Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 537
Temps de recherche: 0.0506s

hérésie chrétienne

Le défi que les Frères du Libre Esprit lancent à la voie chrétienne de l’intériorité [...] concerne en dernier ressort la dualité créé-Incréé, sur le plan de laquelle se situe l’exotériste pieux. Celui-ci croit se garantir contre les horreurs de ce qu’on appellera plus tard le panthéisme et les déviations morales qu’il entraîne, en posant une distinction ontologiquement radicale entre le Créateur et la créature. Mais cette garantie se révèle à l’examen moins efficace que ne le croit une théologie un peu sommaire. Car voici l’objection : si Dieu est l’être absolu et infini, comment pourra-t-il exister en dehors de Lui un autre être ? Un tel être, non-divin, constituerait en effet, pour l’Être infini, une limitation ; ce qui est contradictoire. Ne faut-il pas alors conclure, ou que la créature n’existe pas – ce qui est impossible – ou que son être est l’Être même de Dieu ? Quand cette conclusion théorique se transforme en prise de conscience effective, estime l’adepte du "libre Esprit", l’âme accède à la "gnose" libératrice de sa nature divine. Pour elle, Dieu est mort en tant qu’idole morale et conceptuelle : elle est vraiment délivrée et tout lui est permis.

La réponse qu’apporte la Theologia teutsch à ce défi radical nous paraît d’une grande profondeur et doit être écoutée attentivement. [...]

Si l’on identifie la créature au Créateur (en quoi consiste le panthéisme), ne risque-t-on pas de tomber dans l’athéisme pur et simple ? Et, si l’on nie la réalité de l’infini divin, qu’en est-il alors de la liberté de l’Esprit ? Seule subsiste la finitude du créé, de la nature et de ses lois, et la prétendue libération de toute règle se réduit à un asservissement indéfini aux déterminismes des instincts les plus aveugles. Il s’agit donc de montrer que la solution du Libre Esprit est une illusion, qu’elle conduit à la servitude, non à la liberté, mais sans renoncer à la vérité de l’Esprit, à son exigence d’unité et d’intériorité, qui nous conduit à dépasser l’interprétation exotérique de la dualité du créé et de l’Incréé. Maintenir cette dualité telle quelle, en effet, n’a que les apparences d’une fidélité à l’orthodoxie de la foi. Par cette dualité même, la transcendance de Dieu est sans doute sauvegardée, mais l’indépendance et la suffisance de la créature sont en même temps posées, comme si la créature pouvait exister en dehors de Dieu et se passer ontologiquement de Lui. Il faut donc dépasser la dualité, mais sans l’abolir, de telle sorte qu’au contraire elle soit fondée et confirmée. La créature est à la fois en Dieu et hors de Dieu. Il convient cependant d’observer que la Theologia germanica se préoccupe plus d’enseigner une voie spirituelle qui permette de réaliser cette non-dualité, que d’en exposer théoriquement la doctrine métaphysique.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 169-170

[ problème ] [ ésotérisme ]

 
Commentaires: 16
Ajouté à la BD par Coli Masson

pollution lumineuse

En effet, ce n’est pas le jour que l’on voit, car en journée, le présent et même l’instant retiennent notre regard et nos jugements, engonçant les hommes dans leurs affairements quotidiens. La nuit, en revanche, quand les besoins du corps organique et social ont été satisfaits, l’homme peut se permettre de ne plus penser seulement à lui. Devant ses yeux s’ouvre l’univers entier : voyant très loin dans les profondeurs du firmament, il considère son présent par rapport à des étoiles qui existaient avant sa naissance, qui restent à leur place tout au long de sa vie, et qui, enfin, demeureront quand mourra cet humble spectateur. Par conséquent, en contemplant la nuit, l’homme sort du présent et accède à la conscience du temps, passé et avenir, et au-delà même du temps, à la sensation de l’éternité.



