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superlatif divin

Toute la beauté des créatures est souveraine laideur devant la beauté infinie de Dieu... Toute la grâce, tout le charme des créatures est matière insipide et répugnante en face de la beauté divine... Tout ce que les créatures du monde renferment de bonté n'est que suprême malice en présence de la bonté divine. Dieu seul est bon...Toute la sagesse du monde n'est que pure et souveraine ignorance devant la sagesse de Dieu... Toute la puissance, toute la liberté du monde n'est que servitude, détresse et captivité, vis-à-vis de la liberté et de la domination divines...

Auteur: Saint Jean de la Croix Juan de Yepes Álvarez

Info:

[ incomparable ] [ apophatique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

On ne peut cependant pas se défendre d'un malaise à propos de Houellebecq, du sentiment qu'il y a là quelque chose de louche. On est en droit de refuser ce nihilisme et cette manière d'universaliser la bassesse. Faut-il penser que cette oeuvre, par sa sincérité, son humour, transcende sa médiocrité, ses pulsions répugnantes ? Doit-on au contraire considérer qu'elle tend au lecteur un piège gluant, qu'elle sert à justifier son auteur à ses propres yeux et aux nôtres, à nous faire partager médiocrité et frustrations, à nous y attirer ? Dépassement ou simple entreprise de blanchiment ? Je n'ai pas la réponse.

Auteur: Jourde Pierre

Info: La Littérature sans estomac

[ littérature ] [ malaise ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cupidité

L'amour de l'argent comme une possession - à distinguer de l'amour de l'argent comme un moyen d'obtenir les satisfactions et de pourvoir aux nécessités de la vie - sera reconnu un jour pour ce qu'il est : une affection assez répugnante, l'une de ces propensions semi-criminelle, semi-pathologique que l'on confie avec un frisson aux spécialistes de la maladie mentale (...) Je ne vois donc rien qui nous empêche de revenir un jour à quelques-uns des principes les plus sûrs et les moins douteux de la religion et de la vertu traditionnelles - que l'avarice est un vice, la pratique de l'usure, un délit, et l'amour de l'argent, détestable...

Auteur: Keynes John Maynard

Info: 1930 1931, 329, 330

[ fric ] [ capitalisme ] [ perversion ]

 

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société

Quand on pense que notre civilisation occidentale est basée sur des âneries comme celles de Freud sur l'oedipe, (alors que lui-même fut élevé par une nourrice), ou sur des théories répugnantes telles que celles délivrées par un Machiavel inspiré par Rodrigo Borgia... On ne peut s'empêcher de penser avec nostalgie à un type comme Kropotkine, chez qui pouvoir et aisance matérielle personnelle ne constituaient pas les moteurs principaux de la réflexion.
Plus l'abrutissement consumériste gagne, plus les manipulations d'"en-haut" semblent aisées. Qui trouvera un jour des méthodes sociétales "garde-fou" ? Des mécanismes permettant de contrer cette bête immonde qui émerge du "confort insatisfait" pour se développer aux sommets des pouvoirs. En général dans le but d'y rester.

Auteur: Mg

Info: 11 avril 2016

[ régulation ] [ justice ] [ malédiction ]

 

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capitalisme

Tout un ensemble de coutumes d'ordre social et de pratiques économiques, affectant la redistribution de la richesse et des récompenses comme des pénalités économiques que, aussi répugnantes et injustes qu'elles puissent être en soi, nous maintenons en vie aujourd'hui à tout prix parce qu'elles s'avèrent remarquablement utiles pour promouvoir l'accumulation du capital, nous aurons enfin la liberté de nous en débarrasser. [...] Mais prenons garde ! Le temps n'en est pas encore venu. Il nous faudra encore pour un siècle ou davantage, nous prétendre à nous-mêmes ainsi qu'aux autres, que le juste est vil et que le vil est juste ; car le vil est utile alors que le juste ne l'est pas. L'avarice, l'usure et la méfiance doivent demeurer nos dieux pour encore un temps. Car eux seuls sont capables de nous faire émerger du tunnel de la nécessité économique, vers la lumière du jour.

Auteur: Keynes John Maynard

Info: 1930 1931 329-331

[ espérance ]

 
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cadavre

Le légiste releva le drap très lentement, laissant apparaître la dépouille gonflée de Stott dont les chairs se détachaient des os. Hazen avait détourné machinalement les yeux; honteux, il se força à regarder le corps. Il avait vu pas mal de choses répugnantes dans sa vie, mais jamais rien d'aussi éprouvant. la peau s'était déchirée au niveau du torse, comme si elle avait rétréci, laissant échapper des lambeaux de chair. Le même phénomène s'était produit à hauteur du visage et des hanches. Des rigoles de graisse, échappées des étranges blessures, s'étaient figées au contact du métal froid, formant des flaques blanchâtres. Le corps n'avait pourtant pas attaqué par les vers. Plus curieux encore, un morceau de chair avait été arraché au niveau de la cuisse gauche et l'on apercevait nettement des trâces de morsure. Sans doute un chien. Le meilleur ami de l'homme; dit-on. Hazen en avait la nausée.

