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philosophie

Le péché n'est pas pour kierkegaard la qualification dogmatique d'une imperfection de l'homme mais l'expression de la subjectivite qui est vérité, configuration moderne de la tragédie antique. En transmuant les analyses de Hegel, Kierkegaard n'assigne pas au tragique la signification d'une tension entre "stades" d'existence. La tension est interne a chacun d'entre eux : le temps et l'éternité, la tristesse et le bonheur, le désespoir et la foi s'y interpénètrent. En restituant cette interpénètration, l'écoute attentive du don Giovanni approche de l'idée que l'abime du péché s'outrepasse d'un seul geste, le saut qualitatif.

Auteur: Message Jacques

Info: résumé de : L'idée de saut qualitatif : Kierkegaard, philosophie et musique, thèse de doctorat, 1986

[ dépassement ]

 
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prolétariat

L'ouvrier est placé dans son être social immédiatement et complètement du côté de l'objet : il s’apparaît immédiatement comme objet et non comme acteur du processus social du travail. (...)
Le caractère spécifique du travail comme marchandise, qui sans cette conscience est un moteur inconnu de l'évolution économique, s'objective lui-même par cette conscience. Mais en se manifestant, l'objectivité spéciale de cette sorte de marchandise, qui, sous une enveloppe réifiée, est une relation entre hommes, sous une croûte quantitative, un noyau qualitatif vivant, permet de dévoiler le caractère fétichiste de toute marchandise, caractère fondé sur la force de travail comme marchandise.

Auteur: Lukàcs Georg

Info: Histoire et conscience de classe

[ exploitation ]

 

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cognition

On connaît les cinq sens et un peu plus le sixième sens que l’on rapporte souvent à l’intuition. Rupert Sheldrake fait montre d’inventivité en avançant maintenant l’hypothèse d’un septième sens qui diffère du précédent dans le rôle qu’elle confère à l’individu concerné. Alors que tous les phénomènes qu’on pourrait qualifier de "psi réceptif"" (télépathie, clairvoyance, précognition…) constitueraient le sixième sens, le septième sens constituerait un saut qualitatif qui permet au sujet d’agir à son tour sur la matière dans l’ordre des phénomènes qualifiés de "psi projectif". Rupert Sheldrake se distingue de la classification classique des phénomènes parapsychologiques qui n’induisent pas de différence de niveau entre psi réceptif et psi projectif.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Critique du 7e Sens de Rupert Sheldrake, publiée sur Babelio le 30 12 2014

[ prospective ] [ paranormal ] [ spéculation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nivellement socialiste

La plupart des gens sont probablement tout disposés à reconnaître qu’il y a une différence de goût, de sens et de satisfaction entre un dîner cuisiné à la maison et le plateau-repas produit industriellement à l’intention des téléspectateurs invétérés. Mais l’examen et la compréhension de cette différence peuvent aisément être découragés, particulièrement chez ceux qui défendent l’égalité des droits, l’équité et l’aide sociale à l’égard des pauvres. [...] Dès que je soulève la distinction entre valeurs vernaculaires et valeurs susceptibles de quantification économique et, par là même, de distribution, il se trouve toujours un tuteur autodésigné du prétendu prolétariat pour me dire que j’esquive la question critique en donnant de l’importance à des subtilités non économiques.

Auteur: Illich Ivan

Info: Le travail fantôme

[ qualitatif-quantitatif ] [ moindre mal ] [ avarice philanthropique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

saut qualitatif

Les personnes qui ont déclaré avoir été enlevées par des aliens affirment que ces êtres semblent froids, insensibles, indifférents à ce que ressentent leurs pauvres humains captifs. Tout ce que nous savons de ces phénomènes d'abduction par des extraterrestres semble imprégné par la peur, non pas que nous les craignions mais que eux, nous craignent. Ils paralysent leurs victimes (sans doute ont-il peur de notre force physique) et effacent leurs souvenirs. Ils ne semblent pas vraiment arrogants, soit parce qu'ils n'éprouvent pas de sentiments, soit parce qu'ils ne se sentent pas supérieurs à nous. Il semble y avoir beaucoup de défiance de leur part, un peu comme lorsque nous nous trouvons près d'un lion ou d'un tigre sauvage.

Auteur: Internet

Info:

[ être humain ] [ animal ] [ relatif ] [ homme-extraterrestre ]

 

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libido

L’introduction du terme Eros dans les derniers écrits de Freud était certainement motivée par différentes raisons : Eros, en tant qu’instinct de vie, désigne un instinct biologique plus large, plutôt qu’une vaste étendue de la sexualité. Cependant, ce ne peut être par hasard que Freud ne distingue pas d’une manière rigide Eros et sexualité, et l’usage qu’il fait du terme Eros (surtout dans le Moi et le Soi, Malaise dans la civilisation et Introduction à la psychanalyse) implique un élargissement de la sexualité elle-même. Même sans la référence explicite de Freud à Platon, la modification de l’accent est claire : Eros signifie un accroissement quantitatif et qualitatif de la sexualité. Et cet élargissement du concept semble exiger une transformation correspondante du concept de sublimation. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 180

[ historique ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bornage

Certaines branches de la science pourraient-elles s'arrêter parce que nous nous heurtons aux limites inhérentes à notre compréhension, plutôt que parce que le sujet est épuisé ? L'être humain est plus qu'une espèce de primates parmi d'autres. Nous sommes spéciaux : notre conscience de soi et notre langage ont constitué un saut qualitatif, permettant l'évolution culturelle, et l'expertise diversifiée cumulée qui a conduit à la science et à la technologie. Mais certains aspects de la réalité - une théorie unifiée de la physique ou une compréhension complète de la conscience - pourraient nous échapper simplement parce qu'ils dépassent le cerveau humain, tout comme les idées d'Einstein déconcerteraient un chimpanzé. Peut-être que les agrégats complexes d'atomes, qu'il s'agisse de cerveaux ou de machines, ne pourront jamais tout comprendre d'eux-mêmes.

Auteur: Rees Martin John

Info: From Here to Infinity: Scientific Horizons

[ interrogation ] [ contingentement intégré ]

 

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secondéités - priméité

Les partisans d'un matérialisme émergeant fort soulignent les différences fondamentales entre réalité psychologique subjective et  réalité physique (ou neuronale) objective. La première comprend des expériences qualitatives qui sont ressenties/perçues comme formant un tout qui n'existe que du point de vue de la première personne ; la seconde consiste en des entités physiques et des mécanismes de causalité qui n'impliquent rien de subjectif ou de qualitatif et qui existent du point de vue de la troisième personne ou objectivement. Rien de ce que nous pouvons penser ou imaginer ne sera capable de faire qu'un processus réel objectif se transforme en, ou "génère", des "sensations" subjectives et/ou qualitatives. C'est comme essayer d'extraire du vin à partir de l'eau pure : ça n'existe simplement pas, et aucun mécanisme naturel (à part la magie) ne pourra transformer le premier à partir du second.

Auteur: Revonsuo Antti

Info: Consciousness: The Science of Subjectivity. Hove: Psychology Press, 2010, p. 30 In Phenomenal Consciousness and Emergence: Eliminating the Explanatory Gap de Todd E. Feinberg and Jon Mallatt

[ tiercités limitées ] [ langage seconde main ]

 

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nouveau paradigme

Priméité et effondrement des universaux

La Priméité (Firstness) est la catégorie la plus négligée de C.S. Peirce, souvent considérée comme insaisissable ou intrinsèquement incohérente. Pourtant, notre compréhension implicite de la Priméité guide l'interprétation d'une grande partie de sa philosophie. En partant de son analyse des qualia dans la perception consciente, la Priméité peut être vue comme une catégorie cohérente qui indique que la réalité est qualitativement riche. Cependant, cette richesse qualitative ne renvoie pas à un domaine d'universaux sensibles ou toute autre sorte de déterminations réproductibles, mais plutôt à un domaine de stimuli qualitatifs divers et quelque peu indéfinis. La caractérisation épistémique/phénoménale de Peirce de la priméité dans la perception fait émerger une catégorie métaphysique de la priméité qui n'est ni un vestige des conceptions traditionnelles des qualités déterminées et répétables, ni un vestige des conceptions traditionnelles des possibilités platoniciennes permanentes. Au contraire, ce qui émerge est une Priméité qui attribue à la réalité précisément les caractéristiques les plus antithétiques à de telles conceptions traditionnelles. La Priméité, dans ce sens, ne soutient pas seulement le rejet radical de Peirce des alternatives fondationnaliste-antifondationnaliste en épistémologie, mais anticipe également son rejet des alternatives ontologiques offertes par la tradition de la métaphysique de la matière ou de la substance.




Auteur: Rosenthal Sandra Brener

Info:

[ réalité ] [ réel ] [ aucun point fixe ? ]

 
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vocabulaire

Toute la différence entre le langage animal et le langage humain se situe dans le passage de l'usage de stimuli-signaux à celui de signes-symboles. Alors qu'un signal fait réagir, un signe fait penser. Le signal est en effet quelque chose qui désigne quelque chose d'autre qu'il indique ou demande. C'est un stimulus, càd quelque chose de sensible qui a pour fonction de provoquer une réaction, de faire faire. En présence d'un feu rouge, l'automobiliste s'arrête : il ne se met pas à évoquer des considérations sur la rougeur du feu !

Les stimuli-signaux et, avec eux le "langage" animal, sont des "instruments d'action immédiate". Le signe-symbole est "un instrument de pensée et non seulement d'action immédiate". Il permet l'évocation inactuelle! C'est précisément le jour où Helen Keller cesse de réagir aux stimuli-signaux, auxquels sa gouvernante l'a conditionnée, qu'elle comprend que les mots ont un sens et qu'elle devient capable de "parler" (avec le langage tactile des sourds-muets). 

Ainsi, jusque-là elle n'avait fait que réagir au mot eau. A présent ce mot évoquait pour elle l'eau elle-même, "ce quelque chose de merveilleux qui était en train de couler sur sa main". Le langage est ainsi ce par quoi se réalise en l'être humain l'ouverture de son moi hors de l'immédiateté de l'instant, donc à l'universel.

Auteur: Ruyer Raymond

Info:

[ parole ] [ représentation ] [ sémiose ] [ déclic ] [ abstraction ] [ saut qualitatif ]

 
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