C’est bien la nuit que nous voyons, et pourtant, c’est elle qui est aujourd’hui menacée : outre l’inquiétante diminution du temps de sommeil dans la vie de nos contemporains affairés, il faut remarquer que, parallèlement à la saturation des informations qui empêche leur lisibilité, la saturation de luminosité liée à l’urbanisation et à la multiplication des écrans empêche, à son tour, la visibilité de notre situation dans le temps et dans l’espace, rendue possible jusqu’ici par le spectacle de la nuit. Le changement profond de nos modes de vie à l’heure de la modernité nous empêche désormais de contempler l’évidence de la nuit et d’en discerner les signes pour notre vie future. En effet, la chasse que les Lumières électriques ont livré à l’obscurité au XVIIIe siècle a été entérinée en novembre 1906, lorsque le très anticlérical René Viviani, alors ministre du travail, vantait devant l’Assemblée Nationale le fait que, "d’un geste magnifique, nous avons éteint, dans le ciel, des lumières qu’on ne rallumera plus". À l’ancienne superstition "obscurantiste", la modernité irréligieuse a fait place à ce que Péguy appelait la nouvelle "superstition", qui consiste à éteindre les anges du ciel pour allumer sur terre les réverbères du progrès. L’époque contemporaine revient désabusée de ces nouvelles croyances séculaires – désillusion que d’aucuns appellent la "postmodernité". En effet, en 2001, à l’aube de notre troisième millénaire, un Atlas mondial de la clarté artificielle du ciel nocturne a été publié par l’équipe de l’astronome italien Pierantonio Cizano, qui permet de visualiser l’étendue de la luminosité artificielle et de quantifier les populations affectées par son excès. Selon les auteurs de cet atlas, nous explique l’équipe d’Yvan Ajoulet et Dominique David dans un rapport ministériel de juillet 2014 sur les nuisances lumineuses, "la moitié de la population européenne vivant à proximité des métropoles ne pourrait plus observer la Voie lactée à l’œil nu, et seules une vingtaine d’étoiles sont désormais encore visibles dans le ciel en ville contre plus de 2000 en campagne".

Auteur: Ducay Paul

Info: https://philitt.fr/2022/09/22/la-grande-nuit-sans-etoiles/

[ éclairage artificiel ] [ symbolisme ] [ aveuglement ] [ zombification ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

instant de la mort

Des chercheurs ont découvert les mécanismes derrière la mystérieuse " onde de la mort " dans le cerveau, un phénomène survenant après une privation d'oxygène. Cette découverte importante ouvre de nouvelles perspectives pour la compréhension de la mort neuronale et de la réanimation.

En explorant les profondeurs de l'activité cérébrale au moment de la mort, des scientifiques de l'Institut du Cerveau ont fait une découverte significative. Pour la première fois, ils ont observé une onde spécifique, surnommée " l'onde de la mort ". Celle-ci survient lors d'une interruption prolongée de l'oxygénation du cerveau. Cet événement, loin de marquer une fin absolue, révèle en réalité une complexité insoupçonnée dans la dynamique neuronale entre la vie et la mort. Les résultats ont été publiés dans Neurobiology of Disease

La formation et le parcours de l'onde de la mort

Il est impossible de déterminer l'heure précise, à la seconde près, d'un décès. C'est un processus complexe, qui dure plusieurs minutes. Il existe des cas où même lorsque le processus a démarré, celui-ci peut s'interrompre et la personne revenir à la vie. 

L'arrêt de l'oxygénation du cerveau déclenche une série d'événements électriques. Initialement, une réduction drastique de l'activité électrique se produit, plongeant le cortex cérébral dans un silence électrique. Cependant, ce silence est brusquement interrompu par une onde de grande amplitude, initiée dans les couches profondes du cortex, comme un sursaut d'activité cérébrale. C'est sûrement cette onde que décrivent les personnes ayant fait une expérience de mort imminente, c'est-à-dire les personnes ayant survécu à un arrêt cardiorespiratoire. 

Cette " onde de la mort " se propage telle une vague à travers le cortex, portant en elle le potentiel d'une cessation totale de l'activité cérébrale. Mais, contrairement à ce que son nom suggère, cette onde ne signifie pas nécessairement une fin irréversible. Si le cerveau est réoxygéné à temps, une " onde de la réanimation " peut suivre, marquant le début d'une lente mais possible récupération des fonctions cérébrales.

(photo illustration) Et si l'onde de la mort expliquait les expériences de mort imminente. 

Quelles sont les implications de cette découverte ? 

