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solipsisme

Tout le mystère du monde est dans notre esprit. Toutes les structures de notre esprit sont projetées à l'extérieur, sur le monde.

Auteur: Morin Edgar

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[ émergence ] [ réalité ] [ inversion ]

 

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particules élémentaires

Comme on vient de l’esquisser, on ne voit jamais directement les objets qui peuplent l’infiniment petit. On ne fait que constater leur effet sur une sonde extérieure. Cela n’est pas sans rappeler les ombres projetées sur l’écran de la caverne de Platon.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Forme et origine de l'Univers - Regards philosophiques sur la cosmologie

[ priméités reflets ] [ réalité différée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

occultisme

L’obscure perception interne de son propre appareil psychique suscite des illusions de pensée qui, naturellement, sont projetées vers l’extérieur, et, de manière caractéristique, dans l’avenir et dans un au-delà. L’immortalité, la rétorsion, tout l’au-delà sont autant de présentations de notre monde intérieur psychique. Meschugge ? Psycho-mythologie.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 12 décembre 1897, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ explication psychanalytique ] [ projection ] [ démythification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réalité

Nos regards ne glissent-ils pas continuellement sur l'autre comme pendant la rencontre précipitée de la nuit, pour nous abandonner à nos seules suppositions, pensées fragmentaires et particularités imaginées ? N'est-il pas vrai que ce ne sont pas les hommes qui se rencontrent, mais seulement les ombres projetées par leur imagination ?

Auteur: Mercier Pascal

Info: Train de nuit pour Lisbonne, p115

[ question ]

 

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corps-esprit

La tragédie d'une espèce qui devient inapte à la vie par surdéveloppement de ses capacités ne se limite pas à l'humanité. C'est ainsi qu'on pense, par exemple, que certains cerfs de l'époque paléontologique disparurent parce qu'ils avaient des cornes trop lourdes. Les mutations sont aveugles, elles opèrent et sont projetées, sans aucun objectif particulier, dans leur environnement. Dans les états dépressifs, l'esprit peut être comparé à ces grands bois de cervidés qui, avec toute leur fantastique splendeur, clouent leur propriétaire au sol.

Auteur: Zapffe Peter Wessel

Info:

[ déséquilibre ] [ analogie ] [ évolution tâtonnante ] [ métaphores-comparaisons-etc ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonisateurs

Très souvent, la population se demandait si les Blancs étaient bien des mortels normaux. Leurs chaussures donnaient l’impression qu’ils n’avaient pas d’orteils. Et comme, dans de grandes parties de l’Afrique subsaharienne, le blanc était la couleur de la mort (la couleur des os humains, des termites, des défenses d’éléphant), ils devaient certainement venir du pays des morts. On les considérait comme de pâles esprits aux pouvoirs magiques sur la vie et la mort, des gens qui ouvraient des parasols et pouvaient provoquer la mort d’un animal à une centaine de mètres de distance.

Auteur: Van Reybrouck David Grégoire

Info: Congo, une histoire

[ croyances projetées ] [ imaginaire tribal ] [ exotiques entités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

limitation

Qu'est-ce que la réalité ? La réalité est-elle plus complexe qu'il n'y paraît ? Oui ! a répondu Platon il y a plus de deux millénaires. Dans sa célèbre analogie de la caverne, il nous comparait à des gens ayant vécu toute leur vie enfermés dans une caverne, face à un mur vide, observant les ombres projetées par les objets qui passaient derrière eux, et finissant par croire à tort que ces ombres représentaient toute la réalité. Platon soutenait que ce que nous, les humains, appelons notre réalité quotidienne n'est, de la même manière, qu'une représentation limitée et déformée de la vraie réalité, et que nous devons nous libérer de nos entraves mentales pour commencer à la comprendre.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ illusion cognitive ] [ classiques et poncifs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

univers causaliste

On peut résumer l'idée intuitive du déterminisme en disant que le monde est comme un film cinématographique : l'image ou l'immobile qui vient d'être projetée est le présent. Les parties du film qui ont déjà été projetées appartiennent au passé. Et celles qui ne l'ont pas encore été montrées constituent l'avenir.
Dans le film, l'avenir coexiste avec le passé ; et l'avenir est fixe, exactement dans le même sens que le passé. Bien que le spectateur ne connaisse pas l'avenir, tout événement futur, sans exception, pourrait en principe être connu avec certitude, exactement comme le passé, puisqu'il existe dans le même sens que le passé. En fait, l'avenir sera connu du producteur du film - du Créateur du monde.

Auteur: Popper Karl

Info: The Open Universe. Chapter I (p. 5) Rowman & Littlefi eld. Totowa, New Jersey, USA.

[ Dieu ] [ prédestination ] [ système fermé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aptitudes humaines

Notre cerveau n'est donc pas simplement soumis passivement aux entrées sensorielles. Dès le départ, il possède déjà un ensemble d'hypothèses abstraites, une sagesse accumulée qui a émergé au fil de l'évolution darwinienne et qu'il projette désormais sur le monde extérieur. Tous les scientifiques ne sont pas d'accord avec cette idée, mais je considère qu'il s'agit d'un point central : la philosophie empiriste naïve qui sous-tend de nombreux réseaux neuronaux artificiels actuels est erronée. Il n'est tout simplement pas vrai que nous naissons avec des circuits complètement désorganisés et dépourvus de toute connaissance, qui reçoivent ensuite l'empreinte de leur environnement. L'apprentissage, chez l'homme et la machine, part toujours d'un ensemble d'hypothèses a priori, qui sont projetées sur les données entrantes, et parmi lesquelles le système sélectionne celles qui sont les mieux adaptées à l'environnement actuel. Comme le dit Jean-Pierre Changeux dans son livre à succès Neuronal Man (1985), Apprendre c'est éliminer.

Auteur: Dehaene Stanislas

Info: How We Learn: Why Brains Learn Better Than Any Machine... for Now

[ prédispositions biologiques ] [ atavismes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réalité

Je me suis rendu compte que Gödel, Escher et Bach n'étaient que des ombres projetées dans différentes directions par une essence centrale. J'ai essayé de reconstruire cet objet central, et c'est ce livre. L'ouvrage exploite donc le concept d'analogie, mais aussi celui de paradoxe (et notamment les paradoxes de Zénon), de récursivité, d'infini, et de système formel. Ainsi, l'une des lectures du livre consiste en une analogie entre les systèmes formels et la manière dont se développe l'Univers (la question étant justement de savoir si l'Univers suit ou non des règles assimilables à celle d'un système formel). L'ouvrage questionne également le problème de la conscience, de la pensée humaine, et étudie la façon dont les particules élémentaires ont pu s'assembler pour former un être capable de s'intuitionner lui-même, mais aussi de s'extraire de la logique des systèmes formels (question qui est notamment étudiée par une comparaison entre l'homme et les machines douées d'intelligence artificielle).

Auteur: Hofstadter Douglas

Info: Gödel, Escher, Bach: an Eternal Golden Braid

[ apophatique ] [ facettes ] [ quête ] [ auto-description ] [ perspectivisme inversé ]

 

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