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père-fils

Par l’une de ces voies obscures derrière la conscience officielle, la mort du vieux m’a beaucoup affecté. Je l’ai beaucoup estimé, l’ai très bien compris, et il a eu une part considérable dans ma vie, avec ce mélange qui lui était propre de profonde sagesse et de légèreté pleine de fantaisie. Sa vie était finie depuis longtemps lorsqu’il est mort, mais à cette occasion se sont sans doute réveillées au fond de moi toutes les choses du passé.

J’ai maintenant le sentiment d’être vraiment sans racines.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 2 novembre 1896, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ décès ] [ déracinement ] [ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

(....) Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples (colonisés), le pire qu'ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l'alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes [...] Une seule réussite à l'actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Testament politique d'Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 7 février 1945, p. 71-72

[ nord-sud ]

 

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déclaration d'amour

La grâce de ton moindre geste est toujours nouvelle pour moi. Il me semble que je passerais les nuits à respirer ton souffle ; je voudrais me glisser dans tous les actes de ta vie, être la substance même de tes pensées ; je voudrais être toi-même. Mettre mon coeur à nu, te dire toute l'ardeur de mes rêves, te dévoiler la chaude ambition de mes sens enflammés par l'attente du bonheur, et réveillés par toi, par toi si douce de formes, si attrayante en tes manières ! Chérie aimée, je t'aime.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Louis Lambert 1832

 

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souvenirs

Et la question que je me pose depuis longtemps, en fait depuis le temps dont je parle, c'est celle du mode d'existence de ces fantômes ou, plutôt, celle du lieu de résidence de ces millions de particules qui ne nous traversent que par intermittences, que nous les appelions ou qu'elles viennent d'elles-mêmes, réveillées par une impulsion qui les croise. Où sont-elles, où se retirent-elles aussi longtemps qu'elles ne reviennent pas, de quelle étonnante citerne sommes-nous porteurs, où tout cela nage et repose ? Est-ce l'oubli, l'oubli qui ne serait dès lors que l'autre nom de la mémoire ?

Auteur: Bailly Jean-Christophe

Info: In "Tuiles détachées", éd. Christian Bourgois, p. 26

[ interrogation ] [ flux ] [ stockage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

missive

Plus tard, quand Stamati se réveilla, encore décontenancé par le sommeil, il jeta un œil sur la lettre que le facteur avait laissée. Il la ramassa, surpris, la tourna entre ses doigts, en examinant l’adresse et les timbres étrangers. Il déchira l’enveloppe, et, d’un coup d’œil, évalua la longueur de la lettre en entier. Lorsqu’il déchiffra la signature à la fin, il tressaillit soudain et se frotta les yeux du dos de la main. Était-il réveillé ? Ne rêvait-il pas ? Suffoqué par l’émotion, il commença à lire en vitesse.
La lettre venait de très loin, d’Amérique du Sud, même.

Auteur: Botez Eugeniu

Info: Europolis

[ intrigante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rêve

Les proches ont commencé à arriver et à se rassembler autour du cercueil ou du gâteau ou peu importe ce que c'était ; des femmes avec leurs petits et des bougies blanches, des hommes avec des noeuds noirs accrochés au revers de leur veste. Ils lui ont coupé la tête, dit La Voix. Un homme est sorti de la resplendeur de la cuisine et s'est mis à gratter les ongles du petit avec un couteau ; j'imagine qu'il lui en a extrait dix petits violons microscopiques. En outre, je suppose que l'homme était un ange. Le téléphone m'a réveillé.

Auteur: Polleri Felipe

Info: Baudelaire, p.15/16

[ onirisme ]

 

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rêve

Enfin, ce soir-là, deux jours avant Rome, alors qu'ils s'endormaient même avant d'entendre son cri, elle avait hurlé : "Uti !" Tout le monde s'était réveillé en sursaut, les yeux écarquillés au milieu de la nuit. Avec la lueur de la lune, on aurait dit des étoiles basses. Burbuja dormait paisiblement, et eux cherchaient à se rendormir, en vain. Ils s'étaient relevés si brutalement que le sommeil avait été comme catapulté trop loin pour qu'ils puissent le retrouver. Et puis, elle avait crié : "Uti."
Au matin, Burbuja avait eu un sourire de chaton attendrissant, et les autres des yeux de hibou fumasse.

Auteur: Levraud Murielle

Info: Cavalcades romaines

[ tapage nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mourir

Au sortir d'un rêve nébuleux, ayant pour cadre ma salle de classe et ses activités je me suis réveillé, le visage de maman à 20 centimètre du mien. A l'hôpital. Je résume : après un coma de quelques heures, gueule et les dents cassées je remontais à la surface suite à une gigantesque chute à vélo... Mort c'eut été la même chose mais la non, je revenais dans le théâtre terrestre, piteusement, ma mémoire ayant juste effacé les quelques heures précédent l'accident. J'émergeais du cirage flou et onirique de ma salle de classe qui lui-même suivait un trou noir... C'était donc ça la mort ?

Auteur: MG

Info: 1994

[ question ] [ vécu ] [ personnelle ] [ accident ]

 

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scène de ménage

Barris s'avança en clignant des yeux. "Tu ne dors pas ? J'ai fait un rêve qui m'a réveillé. Un rêve religieux. Y avait un énorme coup de tonnerre et les cieux s'entrouvraient. Dieu apparaissait pour m'engueuler. Sa voix était furibarde. Qu'est ce qu'y racontait déjà ? - Ah, oui : "Tu m'a causé grand déplaisir mon fils." Il fronçait les sourcils. Dans le rêve, je tremblais ; je levais les yeux vers Lui et je disais : "Qu'est ce que j'ai encore fait seigneur ?" Et Il me répondait ; "Tu as oublié de reboucher le tube de dentifrice." Alors, là, j'ai compris qu'il s'agissait de mon ex-femme."

Auteur: Dick Philip K

Info: Substance Mort

[ humour ] [ songe ] [ femmes-hommes ]

 

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régénération

La guerre est le grand extracteur de la pensée. C'est le désinfectant souverain, et son jet rouge de sang est le fluide qui nettoie les piscines stagnantes et les canaux coagulés de l'intellect... Nous nous sommes réveillés d'un confort opiacé, de la facilité, de cette poltronnerie malheureuse "d'une vie à l'abri." Notre désir d'indulgence générale, notre laxisme dans les manières, cette sensibilité pitoyable lorsque nous sommes dérangés, tout ceci a soudainement disparu et apparaît comme la véritable apparence du spectre de notre affaiblissement national. Nous nous sommes réveillés de la léthargie de notre dilettantisme pour les détruire, avant qu'il soit trop tard, par le flamboiement de nos épées nues.

Auteur: Gosse Edmund William

Info:

[ harangue ] [ nationalisme ] [ conflit ]

 

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