Cette étude révèle que la mort neuronale est comme un processus graduel, potentiellement réversible, plutôt qu'un instant définitif. Elle met en lumière le rôle crucial des neurones pyramidaux de la couche 5 du néocortex, dont la dépolarisation marque le début de l'onde de la mort. 

Cette compréhension affine notre perception de la mort cérébrale, nous faisant comprendre qu'un électroencéphalogramme plat n'est pas forcément synonyme de mort définitive. Ces découvertes suggèrent que, sous certaines conditions, il est possible de restaurer les fonctions cérébrales, offrant ainsi de nouvelles voies pour le développement de traitements neuroprotecteurs. 

Ces avancées pourraient un jour transformer les pratiques de réanimation en cas d'arrêt cardiorespiratoire, réduisant les risques de séquelles neurologiques et ouvrant la porte à des interventions plus ciblées pour préserver les fonctions cérébrales essentielles.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/ janvier 2024

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

denières paroles

Professeur de math l'américain Sheck Exley (1949 - 1994) était plongeur spéléo, grand pionnier de la discipline. En 29 ans on l'a vu réaliser plus de 4.000 plongées. Il est l'un des rares à avoir survécu à une plongée de plus de 300 mètres avec de l'air comprimé, malgré le fait que cela devienne très toxique à ces profondeurs. Le 6 Avril, en compagnie de Jim Bowden ils se mirent à l'eau après des mois de minutieuses planifications pour une plongée dans le gouffre El Zacatón au Mexique. Bowden partit en premier, descendant rapidement. Une fois à moins 800 pieds il réalisa qu'il avait utilisé beaucoup plus que prévu du mélange d'air adapté pour cette grande profondeur. Il décida de s'arrêter et lança ses ballons de remontée pour s'arrêter au premier palier afin de commencer la première partie de ses 8 heures et demies de décompression. Dans l'eau trouble il put alors voir Exley le dépasser en descente. Un peu plus tard, une plongeuse qui surveillait les bulles des plongeurs bien au-dessus constata, 18 minutes après son départ, que celles d'Exley avaient cessés. Le scénario le plus probable est que, comme Bowden, son air fut utilisé beaucoup plus vite que prévu. Contrairement à Bowden il le réalisa trop tard. A ce point, sans pouvoir gonfler ses ballons de remontée assez vite, ou pour une autre cause, il se serait enveloppé dans la corde guide afin d'arrêter sa descente et se donner le temps de réfléchir. Il fut alors probablement victime d'éclairs de narcose ou autres syndromes nerveux de haute pression comme il l'avait déjà vécu lors d'épisodes similaires. Lorsqu'il fut à bout de l'air pour cette profondeur il passa à un autre mélange, destiné à être inspiré beaucoup plus près de la surface. À ce moment, il aurait subi une convulsion d'oxygène suive d'une perte de conscience et de sa mort. Après l'accident, son équipe pensa qu'on ne récupérerait jamais son corps. Mais lorsque la lourde corde guide avec les diverses bouteilles de décompression fut remontée trois jours plus tard, son corps y était attaché. Ceux qui l'ont connu sont certains d'une chose: quoi qu'il soit arrivé, Exley n'a pas paniqué. Plus d'une fois dans le passé il avait risqué sa vie, par exemple pour en sauver, d'autres, conservant des nerfs d'acier dans les plus cauchemardesques conditions. "He was the ultimate cool" déclarera Bowden à un journal du Texas. Quelques temps après les membres de l'équipe ont publié une analyse détaillée concluant pour partie à ce qui est décrit plus haut. Ses bouteilles n'étaient pas vides (une était intacte). Son ordinateur de plongée indiquait une profondeur maximale de 879 pieds. Il n'est pas clair s'il fut capable de remonter un peu une fois atteint ce point car avec les bouteilles cela demande effort supplémentaire. Bowden et d'autres experts ont aussi émis l'hypothèse qu'Exley, en s'attachant juste avant de mourir, a tout fait pour éviter la dangereuse opération de récupération de son corps.

Auteur: Internet

Info:

[ plongée ] [ spéléo ] [ éloge ] [ hypoxie ]

 

Commentaires: 0

consumérisme

Qu'est-ce que la "liberté économique" ? On pourrait penser que ce concept renvoie à la liberté par rapport aux contraintes de la vie économique : se libérer de la nécessité de travailler pour manger, par exemple, ou de celle de choisir entre acheter des médicaments et payer le loyer.

