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vocabulaire

Les mots : homme, moi, sujet, sont des mots sans âge". Car l'intellectuel a souvent tendance à confondre le mot homme et le mot adulte. Quand le philosophe universitaire écrit "l'homme" il pense en fait à l'adulte ! Et quand on lui dit, soit il s'énerve, soit il dit de manière plus grotesque qu'il réfléchit sur le dasein (non pas l'homme, mais l'être de l'homme) sans qu'on sache si c'est l'être de l'enfant, de l'adulte, de la femme ou de l'homme, ou de la grand-mère. Que de spéculations, d'abstraction parfois chez les philosophes ... universitaires !

Auteur: Groethuysen Bernard

Info: L'enfant et le métaphysicien

[ imprécis ] [ relatif ]

 

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colonialisme

(...) quand on y réfléchit, y a de quoi trouver ça drôle. Quand nous, les Indiens, on vivait ici il y a longtemps, avant l'arrivée des Blancs, y avait pas de réserve naturelle et pas d'animaux sauvages. Y avait que les montagnes, la rivière, les deux-pattes, les quatre-pattes, le peuple de sous la surface de l'eau et tout le reste. Il a fallu l'arrivée des Blancs pour rendre ce pays naturel et ces animaux sauvages. Et maintenant, il faut qu'ils votent une loi pour proclamer que la région est naturelle et la protéger contre eux-mêmes.

Auteur: Owens Louis

Info: Le chant du loup

[ usa ] [ absurde ]

 
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monologue-intérieur

La boîte crânienne, cette boîte à mots bourrée à bloc qu'on a si bien gonflée ne comporte pas de clef de contact. On s'endort au volant, on se réveille au volant. Comment dételer, par où s'arracher le mors ? On croit qu'on réfléchit et voilà qu'on transvase. On parle, ou plus évidemment on ment, comme on respire, pour ne pas stopper le précieux engin. L'ongle pousse. Gros crâne ne peut cesser d'émettre. ça parle, donc c'est. Et le bonneteur ne distingue pas de son badaud. Ils se retrouvent confondus, au service de l'organe. Ce qui tourmente le scribe...

Auteur: Hadengue Philippe S.

Info: Petite chronique des gens de la nuit dans le port de l'Atlantique Nord

[ irraisonné ] [ involontaire ]

 

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ego

Le moi doit moins être compris par analogie avec un corps chimique qu'on définit par ses propriétés, qu'avec une source qu'on définirait par sa pureté ou son débit, ou avec un foyer lumineux qu'on définirait par l'intensité de son rayonnement. Porté par la vie, il tend à la transmettre. Il est un simple médium. (...) Car c'est la vie qui constitue le moi, y enferme son énergie pour qu'elle en déborde, s'y concentre pour qu'il la diffuse, et s'y réfléchit pour être communiquée. Comme une source lumineuse ne s'éclaire qu'en rayonnant, le moi ne vit qu'en se diffusant.

Auteur: Grimaldi Nicolas

Info: Traité des solitudes

[ je ] [ spiritualité ] [ sagesse ]

 
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analogie

Dans le "Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes", Phaedrus, l'alter ego de l'auteur Robert Pirsig, est assis à l'extérieur d'un motel de l'Ouest, buvant du whisky avec ses compagnons de voyage en écoutant son fils Chris raconter des histoires de fantômes. "Crois-tu aux fantômes ?" Demande Chris à son père. "Non," dit Phaedrus. "Ils sont immatériels, n'ont pas d'énergie et n'existent donc, selon les lois de la science, que dans l'esprit des gens." Puis il s'arrête, réfléchit : "Certes, les lois de la science sont immatérielles, n'ont pas d'énergie non plus et n'existent donc que dans l'esprit des gens."

Auteur: Johnson George

Info: Fire in the Mind: Science, Faith, and the Search for Order. Phaedrus’s Ghosts (p. 24) Alfred A. Knopf. New York, New York, USA. 1995

[ imaginaire ] [ spectres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

résignation

[...] quand on y réfléchit, comment peut-on jamais être sûr de connaître quelqu'un ? On jure devant Dieu, on promet d'être honnête et franc, mais les vérités vraies sont celles qu'on ne dit à personne, peut-être pas même à soi-même. Ce que l'autre voit, c'est ce qu'on lui laisse voir : des vérités mêlées à des demi-vérités, de pieux mensonges et parfois des inventions pures et simples. À la fin, on est obligé d'accepter ces écrans de fumée, ce jeu de miroirs, on lance les dés en espérant tirer un bon numéro, à moins d'être prêt à passer le reste de sa vie tout seul.

Auteur: Mooney Chris

Info: L'enfant à la luge, trad. Laurent Bury, p.291, Points/Policier, n°P1435

[ perdu ] [ action ]

 

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corps éthérique

Les Mandingues du Mali pensent que photographier quelqu’un, c’est prendre son dyaa, c’est-à-dire non seulement son "image" mais son "ombre". Se laisser photographier se dit k’i dyaa ta, c’est-à-dire "se faire prendre le dyaa", soit les cinq composantes spirituelles de l’être humain : son image véritable, celle que réfléchit l’eau ou un miroir ; son ombre portée ; le double minuscule qui se cache en chaque individu et dans lequel siège sa pensée ; l’image sous laquelle on est perçu dans les rêves ; et "l’image des morts", c’est-à-dire aussi bien l’ombre des revenants qu’un jour nous serons que celle des revenants qui nous hantent.

Auteur: Chiche Sarah

Info: Dans "Les enténébrés" page 177

[ orient-occident ] [ croyance tribale ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

souffrance

On a ouvert des huîtres elles restent là dans leur plat d'argent elles sont vivantes en les observant bien on les voit bouger et quand on réfléchit on ne voit plus là qu'un tas de douleur silencieuse elles sont deux douzaines éventrées les unes contre les autres c'est dingue le mal qu'on peut faire autour de soi alors pourquoi attendre que ça s'arrête je ne suis qu'une huître et mon agonie ne prendra fin que dévoré goulûment par une bouche amoureuse mais je dois être une huître qui pue ça fait un an que j'attends sur le bord du plat les blessures gorgées de citron.

Auteur: Mano Solo Emmanuel Cabu

Info: Joseph sous la pluie : Romans, poèmes, dessins

[ empathie ] [ homme-animal ]

 

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action

Le gouvernail ne peut agir que si le bateau est déjà en mouvement. On n'apprend à écrire un livre qu'en l'écrivant.
Dans ce métier, comme en tout autre, il faut, après une brève délibération, se jeter à l'eau. Autrement l'on délibérera toute sa vie. J'ai vu plus d'un homme, et qui aurait eu du talent, rester sur la rive jusqu'à la mort en se demandant : "Aurais-je la force ?" [...]
Je reviens au grand Alain: "La paresse consiste à délibérer sans fin, car, quand on réfléchit, tous les possibles sont équivalents... Il faut donc savoir se tromper, savoir tomber et ne pas s'en étonner."

Auteur: Maurois André

Info: Lettres à l'Inconnue, Fayard, p.178-179

 

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attitude

- Il y a une histoire cherokee que j'aime beaucoup, celle d'un grand-père qui parle à son petit-fils.
Petit, dit le vieil Amérindien, il y a une lutte entre deux loups à l'intérieur de chacun de nous.
L'un est le Mal - c'est la colère, l'envie, la jalousie, la cupidité, l'arrogance, la culpabilité, l'amertume, le sentiment d'infériorité, le mensonge, l’orgueil, et l'égo.
L"autre est le Bien - c'est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi.
Le petit-fils réfléchit, puis il demande : grand-père, quel loup va gagner ?
Celui que tu choisis de nourrir, répond l'Amérindien.

Auteur: Hauuy Vincent

Info: Le tricycle rouge

[ conte ] [ sagesse ]

 
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