Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 11
Temps de recherche: 0.0342s

passion

Amour. A proscrire complètement. Il ne va jamais sans émotions. Les émotions nuisent à la régularité.

Auteur: Vialatte Alexandre

Info: Petit dictionnaire de la beauté

 

Commentaires: 0

Grèce antique

Platon avait tort de vouloir proscrire les poètes. Même les mauvais vers n'ont jamais fait de mal à personne.

Auteur: Ajalbert Jean

Info:

 

Commentaires: 0

représailles

La vengeance est une sorte de justice sauvage, et plus les hommes la pratiquent, plus la loi devrait la proscrire.

Auteur: Bacon Francis

Info:

[ civilisation ] [ garde fou ]

 

Commentaires: 0

manger

E951 - ASPARTAME
Selon le spécialiste mondial de l'aspartame, Dr H.J. Roberts : "L'ASPARTAME EST UN VRAI POISON". C'est en fait un produit neurotoxique pouvant provoquer plus de 92 symptômes, mais utilisé dans plus de 6 000 produits alimentaire et 600 médicaments. Additif à proscrire pour les femmes enceintes et les enfants.
Cet additif n'aurait jamais dû être autorisé.
A EVITER A TOUT PRIX.

Auteur: Gouget Corinne

Info: Additifs alimentaires Danger : Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner

[ écologie ] [ poison ]

 

Commentaires: 0

prison

Hélèna ne s’est jamais habituée et ne s’habituera jamais. La honte de franchir la porte. De passer à la fouille. Proscrire les vêtements avec des pièces métalliques pour ne pas affoler le portique de détection, pour ne pas exciter les surveillants. Attendre parqués comme du bétail. Au milieu des familles désemparées, des conjointes maquillées à outrance et vêtues sans pudeur. Respirer l’odeur viciée. Mélange de sueur, de crasse et de misère. Une atmosphère malsaine qui prend aux tripes et ne vous lâche plus.

Auteur: Cédric Cham

Info: Le fruit de mes entrailles

[ visite ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

justification

Parfois, Tancrède était confondu par les raisonnements déployés pour légitimer la guerre alors que les saintes Écritures prescrivaient exactement le contraire. Les armes de notre combat ne sont point charnelles, disait le Livre. Le réalisme froid de la politique s’accommodait mal de ce genre de précepte, aussi il avait fallu inventer le concept de Guerre Sainte pour contourner le message pacifique de la Bible. Dès lors, on considérait en général que tout bon chrétien devait proscrire la violence, sauf lorsqu’il s’agissait de défendre l’Église.

Auteur: Baranger François

Info: Dominium Mundi, tome 2

[ fanatisme religieux ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

idéologie

L’anticléricalisme étant ainsi une sorte de cléricalisme retourné, au profit du rationalisme, l’anticlérical prétend mettre, à son tour, la force et le budget de l’Etat au service d’une doctrine, enrôler les agents et les fonctionnaires de l’Etat pour la guerre à l’Eglise ou à la Religion. L’anticlérical dogmatise et excommunie, au nom de la Raison infaillible, tout comme le clérical, au nom de l’Eglise infaillible ; il pose, lui aussi, en principe, comme l’ultramontain, que l’erreur n’a pas de droits, que la vérité seule a des droits, que l’Etat doit proscrire l’une et protéger l’autre. Il tend, ainsi, à rendre l’Etat juge des doctrines, juge de la vérité et de l’erreur ; par suite, il incline, non moins que le clérical, à restreindre la liberté religieuse, la liberté d’enseignement, la liberté du père de famille et, avec elles, la liberté de conscience.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 197

[ similitudes ] [ étatisme ] [ accusations ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

politesse

[...] depuis le XVIe siècle, en Occident, les populations régulent leur comportement d’une façon de plus en plus drastique, comme en témoigne la rigidification spectaculaire des bonnes manières au fil des siècles.

Au Moyen Age, par exemple, les rapports sociaux entre individus de la noblesse étaient régis par le code de la "courtoisie". Or, quand on examine dans le détail le degré de répression imposé par ces règles, on réalise combien elles étaient alors laxistes. Les manuels qui réglementaient les manières de table prescrivaient par exemple de ne pas se servir de la même cuillère que son voisin, de ne pas remettre à sa place une tranche de pain qu’on avait mordue ou l’os qu’on avait rongé, de ne pas cracher au milieu des convives, de ne pas nettoyer ses dents avec la nappe ou encore de ne pas violenter les domestiques devant ses hôtes ! Comble de l’impudence, nous disait-on, certaines personnes, lors des dîners, se mouchaient dans la main qui leur servait à prendre les mets dans le plat commun ! Il est bien évident à notre époque que de telles recommandations n’auraient plus de raison d’être ; jamais un manuel de savoir-vivre ne prendrait encore la peine de proscrire des comportements aussi rustres à nos yeux. Si les manuels de l’ère chevaleresque accordaient autant d'importance à ces prescriptions, c’est bien que, dans les faits – du moins doit-on le supposer –, elles étaient rarement suivies.