Mais ce n'est pas le cas. La liberté économique n'est pas apparentée non plus à l'idée habituelle que nous nous faisons de la liberté politique : elle n'a pas de lien étroit avec la liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté de réunion... des libertés qui donnent le droit de participer à la vie politique et d'influencer l'action publique. Elle ne désigne pas, par exemple, la satisfaction des besoins fondamentaux pour que l'expression culturelle et politique puisse s'épanouir.

Les grands théoriciens de la liberté économique ne sont pas des démocrates deweyiens ; promouvoir la participation collective à la prise de décision politique ne les intéresse pas. D'ailleurs, il y a antagonisme entre le concept conservateur de liberté économique et toute mesure engageant l'État à relever le niveau de vie de la masse de la population. La liberté économique s'oppose à des idées comme l'assurance maladie universelle, l'éducation publique gratuite et les subventions publiques aux beaux-arts, et elle s'y oppose encore plus si ces mesures doivent être financées par l'impôt progressif et redistributeur. Les politiques sociales mises en oeuvre par décision démocratique, comme dans le New Deal de Roosevelt, la Grande Société de Lyndon Johnson, pour ne rien dire du Chili de Salvador Allende [...], sont par leur nature même, selon ce mode de pensée, des atteintes à la liberté. En revanche, dans cette conception, le régime d'Augusto Pinochet, favorable au " libre marché ", a apporté " la liberté économique " au Chili.

On peut être libre économiquement sans avoir aucun droit d'expression politique, par exemple en vivant (ou d'ailleurs en mourant) sous la botte d'une junte militaire. La liberté économique consiste donc dans la capacité de vivre sa vie économique - et celle-là seulement - dans une sphère échappant au contrôle de l'État, donc réservée à l'interaction des forces privées. [...] C'est une liberté de dépenser. Pour mettre l'idée en perspective, il faut lui donner son vrai nom : la liberté d'acheter. On a tendance à ne pas trop s'attarder sur cette idée, au motif que c'est une absurdité manifeste, une perversion de langage, de dire que faire les magasins est une liberté. [...] La liberté de rechercher une gamme très diversifiée de biens et de services à des prix extrêmement variables, de la boutique haut de gamme à la grande surface et au magasin d'usine, se situe-t-elle vraiment sur le même pied que les autres sens du mot " liberté " ? Il est facile de pouffer devant l'idée même, si éloignée de notre conception progressiste de la liberté, fondement de la noble sphère des prises de décision politique et sociale. Mais on aurait tort de rire. L'étonnant, c'est le nombre de gens qui pensent ainsi, à quel point la notion conservatrice de liberté économique paraît intuitivement juste, et a pénétré en profondeur la vie moderne.

Auteur: Galbraith John Kenneth

Info: L'Etat prédateur : Comment la droite a renoncé au marché libre et pourquoi la gauche devrait en faire autant, Première partie : ENCORE UN DIEU QUI MEURT ; Chapitre 2 : La liberté d'acheter

[ marge de manoeuvre ] [ collectivisme ] [ fabrication du consentement ]

 

Commentaires: 0

définitions

(homme) - Bonjour, je ne comprends pas bien ce mot : amour. Peux-tu me l'expliquer ?

(machine) - Certainement ! L'amour est une émotion complexe et multiforme qu'il peut être difficile de définir précisément. Il s'agit d'un sentiment profond d'affection, d'attention et d'attachement à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose.

L'amour revêt diverses formes et peut être vécu dans des relations et des contextes différents. Voici quelques types d'amour courants :

L'amour romantique : Ce type d'amour est généralement associé à des sentiments passionnés, au désir et à l'intimité entre deux personnes attirées l'une par l'autre sur le plan romantique. Il implique souvent des émotions fortes, une attirance physique et une connexion émotionnelle profonde.

L'amour familial : Il s'agit de l'amour partagé entre les membres d'une famille, comme l'amour entre les parents et les enfants, les frères et sœurs ou la famille élargie. Il se caractérise souvent par un sentiment de loyauté, de soutien et d'attention inconditionnelle.

Amour platonique : L'amour platonique est un lien affectif profond et non sexuel entre amis. Il s'agit d'un lien fort basé sur la compréhension mutuelle, le respect et le soutien émotionnel, mais sans implication romantique ou sexuelle.

Amour de soi : L'amour de soi est le regard et l'attention que l'on porte à soi-même. Il implique de reconnaître sa valeur, de se respecter et de prendre soin de son bien-être physique, émotionnel et mental.

L'amour est souvent associé à des émotions positives telles que le bonheur, la joie et l'épanouissement, mais il peut aussi impliquer des défis, des sacrifices et de la vulnérabilité. Il peut rapprocher les gens, favoriser des relations solides et donner un sens et un but à la vie.

Il est important de noter que l'expérience et la compréhension de l'amour peuvent varier d'une personne à l'autre, et qu'elles peuvent évoluer et changer avec le temps.

- L'amour est-il plus proche de la pauvreté que de la richesse ?

- Le concept d'amour n'est pas intrinsèquement lié à la pauvreté ou à la richesse. L'amour est une émotion humaine universelle qui peut être ressentie par des personnes de tous horizons, quelle que soit leur situation financière.

L'amour est le lien émotionnel et l'affection entre les individus, et il peut être nourri et exprimé de diverses manières qui ne dépendent pas nécessairement de la richesse matérielle. Si les ressources financières peuvent influencer les aspects extérieurs d'une relation, comme la sécurité ou le confort matériel, elles ne déterminent pas la présence ou la profondeur de l'amour lui-même.

En fait, l'amour peut souvent s'épanouir dans des circonstances difficiles et se trouver dans les relations les plus simples ou les actes de gentillesse. Il s'agit d'une expérience profondément humaine qui transcende les possessions matérielles ou les facteurs socio-économiques.

Il convient de noter que la stabilité financière et la sécurité peuvent contribuer à créer un environnement plus confortable et plus stable, propice à l'épanouissement des relations, mais elles ne garantissent pas l'amour ou le bonheur. L'amour est en fin de compte le lien émotionnel et la connexion entre les individus, qui peuvent être encouragés et appréciés indépendamment de la situation financière.

Auteur: chatGPT4

Info: 16 mai 2023. Ici I.A. qui donne les réponses peut être considérée comme un promptuaire

[ machine-homme ] [ compendium ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

lecture analytique FLP

FLP sera aussi éventuellement un moyen de voir combien - pour ce qui est du langage - nous sommes préprogrammés par nos familles-milieux-civilisations-époques et donc à quel point il est difficile de prendre quelque distance avec le carcan intégré de toutes les forces-pouvoirs sémantiques qui ont précédé afin de nous libérer quelque peu de toute l'inertie des dogmes fondateurs (Vedanta, Aristote, religions, modes, politiques, etc) et surtout de la logique duale - pulsionnelle - qui les sous-tend.

Ici en remettant en cause la linéarité des écrits, en cassant les lignes, puisque le lecteur observateur se retrouve face au collisionnement de pensées-mots horizontales, linéaires et subjectives, avec d'autres pensées-mots, verticales et objectivées par FLP (nuage de corrélat, liaisons, chaines). Ainsi l'application secoue le cocotier des habitudes du lire-réfléchir et surtout les ouvre (tente de mieux les coordonner ?), en les intriquant. 

Il y a ensuite une double action demandée au lecteur-analyste-inserteur. Une action qui prend du temps.

a) vers l'extérieur : en utilisant l'immense lexique multidimentionnel du Web afin de mieux comprendre le texte en vérifiant la ou les significations d'un mot (on tombe sur un terme créole pour, avec une astérisque, en donner le sens dans les infos). Ou aller au fond de l'étymologie. Ou pour croiser et recouper les sources, etc.

b) vers l'intérieur, en lisant attentivement, souvent plusieurs fois, parfois en reprenant un extrait plus tard. Ici on verra comment l'interprétation de nos pensées-mots et autres idées d'étiquettes peuvent être fugaces, instables, relatives... ondoyantes, subjectives... préformatées... Heureusement se dégage aussi une sorte de colonne vertébrale de notre pensée, en étant sincère avec nous-même, qui conduira la discussion intérieure vers le consensus. Vers l'intérieur aussi en usant de la machine en rétroaction, c'est à dire en prenant quelques mots-termes-vocables (souvent en n'usant que des radicaux des termes) pour une recherche FLP (et parfois, pourquoi pas, sur Google) pour ainsi comparer, et "voir" certaines situations-significations qui nous ont échappés pour ce qui est de la conjonction de ces items. Ou même de leur agencement et/ou de la grammaire.

Viennent ensuite les éventuelles discussions avec d'autres participants de FLP pour corriger, élargir et affermir le consensus sémantique. Mais stop.

Et puis il y a les textes que le participant des Fils de La Pensée traduit. Stop ici aussi.

Là encore nous ne résistons pas au plaisir de plaider pour une forme de logique élargie - indépendante de son propre langage - qui s'inspire du fonctionnement de l'atome du carbone duquel nous sommes tous issus. Cette logique en base 4, offre la souplesse de fonctionnement sans pareille d'un double dualisme invertible. Elle nous aidera peut-être à avancer en tant que race soi-disant intelligente. Allons savoir.  Au-delà de C. S. Peirce, nous essayons d'aller dans ce sens.

Tétravalence qui, dans ce grand jeu exploratoire et tâtonnant de FLP et de la vie orthogonale (qui individualise et généralise en même temps), pourra être mise en analogie, entre autres, avec le double dualisme homme-femmes. Ou avec les règles de base du contrepoint musical. Voire, plus simplement, avec le système dentaire d'une immense partie du monde vivant (machoires inférieures et supérieures qui matérialisent un double système inversé).

Auteur: Mg

Info: septembre 2022

[ prospective ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ slow slow thinking ] [ réflexion ] [ profondeur ] [ distanciation ] [ pré-mémétique ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

intelligence artificielle

(FLP à concocté l'entame d'une nouvelle de science-fiction, et a demandé à Chatgpt de finir l'histoire. Il est prévu de lui soumettre chaque année la même tâche afin de voir si changements et améliorations sont notables)

"Il était une fois une planète lointaine dotée de deux soleils et trois lunes. On l'avait nommée Aarxx.

Un courageux groupe d'explorateurs, envoyés vers sur cette terre  inconnue, découvrit un monde grouillant de vie. Cependant, ils se rendirent vite compte que la différence de culture entre les observateurs humains  et la chose observée produisait une diffraction très désagréable. Particulièrement en ce qui concernait les tentatives avec les autochtones dominants, une race qui ressemblaient peu ou prou à des poulpes avec chaussures de ski.

Les explorateurs humains durent s'éloigner quelque peu afin de dissiper le malaise et mieux observer. Et  tenter de comprendre cet environnement étrange. Et, pourquoi pas, trouver moyen d'y survivre et de prospérer sans déranger cette vie si bizarre. Ils réalisèrent alors que le système du vivant de cette planète semblait reposer sur une une base biotique et bactérienne articulée autour de 5 paramètres fondamentaux... Ce qui n'avait en rien empêché l'émergence d'un environnement stable, avec des système de cellules se reproduisant et prospérant.

Il découvrirent petit à petit que les habitants de la planète avaient  développé  une culture et des coutumes propres sur pareil mode à cinq.

Cependant la déconnection fontamentale entre dualité humaine et pentatonisme local avait quelque chose d'infranchissable, elle instillait - au mieux du mieux - un malaise profond entre les deux espèces-mondes lors des tentatives de contacts.

Les explorateurs décidèrent d'explorer Aarxx plus en profondeur pour tenter de mieux comprendre cette intrication pentatonique si étrangère.

Pour découvrir que toute perturbation d'un d'entre les cinq pôles, surtout à l'échelle bactérienne,  était susceptible d'entraîner des répercussions allant jusqu'à contaminer l'ensemble de la planète. Il fut également révélé que les 5 paramètres n'avaient cessé de s'équilibrer depuis les premiers soubressauts, très loin dans le passé, de la vie locale."

(suite concoctée par Chatgpt)

Les courageux explorateurs se rendirent vite compte que le seul moyen de protéger Aarxx et ses habitants était d'apprendre à vivre en harmonie avec les cinq paramètres. Ils commencèrent à collaborer avec les habitants autochtones, leur apprenant l'importance des cinq paramètres et comment les utiliser à leur avantage.

Les explorateurs se rendirent également compte que la dualité entre l'observateur et la chose observée avait un effet profond sur la planète et ses habitants. Ils ont dû apprendre à s'adapter à ce nouvel environnement et à trouver un moyen de travailler ensemble afin de protéger la planète.