Auteur: Child Lincoln

Info: Les croassements de la nuit. Ecrit avec Preston Douglas

[ dégoût ]

 

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art pictural

On avait en effet reconnu dans certains des tableaux peints par Schiele, que ce dernier était capable de retourner l'intérieur de l'homme vers l'extérieur, et l'on répugnait à regarder ce que l'on avait soigneusement caché de décomposition putride et galeuse. Egon Schiele a vu et peint des visages humains qui ont des lueurs pâles, qui sourient douloureusement, qui ressemblent à des visages de vampires à qui leur répugnante nourriture fait défaut. Les visages de possédés (!), dont les âmes sont purulentes, et qui coagulent des souffrances inouïes en un masque pétrifié...
Dans ces visages humains, il a vu et peint des yeux froids comme des pierres précieuses, qui rayonnent du pâle reflet de la décomposition, et il a peint la mort sous la peau. Avec une grande candeur, il voyait des mains tordues, déformées, des mains décharnées aux ongles jaunes... Mais on se trompe en pensant qu'il peint toutes ces choses par perversité...

Auteur: Roessler Arthur

Info: qui avait recueilli les souvenirs d'Egon Schiele

[ spectres ]

 

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prolétaires

Les travailleurs ont disparu de notre vie. Ils ont été perdus de vue, transformés en quelque chose d’autre. Le travail des prolétaires dans notre époque de gestion et de savoir-faire a été dévalué. (...) En réalité, le Travailleur n'est pas parti n’importe où. Il est simplement retourné sous terre. Trahi par le socialisme soviétique dégénéré, étranglé par le nœud coulant du capital perfide, dont la domination aujourd’hui n'est pas seulement formelle et externe, mais absolue et interne, il regarde d’un air sombre la répugnante réalité construire autour de lui par des escrocs de tous types, de toutes races ou classes. Passé de l’état d’esclave de fonctionnaires du Parti à celui d’esclave des "nouveaux russes", le Travailleur est humilié et écrasé comme avant, plus qu’avant. Conduis dans l’obscur labyrinthe du social, empoisonné par des substituts électroniques d’émotions et par du pseudo-érotisme omniprésent, il se débat dans une cage étroite, faisant tourner, avec l’énergie de son agonie, une terrible machine à façade d’ordinateur, qui s’effondrerait comme une pyramide de sable s’il n’était pas là.

Auteur: Douguine Alexandre

Info: Le prophète de l'eurasisme

[ vingt et unième siècle ] [ néolibéralisme ]

 

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île des Canaries

Or les attractions touristiques de Lanzarote sont peu nombreuses ; elles sont au nombre de deux. La première, un peu au nord de Guatiza, est constituée par le "Jardin de Cactus". Différents spécimens, choisis pour leur morphologie répugnante, sont disposés le long d’allées pavées de pierre volcanique. Gras et piquants, les cactus symbolisent parfaitement l’abjection de la vie végétale – pour ne pas dire plus. Le "Jardin de Cactus", quoi qu’il en soit, est peu étendu ; la question de la visite, pour ce qui me concerne, aurait pu être réglée en moins d’une demi-heure, mais j’avais choisi l’excursion de groupe, et il fallut attendre un moustachu belge. [...]

La seconde attraction touristique de Lanzarote est plus étendue ; elle constitue le clou du voyage. Il s’agit du Parque Nacional de Timanfaya, située à l’épicentre des éruptions volcaniques. Les mots de "parc national" ne doivent pas faire illusion : sur les douze kilomètres carrés de la réserve on est à peu près sûr de ne rencontrer aucun animal vivant, hormis quelques chameaux orientés vers l’exploitation touristique.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: "Lanzarote", Librio, 2021, pages 17-18

[ que faire ? ] [ point d'intérêt ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

peintre

 L’Origine*  exprime l’impasse, le cul-de-sac, de la peinture réaliste traditionnelle dont l’objet n’est jamais totalement montré sans pour autant cesser d’en constituer une visée, une présence comparable à un point de référence sous-jacent, au moins depuis la Verweisung d’Albrecht Dürer. L’objet dernier de la peinture réaliste traditionnelle n’aura, en somme, jamais été autre chose que le corps nu et sexualisé de la femme en tant qu’objet ultime du désir et du regard masculin.

[...] C’est un geste de désublimation radicale qu’accomplit là Courbet. Prenant le risque d’aller tout simplement au bout de cette logique, il a représenté directement ce que l’art réaliste antérieur n’avait fait que suggérer comme point de référence implicite. Le résultat de cette opération, si nous reprenons les termes de Julia Kristeva, fut bien sûr l’inversion de l’objet sublime en un objet abject, en une substance visqueuse, excrémentielle, nauséeuse et répugnante. [...] Le geste de Courbet représente donc une impasse, l’impasse de la peinture réaliste traditionnelle, et c’est en tant que tel qu’il fonctionne comme un "médiateur" nécessaire entre l’art traditionnel et l’art moderne. Il représente le geste qui devait être accompli pour qu’advienne l’art moderne et "abstrait".

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, pages 57 à 59 * L'origine du monde

[ rupture ] [ moment historique ] [ art pictural ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson