était mise à porter des lunettes noires. Mais les couleurs étaient dans sa tête. La nuit, elle se bouchaient les oreilles avec un coussin, mais c'étaient dans son coeur que les hurlements nichaient. Elle ne mangeait presque plus, mais les poisons qui envahissaient sa bouche étaient enfouis en elle. Elle tentait de se tenir à l'écart des choses et des gens, mais le doigt amputé par Bill semblait lui parler sans cesse de cet enfer à la fois de feu et de glace qu'était le monde.

Auteur: Le gang des rêves

Info: Di Fulvio Luca

[ psychose ]

 

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éloquence

Ne croyez pas (hors des cas très rares) à l'improvisation : tout ce qui est bien a dû être prévu et réfléchi. Démosthène méditait ses harangues et faisait provision d'exordes ; M. de Talleyrand prévoyait à l'avance ses bons mots, que la circonstance lui tirait ensuite à l'impromptu ; si Bonaparte, dans les revues, savait nommer chaque soldat par son nom, c'est qu'il s'était couché la veille en étudiant à fond ce qu'on appelle les Cadres de l'armée. Tout est comédie, et toute comédie a eu sa répétition.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Mes Poisons, Collection Romantique, José Corti 1988, p.240

[ préparation ]

 

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famille

...à sept dans cette maison minuscule dans laquelle ma mère a grandi, à sept sur le plus petit espace, ils vivaient en autarcie, parfaitement bio, sans poisons dans le jardin, sans poisons pour les animaux, sans électricité dans la maison, sans voiture, sans voyages en avion, sans portable, sans consommation, on achetait des objets pour la vie, on faisait attention à eux, on ne les remplaçait pas. Ils vivaient à sept dans cette pièce, ils partageaient les lits, les armoires et la table, mais ma mère le dit aujourd’hui encore : Personne n’était plus riche que nous.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Mourir en été

[ tribu ] [ terrier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éloge

La Rochefoucauld a contre lui tous les philosophes grandioses : il a osé mettre le doigt sur le grand ressort du joujou humain, et on ne le lui pardonne pas. Il a aussi contre lui les hommes de gouvernement et d'action ; mais la seule objection de ces derniers se réduit à ceci : "Pourquoi, diantre ! Aller mettre le doigt sur le ressort ? Laissez-le plutôt jouer sans le dire, et surtout laissez-nous en jouer."
- Pour bien entendre La Rochefoucauld, il faut se dire que l'amour-propre, dans ses replis de protée et ses métamorphoses, prend parfois des formes sublimes.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Mes Poisons, José Corti 1988, p.191

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