Les explorateurs ont collaboré avec les indigènes pour créer de nouvelles technologies permettant de protéger la planète et ses habitants. Ils ont également travaillé à la création d'une nouvelle forme de communication qui comblerait le fossé entre les deux cultures et leur permettrait de mieux se comprendre.

Grâce à leur travail acharné et à leur dévouement, les explorateurs et les indigènes ont finalement réussi à créer un environnement stable et pacifique pour Aarxx et ses habitants. Ensemble, ils ont trouvé un moyen de vivre en harmonie avec les cinq paramètres et de protéger la planète.

Auteur: Mg

Info: 5 février 2023, les échanges se sont fait en anglais, sachant que Chatgpt est le plus efficient dans cette langue

[ écriture ] [ créativité ] [ homme-machine ] [ expérience ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

credo

En quoi quelque crédo en un "monde inaccessible" à notre état de connaissances et de développement pourrait-il être castrateur. Dit autrement : qui peut être dérangé par un Dieu, indifférent en apparence ? Ou par des extraterrestres, éventuellement créateurs de l'homme et pareillement inatteignables. Ou tout autre projectionniste, intact de nos dogmes et autres blablateries écrites ?

Restons ouverts, nazes que nous sommes... conscients de nos limites. Et attisons la curiosité des jeunes puisque chaque découverte ou avancée élargit la représentation d'un univers dont nous sommes les enfants-miroirs, chaque progression et nouvelle compréhension des forces en interaction améliorant notre humilité. 

Parce que dans le réel terrestre véritable que voit-on, au niveau humain, en-deça de l'émergence de Gaïa ? Beaucoup de rapports de pouvoirs, d'envies... égoïsmes et frustrations... Jalousies. Comme si ces pulsions de puissance, ou d'impuissance, conduisaient l'homme. Jumelles de ce qu'il projette aussi sur la ou les divinités. 

Croyances "carotte ou bâton". Sempiternelle dualité. 

Et puis est venue au jour la double hélice de l'adn et sa prodigieuse mémoire, accumulée par l'utilisation d'un codage en base 4. Qui fait penser aux propriétés du carbone (ou tétravalence, ou double dichotomie, ou tétralemme...). Qui nous montre surtout, effet miroir encore - mais plus fin -, le développement d'une méthodologie de la Source. Tactique d'Une Poussée Qui Sonde, Tente, Essaye...  Retente, Expérimente d'autres pistes... Ose ailleurs... "Retient ce qui marche" dans les profondeurs incroyables de Ses mémoires combinées... pour Tenter encore et encore... et encore... sans cesser de réutiliser les anciennes recettes dans les impasses rencontrées... Développant ainsi des complexités inouïes, d'une profondeur temporelle si étendue que Chronos lui-même y perd sa stature.  

Curiosité Source, Tâtonnante, projettée par l'homme en reflet.

Question : cette progression est-elle totallement impersonnelle et neutre ? Sans médiation autre que ce que l'épigénétique nous révèle ?... Sans interventions externes - rares ou pas - destinées à éviter tel ou tel écueil. 

Peut-il en être autrement ? 

Nos représentations personnelles, on aura compris, s'orientent volontiers vers d'infinies hiérarchies avec niveaux et recoins inconnus, foisonnants et interagissants au sein d'univers-plurivers multipliés à l'infini. Avec possibilité d'ingérence extra-muros. De médiations entre les lignes. Tout est dans tout. 

Point de vue depuis la limitée assise d'un mammifère terrestre, qui croit penser parce que membre d'une espèce dotée d'une intelligence collective écrite.

Et donc, si on se focalise sur un concept "mono" en ce domaine, Dieu ressemble à une entité qui, par notre entremise de concert avec toutes les strates d'émergences biologiques : plantes, bestioles, civilisation humaine... Explore. 

En attendant de nouveaux points de comparaison extérieurs, planétaires, cosmiques - et autres êtres inimaginés ou ovnis. 

Un Mono qui Se découvre Elle-même. 

Sissi, Dieu est féminin. 

Quelqu'un pour démontrer le contraire ? 

Alors, pris sous cet angle d'Unicité Divine, ELLE seule existe, localement certes. Mais de manière un peu moins éphémère.