Auteur: Isabel Thibault

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/07/08/malaise-civilisation-thibault-isabel/

[ évolution ] [ bien se comporter à table ] [ historique ] [ us et coutumes ] [ savoir-vivre ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

distinguo sémantique

En mode s’entend régulièrement aujourd’hui dans une langue particulièrement relâchée pour indiquer la manière dont se fait telle ou telle chose. Il s’agit d’une extension du nom masculin mode tel qu’il est employé d’abord en musique : en mode majeur, en mode mineur, puis dans des domaines techniques, en mode connecté, en mode autonome, etc., mais il s’agit d’une extension fautive. Cette locution est employée aujourd’hui soit avec le sens d’"à la manière de, comme", ou pour porter un jugement sur la manière, réelle ou supposée, dont a agi la personne qu’on évoque : Elle s’est endormie en mode tortue retournée, pour "elle s’est endormie sur le dos", Il lui a répondu en mode "cause toujours", "il a répondu en manifestant que son interlocuteur ne l’intéressait pas". Il convient de rappeler qu’il s’agit là de tours qui sont à proscrire, même de la langue familière.

FLP se permet d'ajouter que l'informatique et les geeks ont beaucoup fait pour cette terminologie, avec l'incontournable mode sans échec par exemple. Ou dans les jeux où on peut se mettre en god mode, pour ne plus se laisser dominer par aucune situation, ce qui est une forme de mode tricheur. Ou sur FLP, il aura fallu se mettre en mode administrateur pour mettre cet ajout. Etc. Toutes situations qui impliquent que la situation-univers en question, pouvant être abordée de plusieurs manières ou points de vue, il en est choisi un. L'analogie musicale de départ nous semblant être ici la plus proche de cette idée.

Auteur: Internet

Info: https://www.academie-francaise.fr/, 5 octobre 2017. Extensions de sens abusives

[ imprécision linguistique ] [ état d'esprit ] [ définition ] [ homme-machine ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Il ouvre un oeil, glisse la main sur sa cuisse et dit, sa plaisanterie habituelle, quand je pense que cette belle bouche, qui me dit des mots si doux, si raffinés me fait des choses si, si... Elle lui décoche une grimace. - Comment peux-tu faire ces choses ? Dit-il avec un sourire de ravissement. Explique. - Elle se défend, c'est le jeu, il joue, il la provoque, elle se défend et le traite d'affreux menteur avec des accents de menteuse qui joue, il hausse les yeux comme dans l'extase d'une réminiscence, elle dit d'accord, la main droite posée cérémonieusement sur l'épaule gauche, image de la sainteté même, mais alors écoute bien... et pardonne, si tu peux.
D'abord, si l'on se penche sur la verge, c'est qu'il y a envie de l'emboucher. L'envie générale.
Il faudrait pouvoir expliquer ce que c'est que cette envie générale d'emboucher la verge et tout ce qui s'ensuit. Non, ce qui s'ensuit n'apparaît pas encore. D'abord l'envie générale. On se frotte un peu contre le corps de l'autre pour qu'elle bande ; "elle", c'est l'objet du désir. Pas une femme. Ça n'est pas une histoire de femmes. Encore que la douceur de la peau de la verge a quelque chose qui rappelle la douceur des peaux de femmes, des lèvres de femmes.
Elle vient de donner ces dernières précisions en se tournant vers un public imaginaire.
- Le membre est peut-être déjà prêt. L'envie générale cependant ne permet pas à coup sûr de commencer avec enthousiasme. Il y a d'abord un instant de lassitude qui suit le premier contact. Comment, se dit-on, tenir plus de quelques minutes, ne pas se lasser, à répéter toujours le même geste lent, la même langue allant, le même mouvement ?
Il y a, c'est certain, un premier instant d'inquiétude que seuls les ans permettent d'adoucir : on finit par savoir que le plaisir viendra. Mais il y a cet instant. Parce qu'on passe consciencieusement ses lèvres et sa langue sur quelques centimètres de peau, douce, certes, mais quelques centimètres, et - vers le public - quels centimètres ! Si contraignants, loin d'être page blanche dont la surface plane se prête à tous les desseins, ce sont centimètres définitifs et imposants. Rien de moins propice, semble-t-il, aux jeux de l'imagination que ces centimètres-là. Pourtant, diras-tu, il pourrait bien exister certains rapports... décisifs, entre la forme de la bouche et celle de l'objet... Certes, certes. Mais ici l'affaire, sais-tu bien, n'est pas conditionnée par la facilité ou par le plus ou moins d'aisance que la bouche trouve à emboucher.
A cet instant de lassitude, cet instant d'inquiétude que les ans permettent d'adoucir, on pensait encore. On se préoccupait de l'axe, de la profondeur de la langue. Technique. Non qu'il faille proscrire la technique, rien de plus funeste que le romantisme, en toutes choses et en celle-là, mais l'enthousiasme...
- Je bande.
- Mais l'enthousiasme ne vient que plus tard, qu'après l'instant de lassitude. Instant qui peut être, note bien, fort court. Le passage se fait très vite ; soudain les lèvres sont prises d'un feu sacré. Exaltation, joie, enthousiasme ! Enfin lis les vieux Grecs et tu sauras ce qu'il en est de l'enthousiasme. La chose a été largement décrite, rien de neuf là-dessous, une histoire de Muses, l'enthousiasme enfin !
Ponctué d'un hochement sec et doctoral du menton. Rien à ajouter.
- Maintenant il faudrait pourtant dire ce que c'est que cet enthousiasme des lèvres autour de la verge, cet état, rien de romantique, qui permet de dépasser la technique, ce pur plaisir des lèvres et des mains, l'assurance du plaisir donné, l'intime communication avec la jouissance de quelqu'un d'autre.
- Je bande.

Auteur: Cannone Belinda

Info: L'adieu à Stefan Zweig

[ fellation ] [ excitation ] [ sensualité ]

 

Commentaires: 0