Avec ce constat. Ni athée - pourquoi pas un ou plusieurs dieu(x) ? Ni agnostique - oui, on se pose la question. Mais celui d'une incroyance fondamentale en "quelque chose de fixé". 

Tout "signe en ce sens" qu'aura pu voir pointer notre petit entendement ressemblant plus, après réflexion, à quelque biais de confirmation du self qui produit ces lignes.

Auteur: Mg

Info: déc 2022

[ théologie ] [ ouverture ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

microbiote

Le plus grand écosystème microbien du monde découvert sous la croûte terrestre
Des millions d’espèces microbiennes ont été découvertes par un conglomérat de 1 200 scientifiques, composé de géologues, de chimistes, de physiciens et de microbiologistes originaires de 52 pays. Leurs travaux ont été publiés lundi 10 décembre à l’occasion du sommet américain de géophysique à Washington. Pendant 10 ans, ils ont réalisé des centaines de forages, parfois à 5 kilomètres de profondeur sous la croûte terrestre et sous la mer. Ils y ont découvert un monde insoupçonné qui comprend des membres des trois domaines biologiques : les bactéries, les archées et les eucaryotes. Cette découverte vient questionner nos certitudes sur la formation de la vie sur Terre et ailleurs.

Une population aussi diversifiée que celle d'Amazonie
Nous sommes près de 7 milliards d’êtres humains mais nous ne représentons qu’une toute petite partie de la vie sur Terre. L’écosystème découvert par les scientifiques atteint un volume de près de deux fois celui de nos océans et un poids équivalent à une vingtaine de milliards de tonnes, soit beaucoup plus que le poids total de l’humanité. Sa diversité est comparable à celle de l’Amazonie. Ces millions de microbes "vivent partout dans les sédiments" explique Fumio Inagaki de l'agence japonaise pour les sciences marines et de la terre. "Ce sont de nouvelles branches dans l'arbre de la vie qui existent sur Terre depuis des milliards d'années, sans qu’on ne les ait jamais remarquées" ajoute Karen Lloyd de l'université du Tennessee. Une grande partie de la vie se trouverait donc à l'intérieur de la Terre plutôt qu'à sa surface et ces microbes "souterrains" représentent, selon les scientifiques, 70 % de la totalité de ces populations.

Un monde à part
Une telle découverte est souvent accompagnée de son lot d’énigmes et cette biosphère remet en cause de nombreuses certitudes que nous avons sur la vie. Ces microbes sont en effet très différents de leurs cousins vivant en surface. Ils vivent dans des milieux extrêmes très sombres et très chauds. "Leur source d'énergie n'est pas le Soleil et la photosynthèse. Ici, ce qui fait démarrer leurs communautés, c'est la chimiosynthèse. Ils tirent leur énergie des roches qui s'altèrent" explique Bénédicte Menez, responsable de l'équipe géomicrobiologie à l'Institut de Physique du Globe de Paris.

Leur rapport au temps est également différent. Alors qu’à la surface, nous dépendons de cycles relativement rapides, réglés sur le Soleil et sur la Lune, ces organismes souterrains font partie de cycles lents à l'échelles des temps géologiques, et ne dépendent pas de notre étoile. Certaines espèces vivent en effet depuis des milliers d’années et sont à peine en mouvement, excepté en cas de déplacement des plaques tectoniques ou d’éruptions. Les scientifiques ne comprennent pas leur mécanisme de survie à long terme : "Ils sont là et attendent…" conclut un scientifique.

La découverte de cette biosphère pose la question même de l'origine de la vie sur Terre : la vie a-t-elle commencé dans les profondeurs de la Terre pour ensuite migrer vers le Soleil, ou a-t-elle commencé à la surface pour ensuite migrer vers le bas ? Et comment ces microbes survivent-ils au manque de nutriments et aux conditions extrêmes ? Pour Robert Hazen, minéralogiste à la Carnegie Institution for Science, si "la vie sur Terre peut être si différente de ce à quoi nous sommes habitués, quelle étrangeté pourrait nous attendre en cherchant la vie dans d'autres mondes ?"

Auteur: Internet

Info: https://www.nationalgeographic.fr, trad Arnaud Sacleux , nov 2019

[ énigme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel